““Je suis épuisé·e””, le livre pour se prémunir du burn-out
Après le génial “Mon cerveau est hyper”, Cathy Assenheim nous livre un guide complet pour gérer l’anxiété, le surmenage et le burn-out. Un véritable outil de survie qui devrait se retrouver dans toutes les mains.
Parmi les croyances qui ont la vie dure, il y a celle qui fait de nombreux dégâts: le burn-out est une excuse toute faite pour arrêter de travailler. On ne le répétera jamais assez, du surmenage au burn-out total, il n’est pas question ici de volonté qu’on peut nourrir à coup de “ça va aller” ou d’excuse toute faite pour mener la dolce vita. Le burn-out est une maladie créée par une réaction physiologique de notre corps et contre laquelle le bon vouloir n’aura aucune portée. Pour mieux comprendre toutes ces notions, Cathy Assenheim s’est essayée à l’exercice difficile de la vulgarisation scientifique dans son nouveau livre. Et c’est une pure réussite. De ses explications claires et éclairantes mais aussi concises que nécessaires aux nombreux outils proposés pour se prémunir et vaincre le burn-out, “Je suis épuisé·e” risque bien de devenir le nouvel ouvrage de référence sur l’épuisement.
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Comprendre les mécanismes de l’épuisement
Alors que nos quotidiens sont de plus en plus remplis, rythmés par une cadence effrénée, on aurait tendance à se dire quand les premiers signes d’épuisement guettent – encore faut-il être capable de les repérer – qu’on va “se reposer”. Mais comme l’explique Cathy Assenheim, demander à un cerveau en surchauffe de revenir au calme plat est impossible. Raison pour laquelle une semaine de vacances de temps en temps ne vous retapera pas pour une rentrée en fanfare. L’épuisement ne se déclare pas en deux jours. Il s’agit d’un mécanisme beaucoup plus sournois qui s’installe insidieusement parfois des années avant la crise de trop plein. Résultat: un beau jour, le corps craque et ne peut plus fonctionner du tout. Ce qui peut créer de l’incompréhension, tant pour la personne concernée que pour son entourage. “Hier encore tout allait bien” pensent-ils. C’est qu’en plus, le burn-out, niveau le plus élevé de l’épuisement, a tendance à toucher des personnes extrêmement dévouées à leur travail, personnes qui seront bouffées par la culpabilité de ne plus répondre à ce qu’on attend d’elles et par conséquent à traîner ce fléau sur le long terme. Tout simplement parce que leur cerveau ne leur laisse aucun répit. Cathy Assenheim explique également que le burn-out ne touche pas forcément le milieu du travail, preuve en est qu’il s’agit bien d’une maladie physiologique; son plus jeune et son plus vieux patient ayant respectivement 8 et 91 ans.
Un programme de 8 semaines pour reprendre le contrôle
Au-delà d’une compréhension profonde des phénomènes produits dans notre corps lorsque l’épuisement se manifeste, Cathy Assenheim nous offre un véritable programme multidisciplinaire pour reprendre le contrôle tant sur notre corps que sur notre esprit. Réguler le système nerveux, calmer l’anxiété, gérer les émotions, améliorer les troubles du sommeil, optimiser l’alimentation, voilà autant de pôles de prise en charge qui sont accompagnés de clés pour communiquer avec l’entourage et protéger son énergie.
Grâce à ce livre complet et accessible, vous trouverez des clés qui vous seront utiles tant pour vous que pour votre entourage en difficulté. Les différents outils parleront particulièrement aux personnes hypersensibles et sujettes à l’anxiété. Un condensé de conseils et de bienveillance à se procurer dès aujourd’hui en librairies. Et pour conclure en reprenant les mots de l’autrice: “si vous écoutez votre corps lorsqu’il chuchote, vous n’aurez pas à l’entendre crier”.
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