On s’est toutes déjà posé la question au moins une fois. Parfois, ce sont d’autres qui nous y confrontent involontairement (“on dirait ta mère!”). Est-ce que je ressemble à ma mère ou pas?
La réponse est oui, en tout cas en partie. Car qu’on s’entende bien ou mal avec elle, on a bel et bien toutes quelque chose en nous de notre mère, qu’on le veuille ou non. Déjà, pour la simple raison qu’on ne peut pas échapper à ce qui nous a été transmis. De nos parents, nous héritons des valeurs, des idéaux, des croyances mais aussi des peurs, des interdits, des non-dits, des représentations et des tas d’autres choses qui nous conditionnent souvent inconsciemment et qui constituent la base à partir de laquelle nous nous construisons.
Une relation compliquée
Dans ce processus, la relation mère-fille est encore plus particulière. Déjà, nous sommes du même sexe. Ce rapport en miroir produit parfois une relation compliquée, entre haine et amour, fusion et séparation, disputes et réconciliations, tendresse et maladresses… mais aussi indifférence ou rejet pour certaines. A la fois on voudrait ressembler à notre mère, qui reste notre modèle, et en même temps on n’a surtout pas envie de lui ressembler parce que ses défauts nous énervent, qu’on veut s’affranchir, se construire différemment ou en opposition.
Un sacré héritage
Preuve de cette ambivalence, autant vous pouvez vous permettre de critiquer votre mère, autant vous ne supportez pas que quelqu’un d’autre le fasse! Et malgré tout, sans vous en rendre compte, comme elle, vous êtes devenue maniaque (alors qu’ado, cela vous énervait). Ou susceptible. Ou superstitieuse. Ou stressée. Ou passionnée d’expos. Ou alors elle vous a transmis sa passion pour Indochine ou Michel Sardou? Bref, quoi qu’il arrive, il vous sera difficile de vous détacher complètement de l’héritage de votre maman…
Et vous, ressemblez-vous (ou non) à votre mère? Que vous a-t-elle transmis? Qualité dont vous êtes fière ou au contraire défaut dont vous vous seriez bien passé?
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