Si certain·e·s parviennent facilement à déconnecter, d’autres ont plus de mal. C’est totalement mon cas, mais heureusement, des moyens existent pour lâcher son smartphone, parole d’accro à son portable.
À côté de mon job de journaliste, je suis blogueuse culinaire. C’est pourquoi pendant très longtemps, j’ai passé énormément de temps sur mon téléphone, à tel point que ce dernier est devenu l’extension de mon bras. Le scroll à portée de doigt, je passais un temps fou sur les réseaux sociaux, tantôt à m’émerveiller, tantôt à m’émouvoir, tantôt à rigoler. Et si ces sentiments sont plutôt positifs au premier regard, la finalité était telle que je pouvais m’en délecter autrement que via un écran. Dans le fond, plus je passais du temps sur mon smartphone, plus cette activité se dessinait comme chronophage, me rappelant que finalement, peut-être pouvais-je m’en passer?
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L’élément déclencheur de cette prise de conscience n’a rien été d’autre que de jeter un oeil à mon temps d’écran via l’option dédiée à cet effet sur iPhone. Surprise: j’avais été jusqu’à passer... 13h58 sur mon téléphone... En l’espace d’une journée... Cette fois-ci, c’était décidé: j’allais me décoller de mon smartphone. Cela fait désormais 4 semaines que j’ai mis en place de nouvelles habitudes pour déconnecter, et je dois le reconnaître: cela fait un bien fou. Je vous livre mes 5 conseils pour, vous aussi, parvenir à souffler loin de votre précieux.
Le mode avion est une fonction très utile
À quelques rares exceptions près, je n’avais jamais utilisé la fonction “mode avion”. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante de ma vie (enfin, depuis 4 semaines, mais c’est déjà ça hein). Pendant mes heures de travail en tant que journaliste, où je n’ai pas forcément besoin de mon téléphone, je mets ce dernier en “mode avion” et je le range loin de moi. Ne pas voir mon téléphone m’aide à me concentrer davantage sur les tâches que je dois effectuer. Et je suis bien plus efficace
Un bouquin, c’est bien aussi en fait
Lorsque j’avais du temps à perdre dans les transports, ou dans une salle d’attente – ou tout autre moment de la vie où il ne se passe rien d’excitant – j’avais tendance à dégainer mon smartphone. Et hop, c’était parti pour le tour du monde virtuel entre Instagram, Messenger, WhatsApp, TikTok, Facebook, et tutti quanti. Désormais, j’ai toujours un bouquin dans mon sac et je tente de troquer le scrolling contre une lecture. Ce petit tip ne m’empêche pas de zoner sur mon téléphone si j’en ai envie évidemment. En revanche, cela me permet de mieux reconsidérer la raison pour laquelle j’ai envie d’aller dessus, et m’offrir une option qualitative si jamais.
Se poser la très utile question: scroller va-t-il m’apporter quelque chose là maintenant tout de suite?
Lorsque j’ai envie de prendre mon téléphone, je me pose la question: est-ce que c’est vraiment utile? Bien souvent, je vais le déverrouiller pour simplement scroller et vérifier si j’ai des notifications. Qu’est-ce que cela va m’apporter? Cela relève-t-il du véritable bien-être ou de l’addiction? Se poser ces questions est contraignant, qu’on se le dise, et parfois on a juste envie de dire: “eh oh, j’ai le droit, ça me fait du bien.” Mais cela doit rester occasionnel, et il faut parfois se faire violence, pour parvenir à s’en détacher. Mais au fur et à mesure, cela devient un mécanisme, et c’est comme pour tout: on s’habitue, ou plutôt, dans ce cas-ci, on se “déshabitue”, et ça fait du bien.
Ne pas se laisser submerger par l’instantanéité des réseaux sociaux
Au-delà du bien-être – éphémère – généré par le scrolling, ce qui fait que nous sommes scotchés à notre téléphone est également le fait qu’à l’autre bout de l’écran, il y a des personnes avec qui nous interagissons. En mettant mon téléphone davantage de côté, j’ai compris une chose: les autres peuvent attendre. Se mettre en “off” le temps d’un film, d’une série, d’une balade, d’un café, ou peu importe, c’est s’accorder du temps, loin des ondes, loin des autres, et de ce fait, profiter d’un véritable moment de qualité pour soi. L’instantanéité des réseaux a fait qu’aujourd’hui, nous devrions répondre toujours directement à la demande des autres. Remettons l’église au milieu du village: c’est OK de ne pas répondre directement, c’est OK de ne pas devoir se rendre disponible pour les autres H24, c’est OK se déconnecter pour se reconnecter à soi.
Jeter un petit coup d’oeil (rapide et efficace) à son temps d’écran
Personnellement, j’ai commencé l’année avec un objectif: celui de réduire mon temps d’écran quotidien. Et depuis quatre semaine, celui-ci diminue petit à petit. Alors, certes, je reviens de loin, mais rien de plus satisfaisant que de lire sur son écran chaque début de semaine un récap’ annonçant: “Votre temps d’écran a diminué de x temps au cours des 7 derniers jours.” En jetant un oeil à mon temps d’écran, je constate moi-même le progrès et c’est encourageant. Et si certains jours j’ai été davantage sur mon téléphone, alors je prends soin de davantage déconnecter les jours d’après. Cela m’arrive également d’avoir le sentiment d’être trop sur mon téléphone, et quand je regarde mon temps d’écran, je conscientise qu’en effet, j’ai passé x nombre d’heures de ma journée derrière mon petit écran. Cela m’encourage alors à plus facilement mettre mon téléphone de côté, avant tout et pour tout car j’en ressens vraiment le besoin.
Bien entendu, même si je tente du mieux que je peux d’appliquer ces conseils, certains jours je suis davantage tentée d’utiliser mon smartphone. Dans tout ça, il faut aussi parvenir à s’écouter, mais également à se mettre des limites. Tout cela relève du bien-être personnel et de ses propres besoins. Le plus importante? Rester bienveillant·e avec soi-même, c’est la clé du bonheur!
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