Le TDAH n’est pas l’apanage des garçons hyperactifs. En réalité, de plus en plus de femmes découvrent qu’elles sont atteintes de TDAH à un stade avancé de leur vie, mais qu’est-ce que ce trouble, comment le reconnaître et en faire un atout ?
Qu’est-ce que le TDAH?
Le TDAH ou trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité est un trouble neuro-biologique du développement qui provoque des problèmes d’attention et d’hyperactivité ou d’impulsivité. La psychologie humaine étant très complexe, il n’existe pas de frontière claire entre ce qu’est le TDAH et ce qu’il n’est pas. En fait, on ne découvre pas le TDAH par des tests médicaux, tels qu’une prise de sang ou un scanner cérébral. Il s’agit d’un diagnostic basé sur 3 symptômes: l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Ces symptômes ne posent pas seulement des problèmes au travail ou à l’école, mais affectent aussi le quotidien. Les personnes ayant un TDAH ne peuvent pas se concentrer longtemps sur une tâche, parviennent difficilement à les terminer, sautent d’une tâche à l’autre, sont constamment en mouvement, sont impatientes et/ou compulsives.
Une chose est sûre: le TDAH n’est pas un diagnostic inventé. Il est bien réel, mais il n’est pas noir ou blanc. Il s’agit d’une échelle, tout comme d’autres troubles. Le problème, c’est que tout le monde expérimente quelques caractéristiques de cette échelle, ce qui ne veut pas dire que tout le monde souffre de TDAH. Et si vous souffrez de TDAH, vous n’êtes pas automatiquement comme toutes les autres personnes atteintes de TDAH. Il s’agit d’une maladie très personnelle. Le TDAH peut aussi être confondu avec d’autres troubles. Par exemple, l’anxiété et le TDAH sont liés, car on ne peut pas se concentrer lorsqu’on est anxieux·se. Par conséquent, certains diagnostics peuvent être confondus. C’est au psychiatre qu’il incombe de déterminer exactement où se situe le « problème ».Contrairement à ce que la plupart des gens croient savoir, les stéréotypes sont souvent erronés. Le TDAH ne rend pas moins intelligent et n’a rien à voir avec des facteurs environnementaux tels que les jeux vidéo ou l’éducation. Il a tout à voir avec vos gènes. Les personnes qui en souffrent naissent avec. Il est vrai que le TDAH, en tant que diagnostic psychiatrique, peut entraîner des problèmes. Par exemple, les personnes atteintes de TDAH sont plus enclines à consommer des drogues et à prendre des risques en raison de leur manque de dopamine, mais le TDAH ne doit pas être considéré comme quelque chose de négatif. Il faut juste se rendre compte que si l’on présente ces caractéristiques, on est plus vulnérable à certaines choses et qu’il est donc préférable d’y être très attentif·ve.
Les personnes atteintes de TDAH sont d’excellentes gestionnaires de crise.
Les femmes et le TDAH
Bien que le terme « TDA » ne soit plus aussi courant et qu’il soit simplement considéré comme une sous-forme du TDAH, l’hyperactivité représente la plus grande différence entre les hommes et les femmes. En effet, l’image stéréotypée du TDAH est celle d’un garçon hyperactif qui perturbe la classe et est donc remarqué par les enseignant·e·s. Le TDAH se manifeste différemment chez les femmes, de sorte que le trouble est moins susceptible d’être identifié chez celles-ci et qu’elles ne reçoivent pas l’aide dont elles ont besoin. Il est certain que de nombreuses femmes souffrant de TDAH ne sont pas diagnostiquées.
Le pouvoir du TDAH
Avez-vous été diagnostiqué·e comme étant atteint·e de TDA(H)? Dans ce cas, il est important de ne pas se concentrer uniquement sur les inconvénients de ce trouble. Vous devez considérer cette maladie comme une boîte à outils avec laquelle vous devez encore apprendre à travailler. Oui, ce trouble vous cause des problèmes, mais il comporte aussi des avantages. Par exemple, il s’avère que les personnes atteintes de TDAH sont plus créatives, qu’elles soient enfants ou adultes. Elles sont plus douées pour les brainstormings, ce qui signifie qu’elles peuvent, par exemple, proposer 10 solutions à un problème. En outre, les personnes atteintes de TDAH sont souvent très motivées, de bons entrepreneur·se·s et d’excellent·e·s gestionnaires de crise.En général, il est bon de travailler sur le lieu de travail avec des personnes qui n’ont pas les mêmes caractéristiques que vous. Vous pouvez avoir 10 idées, mais vous avez besoin de quelqu’un qui peut en choisir une ou 2 et se concentrer dessus. Avec des personnes plus structurées et capables de faire des choses que vous ne pouvez pas faire, vous vous équilibrez davantage. Mais, en matière d’amour, il est préférable de trouver quelqu’un qui vous ressemble un peu plus, même s’il existe toujours des exceptions.
Diagnostiquer ou ne pas diagnostiquer?
Bien qu’il puisse apporter un soulagement, la vie est bien plus complexe que le simple fait d’avoir un diagnostic. Il peut même avoir l’effet inverse. Penser que le TDAH explique tout dans votre passé, votre présent et votre avenir, est extrêmement dangereux. En effet, se regarder uniquement à travers les lunettes de son diagnostic peut se transformer en prophétie auto-réalisatrice. Cela vous limite, car vous pensez alors que vous ne pouvez pas faire certaines choses parce que vous avez un TDAH, alors que ce n’est pas le cas. Les diagnostics sont là pour vous guider et vous aider. Pour certaines personnes, un diagnostic peut aussi conduire à la prise de médicaments. Ceux-ci sont bénéfiques pour beaucoup, mais pas pour tout le monde, et ils ne sont pas nécessairement la solution. Par contre, l’activité physique est très importante pour le cerveau. L’exercice physique aide tout le monde à mieux se concentrer, mais les personnes atteintes de TDAH en profitent d’autant plus.
Ne vous regardez pas uniquement à travers le prisme de votre diagnostic, car vous penserez alors à tort que vous n’êtes pas capables de faire certaines choses.
Diagnostic TikTok
Il est positif que, grâce à TikTok, la sensibilisation au TDAH progresse et que le tabou soit davantage brisé. Ce qui est moins positif, c’est l’autodiagnostic et les conseils donnés par des non-professionnel·le·s. Un véritable diagnostic prend souvent des mois. Toutefois, il existe des questions que vous pouvez vous poser pour savoir si vous souffrez de TDAH.
Avez-vous répondu « oui » à au moins 4 questions ci-dessous? Cela ne signifie pas que vous êtes atteint·e de TDAH, mais que c’est une possibilité. Souhaitez-vous être diagnostiqué·e? Contactez votre médecin généraliste, qui vous orientera vers un spécialiste.
- Avez-vous du mal à terminer les derniers détails d’un projet une fois que le plus difficile est fait?
- Éprouvez-vous des difficultés à mettre de l’ordre dans vos affaires lorsqu’une tâche nécessite plus d’organisation?
- Avez-vous du mal à vous souvenir de vos rendez-vous?
- Lorsqu’on vous confie une tâche qui demande plus d’attention, procrastinez-vous?
- Vous arrive-t-il de tripoter vos mains ou pieds lorsque vous restez assis·e durant une longue période?
- Vous sentez-vous souvent hyperactif·ve et obligé·e de faire des choses, comme si vous étiez poussé·e par un moteur?
Mickey, 21 ans, est illustrateur et a été diagnostiqué à 18 ans
« Je suis née femme, mais je m’identifie comme non binaire. Lorsque j’ai consulté un psychiatre pour obtenir des antidépresseurs, il m’a également fait passer des tests pour le TDAH et l’autisme, alors qu’un autre psychiatre m’avait jugée ‘trop intelligente’ pour être atteinte du TDAH des années auparavant. À 18 ans, j’ai été diagnostiquée. J’ai eu l’impression d’être débarrassée d’un fardeau. Ces 2 diagnostics expliquaient en grande partie mon comportement tout au long de ma vie. Il est difficile d’avoir plusieurs pensées en même temps, mais ma capacité à penser rapidement est un avantage. Elle alimente ma créativité et me permet de trouver des idées géniales, même si je ne me souviens plus où je les ai trouvées. Je lutte toujours contre mon TDAH, mais je suis heureux de savoir enfin ce qui ne va pas chez moi et de pouvoir mieux le gérer. Bien sûr, j’aurais aimé le savoir plus tôt. Les vrais outils qui m’aident sont les applications de mon smartphone, comme mon calendrier. J’espère que la société pourra reconnaître que le TDAH est effectivement un trouble qui peut entraver votre vie de manière considérable. Nous ne sommes pas seulement des enfants qui ne peuvent pas rester assis. Nous sommes des adultes qui ne peuvent pas accomplir leurs tâches parce qu’ils en perdent complètement le fil ou parce que leur cerveau ne leur permet pas de le faire. Nous sommes en quête permanente de dopamine, et il est déprimant de constater que ce désir ne peut être satisfait. »
Félicie, 25 ans, est conseillère auprès d’adultes handicapés et a été diagnostiquée à 23 ans
« Je n’ai jamais été testée dans mon enfance parce que ce n’était pas nécessaire, mais lorsque j’ai rencontré des difficultés durant mes études il y a 3 ans, j’ai décidé de me faire diagnostiquer quand même. Pour le monde extérieur, j’ai l’air plutôt calme, mais mon cerveau n’est jamais tranquille. Il m’est souvent impossible de profiter de l’instant présent, si bien que de nombreux beaux moments sont perdus. Même pendant les rapports sexuels, par exemple, je pense à ma liste de courses. J’ai beau essayer, j’ai souvent 5 longueurs d’avance et rien ne va assez vite. Je ne trouve jamais la paix. Pourtant, mon TDAH a aussi ses avantages. Je cache très mal mes sentiments, par exemple, de sorte que vous savez toujours à quoi vous attendre de ma part. Comme j’ai constamment besoin de stimuli et de défis, j’aime aussi prendre des initiatives et apprendre. Au départ, je voulais obtenir un diagnostic afin de pouvoir prendre des médicaments pour mes études, mais j’ai arrêté d’étudier avant même d’avoir obtenu mes résultats. Je ne prends pas de médicaments, je l’ai simplement accepté. Grâce au diagnostic, je peux mieux prioriser les choses et je ne me fâche plus pour avoir fait quelque chose d’impulsif. Le TDAH se manifeste différemment d’une personne à l’autre. Il peut certainement provoquer de la frustration dans l’entourage, mais je recommande d’en parler avec la personne concernée, car au-delà de la frustration, il apporte beaucoup de beauté! »
Mon conseil? Achetez un agenda papier!
Yaire, 28 ans, travaille pour le gouvernement et a été diagnostiqué à 26 ans
« À 19 ans, sur les conseils de mon psychologue, j’ai passé pour la première fois un test de dépistage du TDAH. Le résultat était négatif. 7 ans plus tard, j’ai ressenti de nombreux symptômes liés au TDAH et j’ai donc passé un autre test. Le résultat était positif. Avec le recul, je dois reconnaître que j’ai ressenti des symptômes tout au long de ma vie. Mais comme j’étais une enfant calme et que je réussissais bien à l’école, personne n’a vu de raison de me tester. À l’époque, on ne savait manifestement pas grand-chose sur le TDAH chez les filles. Ce qui est le plus difficile avec le TDAH, c’est que les choses qui sont si normales et faciles pour les autres me demandent beaucoup plus d’efforts. Rappeler quelqu’un? Cela peut me prendre des mois. Pendant les cours, il est difficile de me concentrer car mes pensées partent dans tous les sens. Je m’ennuie aussi facilement, c’est pourquoi j’ai souvent changé d’études, de travail et de passe-temps. Comme beaucoup de personnes atteintes de TDAH, je suis facilement surstimulée. Ma batterie sociale est alors complètement épuisée et je ne peux plus rien y ajouter. Mais l’impulsivité associée au TDAH me met aussi dans des situations amusantes. Je réserve des vacances et je pars le jour même! Je remarque également que je suis très créative et que je pense souvent différemment des autres. J’ai une forte intuition et je peux facilement faire preuve d’empathie à l’égard des autres. J’ai compris que je n’ai pas besoin de me changer. En acceptant d’être chaotique, je peux mieux me débarrasser de la frustration d’être différente des autres. Un conseil pratique que je peux donner: achetez un agenda papier. Le mien m’aide beaucoup à me souvenir de mes rendez-vous et à me donner une vue d’ensemble. On ne peut pas changer le fait que l’on souffre de TDAH, mais on peut apprendre à s’en accommoder. »
Je ne peux pas profiter de l’instant présent car mon cerveau ne s’arrête jamais. Durant les rapports sexuels, je pense même à ma liste de courses.
Clara, 22 ans, est étudiante en langues et littérature et n’a été diagnostiquée qu’en septembre dernier
« L’un de mes camarades de chambre, qui étudiait la Psychologie, a suggéré à un moment donné que je souffrais peut-être de troubles de l’attention. Je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention jusqu’à ce que je tombe sur Test de trouble de Winnie l’ourson. Ce test a montré que j’avais un score élevé pour Winnie l’ourson (TDA) et Tigrou (TDAH). Lorsque j’ai cherché les caractéristiques des 2, je me suis complètement reconnue. J’ai frappé à la porte d’un psychiatre, qui m’a orientée vers un centre de dépistage, où l’on m’a diagnostiqué un TDAH de type combiné. Ce fut un grand soulagement. J’ai eu en quelque sorte la confirmation que quelque chose n’allait pas. Aujourd’hui, après le diagnostic, j’ai du mal à dire que quelque chose est dû à mon TDAH, parce que je ne veux pas que les gens pensent que je m’en sers comme excuse. Beaucoup de gens ne savent pas non plus ce que signifie vraiment le TDAH, ce qui me donne souvent l’impression d’être incomprise. Combien de fois m’a-t-on dit ‘il faut juste que tu te concentres’, alors que c’est précisément le problème. Je ne peux pas me concentrer comme les autres. Je me sens aussi souvent coupable de mon comportement impulsif ou irréfléchi. Grâce à Instagram, j’ai appris que le TDAH va souvent de pair avec le TRS (trouble de la sensibilité au rejet, ndlr), ce qui s’applique tout à fait à mon cas. Les commentaires moqueurs, les critiques ou les déceptions des autres me sont extrêmement pénibles, et le TDAH a vraiment un impact énorme sur l’image que j’ai de moi-même. D’une part, je trouve formidable de voir passer plus de contenus sur le TDAH sur les réseaux sociaux parce que j’apprends plein de choses, mais d’autre part, cela me dérange que même des personnes sans TDAH s’approprient parfois ces caractéristiques. Elles minimisent ainsi la gravité du trouble. Sur les réseaux sociaux, on a parfois l’impression que le TDAH est amusant, mais en réalité ce n’est absolument pas le cas. Le TDAH me rend créative et capable de trouver des solutions rapides aux problèmes. Je reste également une optimiste indécrottable dotée d’une très mauvaise mémoire, ce qui me permet d’oublier rapidement la plupart des difficultés ou des moments difficiles et d’envisager l’avenir avec optimisme et enthousiasme. Pour moi, les médicaments ont vraiment changé la donne. Soudain, j’ai pu me concentrer à nouveau et me mettre directement au travail, au lieu de toujours remettre les choses à la dernière minute. Je peux aussi dépenser beaucoup d’énergie en bougeant, et après, je me sens plus calme et plus attentive. Curieusement, j’adore aussi les douches froides, parce qu’elles ont le même effet sur moi que l’exercice physique et qu’elles me réveillent d’un coup. »
Je n’ai pas pu terminer mes études! Ma confiance en moi a beaucoup souffert à cause de cela, je pensais que j’étais juste paresseuse et stupide.
Laura, 32 ans, est cheffe de projet dans une agence de publicité et a été diagnostiquée il y a seulement 3 mois
« Toute ma vie, j’ai senti que j’étais différente des autres, mais je n’ai jamais su exactement pourquoi. Pendant mon adolescence, j’ai commencé à avoir des problèmes. Même si je voulais faire mieux à l’école, je n’arrivais pas à me concentrer. Lorsqu’il s’agissait de sujets qui m’intéressaient, je devenais obsessionnelle. Mes professeurs et mes parents ont souligné que je n’utilisais pas toutes mes capacités, malgré mon intelligence. Finalement, je n’ai pas terminé mes études, ce qui a conduit à rompre le contact avec ma mère il y a 10 ans. Le TDA(H) n’a jamais été évoquée, alors durant des années, je me suis blâmée moi-même. Ma confiance en moi en a beaucoup souffert; je pensais que j’étais simplement paresseuse et stupide. Depuis, je me suis rendu compte que les choses étaient indépendantes de ma volonté. Lorsque j’ai lu par hasard un article sur les femmes et le TDAH, je me suis fortement reconnue et j’ai donc passé un test. Il s’est avéré que j’étais atteinte d’un TDAH de type inattentif. Je suis facilement surstimulée, j’ai rapidement la tête pleine et j’ai du mal à réguler mes émotions. Je doute constamment de moi, je souffre de procrastination et de sautes d’humeur, je n’arrive pas à me concentrer et je suis encore souvent à la recherche d’une poussée de dopamine. Tout cela a eu des conséquences importantes, notamment l’épuisement professionnel, le manque d’estime de soi et la honte. Maintenant que je sais que c’est à cause de mon TDAH, je peux mieux y faire face. Par exemple, je suis une thérapie pour mes mauvaises habitudes, et comme j’ai une meilleure concentration le matin, j’essaie de faire le plus de travail possible à ce moment-là. Ce qui me pose le plus de problèmes actuellement, c’est le manque de compréhension de la part des autres. J’ai parlé à quelques personnes de mon diagnostic et certaines m’ont répondu que ‘tout le monde a un peu de ça’, ce qui minimise complètement mes sentiments. Les médicaments ne m’aident pas pour l’instant. Ce qui m’aide par contre, c’est le yoga. J’en fais donc presque tous les jours, alternant yoga intensif et yin yoga, en fonction de ce dont mon cerveau et mon corps ont besoin à ce moment-là. Faire des listes fonctionne également très bien pour moi. Si je ne le fais pas, les jours de congé, je suis pour ainsi dire paralysée et je ne fais rien de la journée. Malgré mes nombreuses difficultés, mon TDAH a également des avantages. Je suis très créative et enthousiaste, et je fonctionne bien en tant que touche-à-tout. Je peux me perdre complètement dans des activités qui m’intéressent vraiment, comme la cuisine, l’écriture et la lecture. Je suis actuellement en train de suivre une formation de sommelière. La peur de ne pas finir est grande, mais je ne me mets pas trop de pression et je fais un pas après l’autre. De toute façon, le chemin à parcourir est bien plus amusant que l’objectif final. »
Mon diagnostic a été un énorme soulagement. J’ai eu en quelque sorte la confirmation que quelque chose n’allait pas.
En savoir plus?
Le TDA/H chez l’adulte: Apprendre à vivre sereinement avec son trouble de l’attention, de Pascale de Coster, aux éd. Mardaga.
Un guide pratique pour vivre épanoui·e avec un TDA/H... quand on est adulte. Intéressant quand on sait que de nombreux livres ont été écrits à propos du TDA/H chez les enfants.
Mon cerveau a encore besoin de lunettes, d’Annick Vincent, Les éditions de l’Homme.
Un livre thérapeutique et souvent humoristique, qui permet de rapidement comprendre ce qu’est le TDA/H.
La boîte à outils – Stratégies et techniques pour gérer le TDA/H, d’Ariane Hébert, éd. De Mortagne.
Un livre à la pointe des recherches qui présente des moyens originaux et efficaces d’aider un enfant TDA/H à gérer son trouble.
Parlons TDAH
Un podcast pour les adultes qui ont un TDA/H, animé par Marcel Richard. On y entend des histoires de gens qui ont le TDAH, des experts du domaine et des trucs et astuces pour mieux gérer les symptômes du TDAH.
Ambitieusement TDAH
Amélie Léveillé, coach de vie pour adulte TDA/H, décortique le trouble, les défis et les stratégies pour atteindre ses objectifs, lorsqu’on vit avec un TDA/H!
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