La procrastination serait inscrite dans nos gènes
Votre phrase préférée? "Je le ferai demain". Et quand vous devez rendre un travail, vous attendez le dernier moment, la dernière heure, voire la dernière minute avant de commencer à stresser et à cravacher toute la nuit. Oui, vous êtes officiellement une procrastinatrice. Mais selon une étude de l'Université du Colorado, cette fainéantise serait inscrite dans votre patrimoine génétique.
La faute de notre patrimoine génétique
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont questionné des candidats idéaux pour ce genre d'étude: 181 vrais jumeaux et 166 faux jumeaux. Ils leur ont posé des questions sur leur capacité à se fixer des buts et à y parvenir, sur leur tendance à reporter tout au lendemain et sur leur impulsivité. Résultat: ils ont constaté que la procrastination était inscrite dans les gènes. Aucun des jumeaux n'étaient procrastinateur sans que l'autre ne le soit.
Le lien entre impulsivité et procrastination
L'étude a également établi une connection entre procrastination et impulsivité. En gros, ceux qui succombent à la procrastination agiraient de manière plus impulsive et spontanée. Ces personnes favoriseraient les récompenses et le plaisir direct, à court terme (gagner à 2048, regarder directement l'épisode suivant de Game of Thrones...), par rapport aux récompenses à plus long terme (le plaisir d'avoir terminé un travail à temps et de pouvoir profiter d'une nuit sans stress).
Vous avez désormais une excuse pour procrastiner tranquillement. Mais n'oubliez pas que cet article ne va pas écrire votre mémoire, ni faire le ménage à votre place.
Par ici les déesses de la procrastination:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici