Mourir d’un chagrin d’amour, c’est possible
C'est à Baltimore, aux États-Unis, que le Docteur Ilan Wittstein mène ses recherches depuis 1999 et qu'il a étayé sa thèse du "syndrome du cœur brisé".
Un syndrome lié au stress
Il s'agirait d'une cardiomyopathie due à un très grand stress. Elle a tout l'air d'un infarctus car les patients se plaignent d'une douleur à la poitrine et d'un affaiblissement général. Mais contrairement aux personnes ayant une crise cardiaque "classique", ici, les artères coronaires sont en parfait état. L'autre différence réside dans le fait que ceux qui se remettent de cette maladie n'en gardent aucune séquelle.
Cœur paralysé
Face à un choc émotionnel important, le cerveau envoie un signal aux glandes surrénales qui libèrent de l'adrénaline pour répondre aux agressions. Résultat: certains vaisseaux se contractent et le cœur accélère sa cadence. Mais dans certains cas, le stress est si grand que les glandes surrénales libèrent trop d'adrénaline, ce qui paralyse notre petit cœur chéri.
Les femmes sont les plus touchées
Ce sont les femmes ménopausées qui ont le plus de risques de connaître le "syndrome du cœur brisé". Suite au déclin hormonal, leur cœur est moins protégé par les œstrogènes et donc plus sensible.
Mais pas de panique!, ces cas sont causés par un stress énorme et une grande déception liée à la perte d'un être cher (la mort du conjoint dans la plupart des cas étudiés).
Et il est bien sûr évitable si l'on évacue sa tristesse en échangeant avec un professionnel ou que l'on pratique des exercices de cardio pour maîtriser son stress, par exemple.
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