En cette Semaine mondiale de l’allaitement, l’Unicef vient de jeter un pavé bien polémique sur la Toile. Propagande ou publicité, on trouve la campagne injuste et mal énoncée.
L’allaitement, c’est une question de choix. Et de contrainte aussi, parfois. Inutile de culpabiliser les femmes qui décident, pour des raisons strictement personnelles, de ne pas allaiter leur bébé.
Libres de choisir
Il est certes plus facile d'allaiter quand les conditions sanitaires et l'accès aux soins médicaux sont favorables. Mais que dire des femmes qui n'ont pas accès aux mêmes facilités que nous? Ou de celles qui ne peuvent pas allaiter car elles sont malades ou sous traitement médical? Et que penser d'une maman qui choisit de ne pas allaiter son bébé pour éviter que sa poitrine se déforme? Est-elle coupable, irresponsable, fautive?
Les études sur le sujet sont nombreuses et tendent à démontrer que l’allaitement renforcerait le système immunitaire de l’enfant. Selon une étude réalisée en janvier dernier, plus de 800.000 décès pourraient être évités chaque année grâce au lait maternel. Et les mères qui choisissent de donner le sein à leur nouveau-né auraient plus de chance d’éviter un cancer du sein.
Cela dit, quand on sait toutes les merveilles que nous offre notre belle époque en termes de pesticides cancérigènes et autres pollutions en tous genres, on s’en fout un peu de savoir qu’allaiter baby nous sauverait, un tant soit peu, d’une ablation mammaire.
Ce que veut dire Unicef...
À travers cette campagne, l’objectif de l’agence onusienne de protection de l’enfance est de promouvoir l’allaitement et d’améliorer la nutrition des enfants en bas âge du monde entier. Selon Unicef, sur les 77 millions de naissances annuelles, près de 800.000 vies pourraient être sauvées chaque année grâce à l’allaitement.
...n’est pas bien formulé
Mais si les études sur les bienfaits de l’allaitement sont nombreuses, on en sait en revanche très peu sur l’impact du lait maternel sur l’intelligence. Via son porte-parole Christophe Boulierac, l'agence semble vouloir rectifier l'inadéquation de son tweet:
Le plus important, c’est la liberté de choisir. Nous n’imposons rien, chaque femme est libre d’allaiter ou non.
Après avoir relayé sa photo de campagne sur Twitter, Unicef s’est attiré les foudres des Internautes.
On se change les idées:
