La mémoire fonctionne à l’aide des cinq sens et évolue tout au long de la vie grâce aux expériences, aux émotions et au temps qui la construit. Connaître les caractéristiques de notre mémoire peut permettre de mieux la maîtriser et ainsi l’entretenir et l’exploiter davantage.
Les neuroscientifiques ont mis en exergue trois catégories différentes de mémoire. Tout d’abord la mémoire visuelle, qui permet de retenir plus facilement ce qu’on voit. Ensuite la mémoire auditive qui s’attarde sur ce qu’on entend et enfin la kinesthésique, qui s’aide de ce qu’on ressent pour mieux retenir les informations. Il est en parallèle important de comprendre que chaque personne a une mémoire unique et que ces catégories peuvent ne pas correspondre à tout le monde ou justement se combiner entre elles.
La mémoire visuelle ou photographique
C’est l’un des types les plus répandus chez les humains car la société dans laquelle nous vivons se veut de plus en plus visuelle, depuis l’apparition des médias et des réseaux sociaux. Celle-ci permet ainsi de retenir plus facilement les couleurs, les visages ou encore les formes. Les personnes qui ont ce type de mémoire ont besoin de lire et de voir pour mieux apprendre, car sans visuel, elles ont du mal à se concentrer. Il est alors conseillé de surligner, dessiner ou encore créer des cartes mentales afin d’utiliser au maximum les capacités de mémoire du cerveau. Dès l’Antiquité, les orateurs grecs et romains ont élaboré une technique appelée le palais mental qui permet aux personnes ayant une mémoire visuelle de retenir plus facilement, notamment de longs textes. Ce palais mental consiste, lors de l’apprentissage, à associer une nouvelle information à un lieu ou une personne qu’on connaît.
La mémoire auditive
Une personne plus sensible aux sons, qui repère par exemple rapidement un bruit parasite, peut être dotée d’une mémoire auditive. Cette dernière adore la musique et en écoute pour se concentrer plus facilement lors d’une séance d’étude. La mémoire auditive est considérée comme « la plus facile à gérer » car suivre un cours ne dépend alors que de l’écoute. Il est conseillé pour cette catégorie de s’enregistrer et ensuite de s’écouter, lire à voix haute ou encore d’expliquer à quelqu’un d’autre le contenu à retenir, car les sons stimulent beaucoup plus la mémoire.
La mémoire kinesthésique ou motrice
Ces personnes ont besoin de bouger, manipuler des objets ou encore marcher pour assimiler facilement de nouvelles informations. La mémoire kinesthésique apprend ainsi avec le corps, le mouvement et l’action. En général, ce sont des gens qui adorent pratiquer un sport et ont du mal à rester concentrés face à un cours peu interactif. Pour mieux optimiser la mémoire motrice, il est conseillé d’apprendre en marchant ou en jouant, de refaire régulièrement un exercice dans lequel on éprouve des difficultés en associant un objet qu’on a devant soi au concept qu’on tente d’apprendre. En ce qui concerne un enfant de type kinesthésique, acheter un tableau à fixer au mur peut être une bonne idée pour l’aider à réviser.
Évaluer sa catégorie
Si vous ne vous êtes pas retrouvé dans les descriptions détaillées précédemment, de nombreux tests existent pour déterminer quel type de mémoire on possède, à l’image de celui-ci. À noter comme dit ci-dessus que deux ou même trois des catégories peuvent correspondre à une personne.
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