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À COEUR OUVERT: « On s’est retrouvés des années plus tard et on est plus amoureux que jamais » 

En cette période de fin d’année, il y a un peu plus d’amour dans l’air. Découvrez les histoires d’amour réconfortantes de nos lectrices Brigitte, 27 ans, et Thomas, 30 ans.

La relation de Brigitte et Thomas n’a pas duré au début de la vingtaine, mais il y a 3 ans, leur amour a enfin triomphé.

«Thomas et moi nous sommes rencontrés pour la première fois au club de ­tennis local, où il prenait des cours après moi chaque semaine. Au début, il ne me faisait pas beaucoup d’effet, jusqu’à ce que mes hormones commencent à me jouer des tours à l’adolescence (rires). À 14 ans, je le trouvais de plus en plus intéressant, pour ne pas dire très sexy, et j’espérais que c’était réciproque. Mes amies m’ont donné des conseils pour le conquérir, mais j’étais bien trop ­timide à l’époque pour prendre les devants, et je me suis donc contentée de le regarder avec admiration. De son côté, Thomas ne montrait ­aucun signe d’intérêt ni pour moi ni pour d’autres filles. Lorsque nous nous croisions à la cafétéria, nous ­discutions parfois très brièvement de notre passion commune, de la météo ou d’autres sujets sans importance, mais ça s’arrêtait là. À l’époque, ­Thomas ignorait que j’avais le béguin pour lui. Avec le temps, nous nous sommes rapprochés car nous avions le même groupe d’amis.

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Nous avons passé de plus en plus de temps ­ensemble et, à 19 ans, j’ai osé faire le premier pas lors d’une fête, durant laquelle nous avons échangé notre premier baiser. Ce baiser a marqué le début de notre relation, qui n’a cependant jamais vraiment décollé. J’étais très heureuse d’être enfin en couple avec Thomas. L’attirance entre nous était palpable, mais j’avais beaucoup de mal à le cerner et à me connecter à lui. Comme il me posait rarement des questions, j’ai vite eu l’impression qu’il n’était pas très intéressé, et peut-être même que je l’intimidais. Finalement, nous n’étions peut-être pas aussi compatibles que je le pensais. Comme les choses n’ont pas évolué, j’ai choisi de me protéger. Il valait mieux que nos chemins se séparent avant que cela ne devienne plus sérieux et que j’aie le cœur brisé en cas de rupture.

L’amour est un verbe

Notre relation a pris fin avant même d’avoir véritablement commencé, mais l’attirance est restée. Thomas a toujours un peu hanté mon esprit, même si cela a changé lorsque je me suis remise en couple quelques mois plus tard. Pour la première fois, j’avais le sentiment d’être amoureuse de quelqu’un qui m’aimait tout autant. Comme mon petit ami de l’époque était plus âgé que moi et qu’il était déjà propriétaire d’une maison, j’ai rapidement emménagé chez lui. Les premiers mois, nous avons vécu une relation palpitante, pleine de passion. J’envisageais un avenir avec lui, même lorsque les premiers problèmes ont émergé. J’étais encore très jeune et un peu naïve. En éternelle romantique, je considère que l’amour est un verbe, alors que lui considérait qu’une relation doit simplement être agréable et ne nécessite pas d’y ­consacrer des efforts. Nous n’avions pas du tout la même façon de ­communiquer. Finalement, après d’incessantes disputes et vexations, il a mis fin à notre relation au bout de presque 2 ans et demi. Pour la ­première fois de ma vie, j’ai eu le cœur brisé. Il m’a fallu plus d’un an pour m’en remettre.

Mais en fin de compte, cette rupture a eu du bon car elle m’a permis de m’intéresser à Thomas, à nouveau. Mais il n’était plus ­célibataire... Lui aussi avait tourné la page et était engagé dans une ­relation sérieuse, jusqu’à ce qu’elle se brise au bout de 6 mois. De plus, nous avions déjà essayé et cela n’avait rien donné... Aux alentours de Noël cette même année, nous sommes allés avec notre groupe d’amis dans un chalet de vacances. L’ambiance était conviviale, et alors que je pensais que Thomas et moi avions définitivement tiré un trait sur notre histoire, j’ai ­remarqué qu’il m’attirait comme un aimant. Sa présence ne m’avait jamais laissée indifférente, mais dans ce chalet, la tension était à son comble... Et c’est un euphémisme. Lorsque, un soir, je me suis retrouvée dans le jacuzzi avec lui, Cupidon a décoché sa flèche et nous avons tous les 2 senti qu’il y avait de l’amour dans l’air.

Se redonner une chance

Une fois à la maison, j’ai décidé de ne plus nier l’évidence. J’ai invité Thomas à regarder un film et, le soir même, il était là. Maintenant que nous étions plus âgés, plus réfléchis et que nous avions eu des relations sérieuses, nous savions beaucoup mieux ce que nous attendions de notre partenaire. Lors de notre première tentative, je trouvais que Thomas manquait de substance, mais j’ai découvert que c’est en fait un introverti qu’il faut éplucher couche par couche comme un oignon (rires).  Lorsqu’il a enfin montré son vrai visage, j’ai osé ­prendre les devants et j’ai joué cartes sur table. Nous étions faits l’un pour l’autre, mais nous nous étions rencontrés au mauvais moment. ­Cette fois-ci, le moment était bon et nous avons décidé de redonner une chance à notre histoire. Thomas et moi avons adopté une autre ­approche.

Je pensais que Thomas et moi, c’était du passé, mais au cours de ce voyage avec des amis, j’ai remarqué qu’il m’attirait comme un aimant.

Nous avons tout de suite abordé les sujets sensibles, comme le fait d’avoir ou non des enfants, et avons décidé d’attendre avant d’avoir des relations sexuelles afin de donner une réelle chance à notre relation. Quand on s’aime vraiment, il est ­parfois difficile de s’interdire les ­plaisirs charnels, mais l’attente en valait la peine. Avant, nous étions tous les 2 convaincus que l’intimité ne changerait rien, mais nous avions tout faux. Le sexe a confirmé notre compatibilité et l’amour que nous ressentons l’un pour l’autre. Notre relation a alors pris une toute autre dimension, et tout s’est accéléré. ­Malheureusement, notre couple a été mis à rude épreuve car cette idée de deuxième chance ne plaisait pas beaucoup à notre groupe d’amis... L’un des garçons du groupe, qui était l’un de mes meilleurs amis, avait des sentiments pour moi. Je l’appréciais énormément, donc avant de me ­remettre avec Thomas, je l’avais embrassé pour voir si je ressentais également quelque chose pour lui, mais il s’est avéré que non. Il a eu du mal à avaler que je me mette en couple avec Thomas et a décidé de rompre le contact. J’ai compris sa ­décision; quand les sentiments ne sont pas partagés, il vaut mieux prendre ses distances. J’ai renoncé à la moitié de mes journées de ­championnat de tennis afin d’éviter que nous nous y croisions. J’espérais que son béguin s’estomperait et que nous pourrions rester amis, mais en fin de compte, tous nos amis ont pris son parti et Thomas et moi sommes restés seuls.

Alors que nous venions à peine de nous remettre ensemble, nous avons réussi à surmonter tous les obstacles qui se sont dressés sur notre route.

Braver les tempêtes ensemble

Peu de temps après, j’ai attrapé le coronavirus, qui a dégénéré en Covid long. Le moindre mouvement m’essoufflait, ce qui m’a empêchée de travailler à temps plein pendant un moment. Alors que j’étais en voie de guérison après une période de 6 mois et que je devais reprendre le travail, j’ai développé un SSPT (syndrome de stress post-traumatique, NDLR) aigu à la suite d’un incident extrêmement désagréable et dangereux alors que j’étais dans un sauna public. Par conséquent, mon arrêt de travail a été prolongé et, pour ne rien arranger, j’ai été licenciée dès mon premier jour de travail. Depuis que nous nous sommes remis ensemble, Thomas et moi avons bravé plusieurs tempêtes. Il aurait pu s’éloigner ou faire ­l’autruche, mais il a choisi de rester à mes côtés, jour et nuit. Il a montré de quelle trempe il est fait, et c’est un homme merveilleux. Nous venions à peine de nous remettre ensemble, et pourtant nous avons réussi à ­surmonter ces obstacles. Nous n’en sommes sortis que plus forts et, ­depuis, nous avons fêté Noël ­ensemble pour la troisième fois. Les fêtes de fin d’année ont une ­signification particulière pour nous. C’est la période la plus romantique de l’année et c’est en partie grâce à la magie de Noël que l’étincelle s’est rallumée et, depuis lors, notre feu n’a cessé de s’intensifier. Cette année encore, Thomas et moi retournons dans un chalet avec jacuzzi pour le Nouvel An, pour revivre ces doux souvenirs. »

En 2015, Floortje, 30 ans, et Carl, 38 ans, avaient déjà des vues l’un sur l’autre. Lorsqu’ils se sont revus pour la première fois après plus de 7 ans, la flamme s’est tout de suite ravivée. 

«Durant l’année ­académique 2014-2015, j’étais en Erasmus à Paris. J’ai rencontré Carl pour la ­première fois, qui était dans la ville de l’amour pour son doctorat, dans la résidence étudiante où je logeais à l’époque. Nous nous croisions dans le couloir et dans la cuisine commune, mais ce n’est qu’à la fin de l’année que nous nous sommes rapprochés. Carl avait déjà attiré mon attention, parce que je le trouvais beau, mais surtout parce qu’il était assez bruyant, dans le bon sens du terme. Il était ­joyeux et avait beaucoup d’humour. Carl égayait toujours l’atmosphère partout où il était, mais pour moi, il semblait inaccessible. Je n’ai jamais pensé qu’il aurait pu y avoir plus que de l’amitié entre nous, et de toute façon, j’allais bien finir par devoir ­rentrer en Belgique et lui au Liban. Pendant mon Erasmus, j’ai rencontré beaucoup de gens super, mais je ne savais que trop bien que chacun allait tôt ou tard repartir de son côté et qu’il y avait de fortes chances que nous ne nous parlions ou ne nous revoyions plus jamais.

J’aimais bien Carl, mais en tant qu’étudiante Erasmus à Paris, je devais retourner un jour en Belgique et lui au Liban.

Pourtant, Carl et moi avons réussi à rester régulièrement en contact via Facebook après notre retour chez nous. Nous nous envoyions toujours des messages pour Noël et nos anniversaires ­respectifs. Nous nous demandions comment nous allions et ce que nous faisions. Fin 2017, je lui ai annoncé que je partais seule faire un tour en Asie du Sud-Est en sac à dos pour une durée indéterminée, tandis que Carl avait terminé son doctorat et ­travaillait désormais au Liban. J’ai été flattée qu’au fil des années, il ait ­continué à s’intéresser à moi et ait cherché à me contacter régulièrement. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait plus, mais j’étais toujours ravie de recevoir un nouveau message de lui. J’étais chaque fois curieuse de lire ce qu’il avait à raconter et, un jour, il m’a annoncé que nous allions devenir voisins.

En 2021, Carl a quitté le Liban pour la France et s’est installé près de Lille. Depuis notre séjour à Paris, il me disait toujours quand il était en ­France ou en Belgique, mais nous n’avions jamais réussi à nous croiser. Maintenant qu’il habitait près de Lille, nous voir serait forcément plus facile, mais il a fallu du temps. Carl était en France depuis déjà un an quand il m’a annoncé qu’il prévoyait un voyage à Hambourg pour la Toussaint et m’a invitée à l’accompagner, ce que j’ai accepté avec plaisir. À la gare centrale de Hambourg, il m’attendait. Nous ne nous étions pas vus depuis 7 ans, et Carl était très différent de l’image que j’avais gardée de lui. (rires) ­Apparemment, c’était pareil pour lui, parce qu’il ne se souvenait pas que j’étais si grande, par exemple. Nous avons passé un si bon moment que nous nous sommes revus plus tard à Lille, et nous sommes finalement mis en couple la veille de Noël 2022. Nous nous sommes fiancés exactement un an plus tard. Nous nous sommes mariés le 31 mai 2024 et nous ­organiserons une grande fête avec notre famille et nos amis en avril 2025. Je suis convaincue que Carl et moi sommes faits l’un pour l’autre. À Paris, nous savions qu’il y avait quelque chose entre nous, mais nous ne l’avions jamais exprimé ou montré. J’avais des papillons dans le ventre chaque fois que j’étais avec lui et découvrir après plus de 7 ans qu’il ressentait la même chose à l’époque, c’est assez inouï. (rires) »

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