Mother F*cking Stories, le Twitter décomplexant, avec ou sans enfants
Si vous êtes mère, tout le monde déborde de “conseils bienveillants” pour vous expliquer comment éduquer vos mini-humains. Si vous n’en avez pas encore, tout le monde déborde de “questions bienveillantes” pour savoir pourquoi vous n’avez pas encore accompli le “miracle de la vie”. Dans les deux cas, allez faire un tour sur Mother F*cking Stories, ça vous fera un bien fou.
Le credo de ce compte Twitter aussi drôle que décomplexant? “Recueil de moments qui ont marqué vos vies sans envies d’enfants, vos grossesses et vos vies de parents”. Des histoires vraies, vraiment pénibles, vraiment drôles aussi, qui font autant ricaner que grincer des dents selon qu’on s’identifie ou non à la situation. En s’adressant à tous les adultes, et pas seulement la catégorie des “avec” ou “sans” enfant, Mother F*cking Stories crée un sanctuaire virtuel où accoucher de ces remarques qu’on traîne comme des poids morts, et qui s’appliquent à toutes et à tous, de la jeune maman en plein accouchement à la femme qui ne veut pas d’enfants, merci, mais pas besoin de lui faire la leçon pour autant. Extraits choisis.
Une sage-femme à une jeune maman, sur son périnée :
"Eh ben, je m’attendais pas à un tel chantier."Ah parce que d'habitude après 9 mois de grossesse et l'expulsion d'un bébé t'en vois des fermes et souriants ? C'est pour une amie, elle voudrait savoir.
— Mother F*cking Stories (@MotherFStories) April 24, 2019
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Une femme, à son amie enceinte :
"Le plus important c’est vraiment de prendre le moins de poids possible. Tu ressembleras à rien sinon."Zut alors je croyais que c’était la santé du bébé le plus important. J’ai du sauter une page du Laurence Pernoud.
— Mother F*cking Stories (@MotherFStories) April 22, 2019
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Un jeune papa à sa cousine :
"- T’as 34 ans, faudrait quand même que tu t’y mettes non si tu veux des gosses ?
– Non mais j’en veux pas.
– Ah ben ça c’est la réponse typique des meufs sans mecs."Oh ben Paulo sois pas aigri, t'en referas des grasses mat' un jour.
— Mother F*cking Stories (@MotherFStories) April 16, 2019
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Avec un ton mordant et furieusement drôle, la personne qui se cache derrière le compte commente les petites ignominies quotidiennes qui font mal, et ça fait du bien. Et de souligner, pince-sans-rire, suite au témoignage d’une jeune maman, levée toutes les 2h pour nourrir le bébé et à qui son compagnon demande au réveil si le petit a fait du bruit que “l’ouïe se perdrait pour un grand nombre de personnes dormant aux côtés d’une femme allaitante. Des chercheurs sont sur le dossier”. Ou encore, à une mère recommandant à sa fille enceinte de ne surtout pas marcher “en canard” parce que ce n’est “pas élégant”: “bien sûr maman, et pareil pour l’accouchement, je le ferai les jambes croisées en mode belle gosse”.
Conversation entre hommes au travail :
"- J’en peux plus mon fils dort trop mal la nuit.
– Si tu voulais dormir la nuit, fallait pas faire n’importe quoi avec ta teub. Regarde moi ma femme je l’ai bien choisie : mon fils dort."Tic tu feras gaffe, on dirait que Tac vire miso.
— Mother F*cking Stories (@MotherFStories) April 12, 2019
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Une connaissance à une maman :
"- Comment vous faites pour la crèche ?
– Mon mari la dépose et moi je vais la chercher.
– Estime toi heureuse, t'as déjà tellement de chance qu’il arrive à trouver le temps de faire ça."Mais grave faudrait limite envisager de le rémunérer.
— Mother F*cking Stories (@MotherFStories) April 8, 2019
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Un anesthésiste à une femme enceinte :
"Vu votre poids y'aura pas de miracle pour la péridurale hein, vous êtes beaucoup trop grasse du dos, fallait limiter les frites pendant la grossesse."Oh ben Patrick sois pas une grosse merde, on t'en ramène la prochaine fois des frites.
— Mother F*cking Stories (@MotherFStories) March 26, 2019
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À l’aide de ses petits commentaires bien sentis, Mother F*cking Stories rappelle qu’après avoir pleuré un coup quand même, mieux vaut toujours en rire, parce que la bêtise humaine est décidément universelle, et les piques que se prennent le voisin ou la voisine sont tout aussi vertes que les nôtres. Bonus: la lecture quotidienne du compte permet d’avoir une répartie sous le coude en cas de remarque pénible ou de conseil non sollicité.
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