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© Getty Images/fStop

À COEUR OUVERT: ““Je suis addict à l’alcool, à la drogue””

La chanteuse Rose (La Liste), ainsi que 2 lectrices, lèvent le voile sur l’addiction. Sans tabou, elles nous racontent leur dépendance à l’alcool et à la drogue.

Addict en rémission, la chanteuse Rose a créé un podcast et un livre pour décortiquer les mécanismes de la dépendance et aider les personnes concernées à s’en sortir.

«Je n’ai jamais su boire. Quand j’ai commencé, vers l’âge de 16 ans, ça se terminait toujours en black-out ou en coma éthylique. J’étais une ado très mal dans ma peau. J’avais aussi un rapport malsain avec la nourriture. Je ne mangeais pas un croissant, j’en mangeais 10. Je ne savais pas m’arrêter et c’était pareil avec l’alcool. Puis la musique est arrivée, je suis partie en tournée, j’ai découvert la cocaïne qui est venue arranger tous mes problèmes. Je n’avais plus faim, j’allais devenir maigre comme ces autres filles. Je me trouvais belle et j’étais enfin aimée. Dans mon ­entourage, personne ne savait que j’étais dépendante. On pensait que j’étais une fêtarde, que c’était lié à mon métier de musicienne. Mon père n’a même pas essayé de m’aider à arrêter de fumer, car ça collait avec mon image rock’n’roll.

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Peur de devoir arrêter

Quand je ne consommais pas, je me sentais dépressive. J’allais voir des psys, j’ai pris des antidépresseurs, mais à aucun moment, je n’ai fait le lien entre ma consommation de cocaïne et ma santé mentale. Petit à petit, la drogue, qui était pour moi une solution miraculeuse qui me ­permettait de me lever, de bosser, qui m’aidait à faire des choses pénibles, devenait le problème de ma vie. J’étais dans le déni total. Je n’avais pas la force de me confronter à mon ­addiction et j’avais surtout très peur de devoir arrêter. J’ai eu un premier déclic quand j’ai senti que mon corps m’appelait à l’aide. J’ai arrêté la ­cocaïne, mais pas la boisson, ça me paraissait impossible, à cause de ­l’aspect social de l’alcool. Je ne m’étais jamais amusée en soirée sans boire. Ce n’est que plus tard que j’ai ­découvert que l’alcool était une drogue comme une autre et que, si je ne m’amusais pas en soirée quand je ne buvais pas, c’était parce que les gens que je fréquentais à l’époque ne m’intéressaient pas. L’alcool et la drogue peuvent vous faire croire à tort que les personnes qui vous entourent sont vos amies. Parce qu’on se retrouve tout à coup à sniffer la même poudre dans les toilettes alors qu’on n’a aucun point commun et que, sans ça, on ne se serait probablement jamais adressé la parole.

Je crois qu’on naît dépendant et qu’on ne le devient pas.

L’addiction, une maladie

À l’époque, ma vie était tumultueuse, on m’a diagnostiqué un cancer du sein, et je galérais à arrêter complètement l’alcool. J’étais suivie par une addictologue qui m’a ­finalement permis d’être abstinente pendant 3 ans. Et puis, pendant le confinement, j’ai replongé. Ça a commencé par un verre de vin en mangeant et ensuite l’envie de drogue est revenue, mais je ne voulais pas y retourner. J’avais vraiment vécu l’enfer. Sur les conseils d’une amie, j’ai alors rejoint un groupe de ­narcotiques anonymes. Tout a changé car j’ai compris que je n’étais pas seule, que tout ce qui m’arrivait n’était pas de ma faute, que l’addiction était une maladie. Je crois qu’on naît ­dépendant et qu’on ne le devient pas. Que c’est lié à tout un tas de choses invisibles. Je me suis instruite sur le sujet et j’ai créé ce podcast, Contre-Addictions, puis publié un livre du même nom.

La vraie libération, c’est de ne plus avoir envie de consommer, pas d’arrêter.

La capitulation

Aujourd’hui, je ne bois plus, je ne me drogue plus, mais je suis toujours ­dépendante. La vraie libération, c’est de ne plus avoir envie de consommer, pas d’arrêter. J’ai toujours envie. Je pense tout de même avoir capitulé. J’ai compris que la substance était plus forte que moi, que je ne ­gagnerais jamais contre elle. Ce qui fonctionne pour moi, c’est de me dire: ‘Un jour, à la fois’. Je vais chercher de la dopamine dans d’autres pratiques. J’ai la chance d’avoir découvert la ­philosophie et le yoga, qui me ­passionnent. Il faut se trouver des ­addictions positives. J’ai compris ­aussi que le cerveau avait une vision à long terme et une vision à court terme, qui nous conduit à notre perte. Le fait de vouloir, tout de suite, ce qui nous fait du bien – que ce soit un verre d’alcool, un trait de cocaïne, une cigarette ou autre – ne soignera jamais rien. Il faut s’accepter, trouver des joies à l’intérieur de soi, pour ne plus devoir aller les chercher à l’extérieur. Et puis, j’ai aussi envie que mon fils ait une maman heureuse ou, du moins, qui fait tout pour l’être. »

Contre-addictions, de Rose, éd. Eyrolles. Le podcast est ­disponible sur toutes les ­plateformes d’écoute.

Aurélie, vétérinaire, prenait de la drogue pour s’amuser jusqu’à ce qu’elle devienne accro et finisse par faire une overdose

« J’ai commencé à prendre de la drogue à 17 ans. On m’a proposé de prendre une ligne de speed en boîte de nuit et j’ai accepté sans me poser de questions. On était dans une ­ambiance festive et j’étais très ­influençable. Je ne pensais pas aux conséquences, ça me rendait ­euphorique et c’était occasionnel. J’achetais de temps en temps une pilule à 5 €, c’est tout ce que je pouvais me permettre financièrement à cet âge-là, et uniquement avec certains groupes d’amis. De mes 19 à mes 25 ans, je n’ai plus rien pris. Je faisais des études de ­vétérinaire. On buvait de l’alcool en guindaille, mais personne autour de moi ne consommait de la drogue. Ce n’est que plus tard que je m’y suis remise, toujours sous l’influence d’une bande. Au départ, je ne me droguais que le week-end. Puis, j’ai commencé à m’y mettre la semaine aussi. Car ça me donnait un coup de boost pour me remettre de ma gueule de bois. Je prenais de la 3-MMC (une nouvelle drogue de synthèse dont les effets sont comparables à ceux de la ­cocaïne, mais qui est plus abordable, ndlr). On peut commander des pilules très facilement sur Internet. Ca vient d’Amsterdam, et ça arrive directement dans votre boîte aux lettres. C’était rassurant parce que je ne devais pas faire appel à un dealer qui aurait pu couper la poudre, par exemple.

Le problème, une fois qu’un dealer a votre numéro, c’est qu’il vous envoie des messages tous les jours.

Un dealer insistant

J’ai commencé à en prendre ­quotidiennement après avoir vu l’un de mes chats se faire écraser devant moi. Puis, encore plus après le décès de mon père. Personne autour de moi ne se doutait de rien, même pas mon ex-compagnon alors que je ­maigrissais à vue d’œil et que je ­faisais semblant de manger parce que la drogue me coupait l’appétit. J’allais de plus en plus mal et un ami m’a donné le contact d’un dealer pour que je puisse acheter de la cocaïne. Le problème, une fois qu’un dealer a votre numéro, c’est qu’il vous envoie des messages tous les jours pour vous demander comment vous allez, si vous n’avez besoin de rien. Plus tard, quand j’ai voulu me sevrer, j’ai dû changer de numéro même si je garde toujours le sien au cas où.

Durant une descente, j’ai pensé au suicide.

Pensées noires

Au départ, la cocaïne m’a permis de me surpasser. J’en prenais même pour aller travailler. Ça me permettait de surmonter les choses. Mais quand j’étais en descente, j’étais au plus mal. Je remettais tout en cause. Je me sentais nulle. Je pensais au suicide. Alors, je reprenais de la cocaïne et je retrouvais confiance en moi. J’ai trompé mon copain avec un ami que je voyais régulièrement car il me fournissait de la drogue. Sous ­emprise, on ne pense pas aux conséquences de ses actes. On est dans l’instant présent. Quand il a appris la vérité, mon copain m’a quittée et tout a encore plus dégénéré.

Sevrage difficile

Un soir, j’ai décidé de reprendre une latte alors que je saignais du nez. J’ai fait une overdose. J’ai juste eu le temps d’appeler ma sœur pour qu’elle me conduise à l’hôpital. Jusque-là, je pensais être capable d’arrêter du jour au lendemain. Cet épisode m’a permis de comprendre que j’avais un problème et depuis je suis suivie par un psychiatre. ­J’aimerais rejoindre un groupe de ­narcotiques anonymes à Liège, mais je n’ai pas encore eu le courage de le faire. Depuis que je ne consomme plus, tout me semble plus difficile. Même aller faire mes courses ou sortir les poubelles est compliqué. J’ai ­recommencé la natation, mais j’ai l’impression que je n’ai plus ­d’endurance. J’ai mal à la tête et je suis irascible mais je veux tenir bon. Je ne veux pas mourir seule. »

Adeline a subi des abus durant l’enfance. Un traumatisme qu’elle a tenté de surmonter par la consommation d’alcool et de drogue

« J’ai subi des abus de la part de mon oncle à 12 ans. À l’époque, j’avais confié ce secret à un très mauvais psychologue qui m’avait conseillé de me taire pour ne pas créer de ­querelles au sein de la famille. J’ai ­déposé plainte contre mon oncle, il y a 4 ans seulement. Adolescente, j’ai donc tenté d’oublier dans l’alcool. On buvait des bières avec ma ­meilleure amie avant d’aller à l’école, on mettait de l’alcool dans des ­bouteilles en plastique qu’on ­emportait en classe. Je faisais ­semblant de rater le bus pour aller au café avec des copains. J’ai fait mon premier coma éthylique à 15 ans et je ne pense pas que ma mère ait réalisé ce qu’il se passait. Pour elle, c’était juste une bêtise de gamine. Ma mère a changé quand mon papa s’est suicidé quand j’avais 9 ans. Quand mon frère et ma sœur lui ont dit que je cachais des bouteilles ­d’alcool dans la maison, lorsque j’avais 18 ans, elle les a simplement vidées dans l’évier. Elle s’est fâchée, mais je lui ai ri au nez. Ses mots n’avaient pas d’impact sur moi. Lorsque j’ai eu 20 ans, elle m’a foutue à la porte et j’ai été aidée par le CPAS car j’étais toujours aux études.

Quand je buvais, plus rien n’avait d’importance. J’ai commencé à côtoyer le milieu de la drogue.

Case prison

Quand je buvais, plus rien n’avait d’importance. J’ai commencé à côtoyer le milieu de la drogue. On m’a proposé une pilule d’ecstasy en festival et j’ai passé la meilleure soirée de ma vie. Peu de temps après, j’ai découvert les amphétamines et j’ai même commencé à en vendre. À cette époque, je prenais de la drogue et je buvais de l’alcool au quotidien, plus seulement en ­soirée. J’étais complètement accro. Je ne dormais pas, parfois pendant 6 jours d’affilée, je ne mangeais pas, je ne faisais que faire la fête. J’ai compris qu’il y avait un problème quand j’ai commencé à avoir des ­hallucinations. Mon cerveau était complètement déréglé. Je réalisais que j’étais en train de me mettre en danger. J’ai d’ailleurs passé 5 jours en prison parce que je me suis fait arrêter en train de dealer. Jusque-là, j’étais dans le déni total. J’avais ­touché à toutes les drogues, sauf l’héroïne.

Je ne dormais parfois pas pendant 6 jours d’affilée.

Cure de désintoxication

J’ai décidé de reprendre ma vie en main et je suis allée en cure de ­désintoxication pendant 4 mois. Je voulais pouvoir finir mon année scolaire. Je ne savais plus qui j’étais en dehors de la drogue et le sevrage a été compliqué, mais j’ai réussi à arrêter les amphétamines pendant 5 ans. Par contre, j’ai rapidement bu à nouveau de l’alcool. Je ne ­réalisais pas que c’était aussi un ­problème et je crois que je n’étais pas réellement prête à changer puisque je suis ensuite devenue accro à la ­cocaïne. J’avais commencé à travailler donc je pouvais enfin m’en payer. Je bossais et je conduisais sous ­influence. Quand j’ai réalisé que les choses étaient à nouveau en train de dégénérer, j’ai tout quitté et je suis partie vivre en Australie. J’étais ­occupée tout le temps, je ­faisais des rencontres et je ne pensais plus à la drogue. Je buvais encore de temps en temps, mais modérément.

L’amour par-dessus tout

Je suis rentrée en Belgique au ­moment du confinement que j’ai très mal vécu. Je ne respectais aucune règle et je me commandais des ­pilules sur Internet. À la fin de la ­pandémie, quand on a pu sortir à nouveau, j’ai repris de la cocaïne. J’ai frôlé l’overdose plusieurs fois. J’avais 10.000 € de dettes à cause de la drogue. Depuis le mois de ­septembre, j’ai décidé de me ­reprendre en main. Je suis suivie en centre de désintoxication de jour, mais la tentation est très forte quand je rentre à la maison le soir. J’ai rechuté durant les Fêtes, mais je suis abstinente depuis. Je n’arrive toujours pas à supprimer le numéro de téléphone de mon dealer, mais j’ai rencontré quelqu’un et j’ai envie de me battre pour elle, pour un jour peut-être fonder une famille. L’envie de consommer est toujours là, mais je crois que l’accepter fait partie de mon rétablissement. Ma sœur m’a demandé d’être la marraine de son enfant et j’en suis très fière car elle ne l’aurait sûrement pas fait à une époque. »

7 questions qu’on se pose sur l’addiction

Le Docteur Véronique Godding et la psychologue Ozge Yavas, toutes 2 spécialistes de l’addiction au CentrEmergences, ont répondu à nos questions.

1) Y a-t-il une différence entre la dépendance et l’addiction?

« On peut être dépendant d’un ­médicament dont on a besoin pour vivre, par exemple, nous explique le Dr. Godding. Mais, on parlera ­d’addiction quand la personne n’a plus de contrôle sur l’utilisation du produit, l’utilise de façon compulsive, comme par réflexe, et ressent des sentiments négatifs lorsqu’elle ne consomme pas. On tombe dans ­l’addiction quand on consomme de plus en plus, non plus pour ressentir de l’euphorie, mais pour ne plus être confronté aux effets négatifs liés à la redescente. »

2) Sommes-nous tous égaux face à la dépendance?

« Non. Il y a des prédispositions ­génétiques qui peuvent rendre ­l’individu plus ou moins vulnérable face à l’addiction, nous explique Ozge Yavas. Mais des facteurs individuels – comme la ­personnalité, l’anxiété, le manque d’estime de soi, la difficulté à ­communiquer, à résoudre les ­problèmes du quotidien, l’instabilité, la dépression, la timidité, les réactions émotionnelles excessives, le ­tempérament, l’impulsivité – et ­environnementaux – comme le contexte socio-­économique et ­familial dans lequel on grandit, les ­fréquentations – peuvent aussi avoir un impact. Les événements ­vécus dans le passé, les ­traumatismes, la façon dont la ­personne les a ­intériorisés, peuvent aussi changer notre rapport à la dépendance. »

3) Les problèmes d’addiction commencent-ils toujours à l’adolescence?

Les premières expériences d’un ­individu avec une substance nocive ont souvent lieu à l’adolescence dans un contexte récréatif. « C’est une ­période de grand changement, ­poursuit Ozge Yavas. On veut goûter à l’interdit, tester ses limites, se ­détacher de la cellule familiale. On est plus influençable. D’un point de vue neurologique, le cerveau n’est pas encore arrivé à maturation et la consommation à cet âge-là va avoir plus d’impact au niveau cérébral. » Selon Sciensano, 44 % des étudiant·e·s ont déjà touché au cannabis. 1,5 % de la population ­générale a consommé de la cocaïne au cours de la dernière année. Cette drogue touche plus ­spécifiquement les 25-34 ans.

4) Comment devient-on accro?

« Lorsqu’on décide pour la première fois de prendre une substance, nous explique le Dr. Godding, c’est le cortex préfrontal, la partie du cerveau qui prend des décisions, qui nous pousse à l’acte. La consommation du produit va ensuite activer tout un réseau de connexions nerveuses et il va y avoir une libération de dopamine, qui est le neurotransmetteur du bien-être, du plaisir. Elle va activer le système de la récompense et éteindre celui du stress. La personne qui consomme de l’alcool ou de la drogue se sent moins anxieuse, plus ­détendue, ce qui la pousse à réitérer l’expérience. On peut aussi secréter de la dopamine en faisant du sport, en mangeant du chocolat ou en ­obtenant des likes sur Instagram, mais avec la drogue et l’alcool, l’effet est immédiat et ­nettement plus ­intense, ce qui ­déséquilibre les ­différents systèmes du cerveau qui, une fois que ce niveau de dopamine artificiel redescend, peut vous plonger dans un état ­dépressif. La vie n’a plus de sens, vous perdez confiance en vous. »

5) Certaines drogues sont-elles plus addictives que d’autres?

« Moins de 10 % des personnes qui consomment de l’alcool vont devenir accro », explique le Dr. Godding. « À l’inverse, il suffit de consommer de l’héroïne 2 ou 3 fois pour être accro. » Parmi les substances les plus ­addictives, le médecin cite aussi la nicotine et la kétamine. »

6) L’addiction est-elle une maladie?

« L’addiction est une maladie ­chronique, explique encore le Dr. Godding. Tous les circuits ­cérébraux de la dépendance peuvent être éteints. Dans certains cas, par des médicaments, et souvent par un accompagnement cognitivo-­comportemental, mais on ne peut pas enlever ces circuits de la tête de quelqu’un définitivement. Ce qui ­explique pourquoi une personne qui arrête de fumer pendant 10 ans, si elle refume 1 seule cigarette, peut se ­remettre à fumer les mêmes ­quantités qu’avant du jour au lendemain. »

7) Peut-on guérir une addiction?

« La rémission complète est rare, ­précise la psychologue Ozge Yavas. Mais on peut apprendre à vivre avec cette maladie chronique. Il y a souvent un événement de bascule qui donne envie à la personne de se soigner. Un accompagnement ­médical et psychologique est ­nécessaire pour, d’une part, atténuer les symptômes liés au sevrage et, d’autre part, trouver des stratégies d’adaptation car l’individu a appris à répondre à certains événements ou émotions en consommant. On peut faire le parallèle avec le nouveau-né qui est accro à sa mère et qui, au cours de sa vie, doit quitter cet état de dépendance en trouvant des ­stratégies qui lui permettent de ­gagner en autonomie. Dans un ­premier temps, ce sera une tétine ou un doudou, par exemple. »

Infos: Centremergences.be.

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