Une récente enquête australienne publiée dans la revue scientifique Human Fertility s’est intéressée aux jeunes adultes conçus par PMA (Procréation Médicalement Assistée) et à leur qualité de vie. Et celle-ci s’avère meilleure que la moyenne!
L’étude a analysé des données recueillies auprès de 193 jeunes issus de la PMA, et 86 conçus naturellement nés dans l’État de Victoria en Australie. Les participant·e·s ont été suivi·e·s entre l’âge de 18 et 28 ans et de 22 à 35 ans.
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Que sont devenus les enfants issus de la PMA?
Jusqu’à présent, les études scientifiques en lien avec la PMA se concentraient sur les nouveau-nés. Des risques accrus d’un poids faible et de prématurité ou encore d’incidence sur le développement neurologique avaient été pointés du doigt. L’enquête publiée le 22 mars dernier dans la revue Human Fertily s’intéresse plutôt aux bébés-éprouvettes après l’adolescence. Et, bonne nouvelle, leur état de santé est jugé plutôt bon.
Les chercheurs se sont basés sur différentes critères afin de mesurer la qualité de vie des jeunes adultes: le physique, le bien-être psycho-social, le développement des relations sociales, l’environnement... Conclusion: les personnes issues de PMA seraient mieux dans leur peau, plus épanouies sur le plan physique, émotionnel et financier que celles ayant été conçues naturellement.
D’après les scientifiques, l’investissement des parents, mis à rude épreuve, lors d’un processus de PMA, jouerait un rôle fondamental dans l’éducation et le développement de leur enfant. Devenus adultes, les bébés-éprouvettes auraient une qualité de vie plus élevée et une meilleure relation avec leurs parents que les bébés “couette”.
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