CHRONOWORKING: quelle est cette méthode qui promet d’améliorer le bien-être au travail
Et si le “chronoworking” devenait la norme dans le milieu du travail? Que peut nous apporter cette méthode de travail pas si nouvelle que cela, mais qui pourrait être remise au goût du jour en 2024?
Notre façon de travailler a drastiquement changé ces dernières années. Imposé à une partie de la population durant la pandémie, le télétravail demeure une habitude pour certain·e·s salarié·e·s et indépendant·e·s qui partagent leur temps de travail entre le bureau et leur maison. Sans compter celles et ceux qui trouvent de l’inspiration et de la motivation dans les espaces de coworking.
On constate également l’émergence de tendances telles que le “chronoworking”. Dernière venue dans le monde professionnel, cette méthode consiste à adapter ses horaires à son rythme circadien, rapporte le magazine Forbes. Pas question, ici, de travailler de 9h à 17h, l’essentiel est d’adapter son temps de travail aux moments où l’on est le·la plus productif·ve, en respectant son horloge biologique.
Respecter son horloge biologique
Il s’agit “d’une évolution naturelle pour le bien-être et la flexibilité en matière de travail”, commente Ellen Scott, journaliste à l’origine du terme “chronoworking”. En 2024, “nous allons examiner plus en profondeur la façon dont nos horloges biologiques et les baisses et augmentations naturelles d’énergie devraient définir notre horaire de travail”, ajoute-t-elle.
Selon une étude menée par la firme Adobe sur l’avenir du temps de travail, le créneau horaire durant lequel nous sommes les plus productif·ve·s varient entre les générations. Les Boomers, né·e·s entre 1946 et 1964, par exemple, seraient pleinement satisfait·e·s par un shift traditionnel de 9 à 17, tandis que la Gen Z, née entre 1997 et 2012, serait plus productive entre 18h et 3h du matin.
Moins de fatigue, moins d’épuisement
Quoi qu’il en soit, que vous aimiez travailler de jour ou que vous vous complaisiez dans un travail plus tardif et/ou nocturne, l’essentiel est d’être en accord avec soi-même, et ce, pour favoriser son bien-être au travail. “Quand vous respectez les schémas naturels de votre corps et que vous travaillez en harmonie avec eux, vous êtes moins susceptible de ressentir de la fatigue, de l’épuisement et d’autres effets négatifs liés au dépassement de vos limites”, souligne le HuffPost, rapportant les paroles d’experts.
Bien sûr, le “chronoworking” ne correspondra pas à tous les emplois. Pensez aux magasins, par exemple, qui sont ouverts à des heures bien précises. En revanche, dans certains milieux, les patron·ne·s d’entreprise peuvent plus facilement adapter les horaires de leurs salarié·e·s pour que celles-ci et ceux-ci donnent le meilleur d’elles·eux-mêmes au travail.
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