PositiveMinders veut mettre fin à la psychose autour de la schizophrénie

Et plus précisément, sur un des aspects les plus stigmatisés (et les plus impressionnants) de la schizophrénie: les délires psychotiques. Ainsi que le rappelle PositiveMinders, la schizophrénie est un trouble psychique méconnu qui touche 1% de la population, sans distinction de pays et de milieu social. La maladie se manifeste principalement au début de l’âge adulte (entre 15 et 25 ans), d’où l’importance d’un dépistage et d’une prise en charge précoces, et évolue le plus souvent par épisodes. Elle se caractérise par un ensemble de symptômes très variables : les plus marquants sont les délires et les hallucinations, même si les plus invalidants sont souvent le retrait social et les difficultés cognitives. Les personnes qui développent une schizophrénie ont une fragilité biologique (cerveau et corps), mais aussi elles ont été soumises à des stress environnementaux. Si chez nous, une personne sur 100 est atteinte de la maladie, on estime toutefois que 30% des personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas suivies, et ce alors même que dans 80% des cas, les symptômes s’améliorent lorsqu’ils sont traités. Des symptômes qui englobent notamment les délires psychotiques.

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Combattre la souffrance liée à la schizophrénie

“Le délire est une perte du sens de la réalité, se manifestant par des convictions erronées et envahissantes, auxquelles la personne qui le vit semble adhérer fortement. Le délire est un phénomène fréquent (8% de la population) qui ne nécessite pas toujours, en lui-même, des soins (cf. complotisme, superstition, pensée magique). Dans le cas de la schizophrénie et d’autres psychoses, même si généralement le symptôme s’exprime de façon discontinue, le délire crée chez le patient une grande souffrance et a des conséquences sur son quotidien (anxiété, retrait social, troubles du sommeil, conduites à risque, etc.)” explique-t-on du côté de chez PositiveMinders, qui a lancé les premières Journées de la schizophrénie il y a 17 ans déjà.

Les idées délirantes cherchent souvent une validation dans la réalité du plus grand nombre. Bien souvent, l’entourage n’arrive pas à trier ce qui appartient à la réalité et ce qui fait partie du délire. De plus, le délire est influencé par la culture et l’époque. Ainsi, dans les années 70, les extraterrestres apparaissaient souvent ; dans les années 80, c’était le paranormal, puis la transmission de la pensée ; plus récemment, la mort ou l’espionnage et actuellement la COVID-19.”

Et de souligner que “pour l’entourage, la psychoéducation et l’appui des associations dès la survenue de la maladie sont aussi des solutions bénéfiques, car elles permettent de faire comprendre les symptômes dès leur apparition, d’adapter le soutien et de prendre du recul. Le patient bénéficie ainsi d’un accompagnement adapté hors du cadre médico-social, ce qui accélère l’alliance thérapeutique du patient avec les professionnels”.

Pour réduire la stigmatisation autour des délires des psychotiques, PositiveMinders a imaginé la campagne “The Most Incredible Shop”, une boutique en ligne sur laquelle acheter bloqueur d’ondes ou encore détecteur de mensonges miniature. “Nous avons voulu vous attirer par ce qui, dans la vie réelle, vous effraierait. Le délire est fascinant mais fait souvent souffrir. Heureusement, il se soigne !” explique Jean-Christophe Leroy, président de PositiveMinders. Qui a élargi son champ d’action depuis 2020 à tous les troubles psychiques. Pour découvrir l’association, suivre un de ses wébinaires ou trouver des informations, rendez-vous ici. Et pour faire votre “shopping” sur leur incroyable boutique en ligne, il faudra patienter jusqu’au 6 mars 2021.

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