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Les secondes histoires d’amour sont-elles plus stables que les premières?

Bonne nouvelle, les princes charmants seraient plus nombreux que prévu! Selon une étude publiée ce lundi 18 juillet par l’Union internationale pour l’étude scientifique de la population en France, “les secondes unions sont devenues plus stables que les premières”.  

Amour, toujours? 

Bien sûr, il y a plusieurs manières d’interpréter les résultats de cette étude. La vision pessimiste dirait que le premier amour dure toujours, quoique de plus en plus rarement. Et la vision optimiste serait qu’une première rupture conjugale n’empêche pas de refaire sa vie. Que du contraire. Par ailleurs, on précise que les données utilisées dans cette étude ne mentionnent pas l'homosexualité. 

 

Évolution du comportement relationnel

Spécialiste de la fécondité et du couple en Europe, la démographe Eva Beaujouan a analysé les cheminements de 4.464 femmes âgées de 25 à 70 ans. Toutes provenant du panel d’une étude réalisée en 2005 sur les relations familiales et intergénérationelles, ce qui permet l’examen sur un temps long.

 

Les premières unions évoluent et se défont plus rapidement. Les secondes unions étaient auparavant plus fragiles que les premières, notamment en raison de la présence d’enfants issus du premier mariage.

 

Plus de temps et d’expériences

Si les difficultés d’organisation liées à la présence d’enfants nés d’un premier lit continuent d’accroître le risque de séparation, les expériences précédentes des partenaires seraient profitables pour la continuité de leur couple.

 

"Quand on observe les couples aux caractéristiques comparables, par exemple mariés ou concubins, ou ayant conçu des enfants ensemble ou non, les secondes unions apparaissent même plus stables”, selon Eva Beaujouan. 

 

Changement du mode de vie

Tandis que les unions précoces et durables étaient autrefois la norme, les ruptures sont aujourd’hui de plus en plus fréquentes. Les jeunes couples ne font pas forcément d’enfants et se séparent donc plus aisément. 

 

Dans son étude, la démographe poursuit:

 

L’allongement des études modifie les expériences. Les jeunes n’ont plus les mêmes attentes. Ils peuvent vivre avec quelqu’un pendant la durée des études, et construire leur vie ensuite avec quelqu’un d’autre.

 

Bien que les évènements qui se déroulaient lors de la première union peuvent avoir désormais lieu lors de la deuxième, mieux vaudrait ne pas multiplier les tentatives. Selon les travaux de la démographe, les troisièmes et quatrièmes unions peuvent être aussi fragiles que les précédentes. 

 

Mariage et cohabitation en Belgique

De 2013 à 2014, le nombre de mariages en Belgique a augmenté de 5% et c’est durant l’été que les couples décident le plus souvent de se passer la bague au doigt. Quant à la cohabitation légale, les chiffres se tassent. Selon le Registre national, près de 80.000 personnes ont fait une déclaration de cohabitation légale en 2014. Soit, 1,3% de moins qu’en 2013. 

 

 

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Crédit: Caro Line.

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