Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Astrid nous raconte son parcours.
Astrid, 32 ans, a accouché d’un bébé étoile de 16 semaines. Nadia, 47 ans, et elles sont maintenant les heureuses mamans d’Odiel, le petit frère de Rosanne (qui aurait eu 3 ans).
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«Nadia et moi avions un grand désir d’avoir des enfants. Nous nous sommes rendues au centre de fertilité pour discuter de nos options. Nous avons ensuite eu un rendez-vous avec le spécialiste – qui nous a fait passer plusieurs tests médicaux – et avec un psychologue. Nous avons été autorisées à entamer notre processus, mais on nous a dit qu’il fallait attendre plusieurs mois pour que le sperme soit livré. En fin de compte, ce délai n’a pas été trop long et la première insémination a été un succès immédiat: j’étais enceinte!
Mort-né
Nadia et moi étions toutes les deux ravies et excitées par la vie qui grandissait en moi. C’était un rêve qui devenait réalité. Nous avons attendu la visite médicale des 12 semaines pour annoncer l’incroyable nouvelle à nos amis et à notre famille, parce que nous avions l’idée « naïve » que rien ne pouvait aller de travers après cela. Malheureusement, ce fut le cas. À la 14e semaine, j’ai remarqué un petit filet de sang en me levant. Affolées, nous nous sommes rendues aux urgences, où tout s’est heureusement bien passé. Une semaine plus tard, le même scénario s’est produit, mais après un examen, tout semblait aller bien. Quelques jours plus tard, j’ai été victime d’une hémorragie nocturne qui a provoqué la rupture de la poche amniotique. Notre bébé n’a pas survécu et j’ai dû donner naissance à notre petit miracle en silence. L’accouchement de Rosanne a été un véritable enfer, bien qu’elle était toute petite. Il y a eu 18 heures de travail et de douleur entre la première pilule et l’accouchement. Malgré tout le chagrin, l’accouchement a été très beau. Au début, j’étais terrifiée à l’idée de regarder ou de prendre Rosanne dans mes bras, car je ne savais pas à quoi m’attendre avec un bébé de 16 semaines. Ma peur était injustifiée: Rosanne était mini, mais c’était vraiment un être humain chez qui on pouvait déjà déceler les traits du visage, qu’elle tenait de moi. La naissance et la mort de notre Rosanne nous ont gravement affectées toutes les deux.
À la troisième tentative, j’étais à nouveau enceinte. Nous étions très heureuses, bien sûr, mais aussi terrifiées. Et cette peur a duré 9 mois.
Douceur et soulagement
Nous avons fait notre deuil pendant 5 mois, puis nous avons décidé de faire une nouvelle tentative d’insémination, mais elle a échoué. La troisième a réussi. J’étais à nouveau enceinte. Nous étions très heureuses, bien sûr, mais aussi terrifiées. Et cette peur est restée pendant 9 mois, car nous ne voulions pas revivre l’enfer de notre Rosanne. Heureusement, nous pouvions compter l’une sur l’autre et sur un gynécologue fantastique qui nous suivait tous les 15 jours et que nous pouvions également appeler à tout moment. Malgré le stress et l’anxiété, j’ai essayé d’apprécier ce petit être qui grandissait dans mon ventre. Ainsi, chaque fois que je sentais le bébé donner des coups de pied, j’étais rassurée. L’accouchement d’Odiel s’est déroulé en douceur. Mes contractions ont commencé à 16 h 30 et environ 4 heures plus tard, notre petit garçon est venu au monde. Dès l’arrivée d’Odiel, j’ai été envahie par un sentiment de soulagement. Nous avions réussi à mettre au monde un bébé vivant. J’ai tout de suite aimé le prénom d’Odiel, alors que ma femme ne l’aimait pas au début. Puis elle a changé d’avis. Nous avons consciemment choisi de lui donner un deuxième et un troisième prénom. Rosanne est le prénom de sa sœur et Rina est le prénom de sa grand-mère décédée.
J’avais peur de ne pas aimer notre deuxième enfant parce que Rosanne occupait déjà une grande place dans mon cœur. Heureusement, ce n’est pas le cas.
Le plaisir à l’état pur
J’avais peur de ne pas aimer notre deuxième enfant parce que Rosanne avait déjà pris beaucoup de place dans mon cœur, mais heureusement ce n’est pas le cas. Notre fils est un petit bonhomme extraordinaire qui remplit nos cœurs de tant de bonheur et d’amour. Être mère est parfois difficile, mais la plupart du temps, c’est une pure joie. Nous aimerions avoir un autre bébé, mais nous ne savons pas encore si nous franchirons à nouveau cette étape. »
Ventre rond
Nadia adore prendre des photos et elle a donc pris beaucoup de photos de mon ventre de femme enceinte. Malgré mes craintes, j’ai adoré ma grossesse et cela se voit sur les photos. Ce sont des souvenirs d’une période unique où notre petit garçon a grandi en moi.
Babyshower
Nos amis nous ont fait la surprise d’organiser une baby shower. Nous avons apprécié la compagnie, l’atmosphère, la nourriture délicieuse et les épreuves que nous avons accomplies.
Bienvenue petit bonhomme
Sur cette photo, notre fils a un jour. Enfin, après tous ces mois d’incertitude et d’angoisse, nous avons pu tenir notre petit garçon dans nos bras.
Notre petite famille
Les photos de famille sont très importantes pour nous.
Grand garçon
Chaque semaine, nous prenons une photo de notre petit garçon avec le renard qu’il a reçu de l’une de ses marraines. Sur cette photo, il a 8 semaines. Tous les clichés sont vrais. Le temps passe beaucoup trop vite et notre bébé grandit comme un chou.
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