Pourquoi les tailles de fringues sont un gros canular
Nous avons le réflexe de nous obstiner à vouloir acheter une certaine taille de fringue comme si c'était une évidence même et que la changer serait une offense faite à notre pauvre petit corps.
Séance shopping
Toute heureuse, on fait notre séance "dépense de sous qu'on n'a pas sur notre compte", à la recherche d'un pantalon trop cool qui ira super bien avec nos sneakers à paillettes. Enthousiasme bonjour, on se sent pleine d'entrain et prête à faire des folies. Vient alors le moment du coup de coeur: LA pièce qu'on veut est là devant nous. On cherche notre taille tandis qu'un charmant jeune homme nous pose la question fatidique:
Quelle taille de jeans faites-vous?
On répond: "Ben 38." On pense: "Non mais ça va aller, je sais me débrouiller hin coco." Le vendeur, avec son air hautain (et même si c'est pas vrai, dans notre version, il était impoli): "Oui fin c'est une marque italienne, ça taille petit, on va tenter le 40, ok?"
Cessez le WTF face.
Ce vendeur, certes mal luné et extrêment insupportable, a certainement raison. En effet, chaque marque conçoit ses modèles selon ses propres standards et patrons. Un M dans un magasin n'est pas un M ailleurs. Alors on arrête de penser que passer à une taille sup' est insupp' et on cesse de se lamenter en mode "OMG je suis obèse!"
Aux oubliettes les étiquettes.
On essaie plusieurs tailles pour voir laquelle nous met en valeur et nous rend bombe atomique. Et si vraiment on n'assume pas une fois la pièce achetée, on coupe l'étiquette de cette dernière et le tour est joué! Après quelques jours, on aura déjà oublié la taille initiale et cela restera un secret entre nous et ce satané vendeur.
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