Les princesses Disney ont le don de booster la confiance en soi des enfants
Selon cette étude américaine, les princesses Disney, quelles qu’elles soient, boostent la confiance en soi et l’appréciation de leur corps des petites filles et des petits garçons.
Qui, à notre époque, ose encore dire que les soldats et autres super-héros sont pour les garçons et que les princesses sont pour les filles? Si vous connaissez une personne dans votre entourage qui pense toujours de la sorte, n’hésitez surtout pas à leur montrer cette récente étude américaine publiée dans la revue Psychology of Popular Media, que nous vous résumons.
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Constatant l’intérêt toujours plus prégnant des enfants pour les princesses Disney, des chercheurs de l’Université de Californie, à Davis, se sont penché sur l’impact qu’elles avaient sur le développement des plus jeunes, et en particulier sur la façon qu’ils avaient de percevoir leur corps. Pour leur étude, ils ont interrogé les parents de 340 enfants entre leurs trois et leurs quatre ans. Un peu plus de la moitié étaient des filles, et la majorité (84%) étaient blancs.
Trois catégories de princesses
Jane Shawcroft, doctorante en Communication de l’UC Davis et auteure principale de l’étude, ainsi que son équipe, ont classé les princesses Disney en trois catégories en fonction de leur corpulence: fine, moyenne ou au-dessus de la moyenne/forte. À titre d’exemple, Jasmine (“Aladdin”) est classée dans la catégorie des princesses fines, tout comme Elsa et Anna (“La Reine des neiges”), qui décrochent respectivement la palme du premier et du troisième personnage préféré des enfants, selon l’étude. Tandis que Vaiana (“Vaiana, la Légende du bout du monde”), deuxième princesse préférée, est définie comme un personnage à la corpulence “normale”.
En se basant sur les réponses récoltées, l’équipe de scientifiques a estimé à quel point ces 340 enfants aimaient leur corps. Les chercheurs ont aussi quantifié la préférence des enfants pour des jeux dits “masculins” ou “féminins”. “Par exemple, les armes à feu sont considérées comme stéréotypiquement masculines, tandis que les jolies choses et les poupées sont considérées comme stéréotypiquement féminines”, soulignent-ils.
Des princesses courageuses qui servent de modèles
L’équipe de Jane Shawcroft a découvert que les enfants ayant choisi une princesse à la corpulence moyenne se sentaient mieux dans le corps. Par exemple, les filles et les garçons qui ont choisi Vaiana avaient une plus grande estime d’eux-mêmes et de leur corps. Ils étaient aussi plus enclins à explorer des manières de jouer, qu’importe qu’elles soient qualifiées de “féminines” ou “masculines”. Selon Jane Shawcroft, cela s’explique par les actions que ces princesses à la corpulence “normale” entreprennent dans les films: “Elles courent, elles escaladent des montagnes gigantesques, elles se battent. L’histoire de ces princesses tourne avant tout autour de ce qu’elles peuvent accomplir et non de ce à quoi leur corps ressemble.”
On parle beaucoup de princesses à la corpulence normale, mais ce qu’a aussi démontré cette étude, c’est que l’estime de soi et corporelle des enfants qui avaient choisi des personnages fins n’a pas été modifiée entre l’âge de trois et quatre ans. Pour conclure, Jane Shawcroft souligne l’importance qu’ont les princesses Disney dans le développement des enfants, garçons ou filles, en particulier chez les plus jeunes.
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