Voici une étude qui risque de susciter le débat chez les propriétaires de boule de poils: elle démontre qu’un attachement trop fort à un animal de compagnie serait le signe d’un trouble de l’attachement (oups).
Une récente étude relayée par notre confrère du Vif Weekend et publiée dans la revue BMC Psychiatry nous apprend que les personnes très attachées à leur animal de compagnie sont plus susceptibles de souffrir d’un trouble du comportement et plus spécifiquement de troubles de l’attachement.
Pour arriver à cette conclusion — qui rend tout de suite moins romantique notre lien avec Moustache — les chercheurs de l’Université de Sarre ont mené une enquête auprès de 610 propriétaires de chiens, mais majoritairement des femmes âgées de 18 à 73 ans. Les participant·e·s ont dû compléter divers questionnaires permettant d’évaluer leur état de santé mentale ainsi que le type de liens qu’ils développent en général. En décortiquant les réponses, les scientifiques ont trouvé un lien entre le fait d’être attaché·e à son chien et les signes de troubles mentaux et de détresse émotionnelle.
Une stratégie compensatoire
L’étude va même plus loin en souligna que ce lien intense avec un animal compagnie démontre un manque de confiance en les autres et une peur d’être rejeté·e ou mal aimé·e. L’attachement à son animal à quatre pattes serait ainsi une stratégie d’attachement pour compenser la difficulté à s’attacher à d’autres humains. Une difficulté provenant d’un manque de sécurité affective durant l’enfance.
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