Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde veut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Sara nous raconte son parcours.
Sara, 30 ans, a fait une fausse couche et a eu la peur de sa vie lors de sa deuxième grossesse. Avec Biko, 30 ans, ils sont les heureux parents de la petite Milou.
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«Mon homme et moi ne sommes pas devenus parents facilement. Nous avions essayé sans succès pendant un an lorsque j’ai décidé d’aller chez la gynécologue. Elle a provoqué une ovulation et, quelques semaines plus tard, j’ai eu un test de grossesse positif entre les mains. Malheureusement, notre euphorie n’a pas duré, car j’ai commencé à avoir des pertes brunes.
Elle n’entendait plus les battements de son cœur. Le fœtus semblait également avoir cessé de grandir, nous avions perdu notre bébé.
Quand le nuage rose devient noir
J’ai consulté immédiatement la gynécologue, qui m’a rassurée en m’annonçant que le cœur battait encore. Mais lors de la visite suivante, les nouvelles étaient moins bonnes. Elle n’entendait plus de battements de cœur. Le fœtus semblait également avoir cessé de grandir, nous avions perdu notre bébé. J’ai opté pour un curetage le lendemain. Notre nuage rose s’est transformé en un nuage noir en l’espace de 15 jours. Pourtant, on ne s’est pas laissé abattre. Notre désir d’enfant était très fort et, après un mois d’attente, nous avons été autorisés à réessayer. Toujours avec l’aide de la gynécologue, car je n’avais pas d’ovulation spontanée. Cette fois encore, nous avons eu de la chance, car 3 mois plus tard, j’étais à nouveau enceinte!
En observation
Nous étions, bien sûr, fous de joie, mais j’étais terrifiée à l’idée que les choses tournent mal à nouveau. Il m’a fallu un certain temps avant d’oser m’attacher au petit être qui grandissait dans mon ventre. La gynécologue m’a suivie de près et tout s’est bien passé cette fois-ci. Jusqu’à ce qu’une échographie révèle que le cœur de notre bébé battait beaucoup trop lentement. J’ai dû me rendre immédiatement à l’hôpital. Avant même de m’en rendre compte, je portais une blouse chirurgicale et j’étais allongée avec une perfusion. Je n’en étais qu’à 27 semaines de grossesse, mais notre bébé était sur le point de venir au monde. La maturation pulmonaire n’avait pas eu le temps de se faire, les chances de survie de notre bébé n’étaient donc pas très élevées. Le personnel médical a décidé que nous devrions nous rendre en voiture dans un autre hôpital, mieux équipé pour ce genre de situation. À chaque minute qui passait, mon moral baissait un peu plus. Dans l’autre hôpital, la salle d’opération était déjà prête, mais grâce à leur équipement plus spécialisé, ils ont remarqué qu’il n’y avait peut-être pas lieu de paniquer. Je suis restée en observation et, tranquillement, le cœur du bébé s’est remis à battre plus vite. J’avais paniqué pour rien, et j’ai même réussi à mener ma grossesse à terme.
Avec l’aide du médecin, elle a poussé son premier cri. Le plus beau moment de ma vie!
Cordon ombilical autour du cou
Une semaine avant la date prévue de mon accouchement, j’ai ressenti des crampes pendant la nuit, mais j’ai pensé qu’il s’agissait d’une fausse alerte parce que j’avais été examinée ce jour-là et que je n’étais pas dilatée. Lorsque la douleur s’est intensifiée, j’ai réveillé mon homme. Nous sommes partis à l’hôpital, où il s’est avéré que j’avais une dilatation de 3 centimètres. En peu de temps, j’ai atteint 7 centimètres, puis j’ai stagné. Les heures ont passé et j’étais épuisée. J’ai demandé une péridurale, mais pour cela, j’ai du marcher jusqu’à une autre pièce. Ce déplacement a manifestement été bénéfique, car j’étais passée à 9 centimètres de dilatation et le travail a commencé. Je voulais vraiment accoucher dans l’eau et mon rêve s’est réalisé. Dès que j’ai été dans l’eau, les choses ont évolué très vite. Le cordon ombilical s’est enroulé 2 fois autour du cou du bébé, mais la gynécologue a résolu le problème en un rien de temps et notre fille était enfin là! Pendant les premières secondes, elle était toute violette et n’a pas fait de bruit. Mais avec l’aide du médecin, elle a poussé son premier cri. Le plus beau moment de ma vie!
Ce qui m’a agacée, c’est que les gens ont soudain ressenti le besoin de donner de ‘bons conseils’ dont je n’avais vraiment pas besoin.
Bébé gâté
J’avais le prénom Milou en tête depuis longtemps, avant même d’être enceinte. Mon compagnon n’était pas vraiment convaincu au début, mais il a changé d’avis. J’adore être maman. Ma vie tout entière est consacrée à mon bébé, mais cela ne me pose aucun problème. Ce qui m’a agacée, c’est que les gens ont ressenti le besoin de donner de ‘bons conseils’. Ce dont je n’avais vraiment pas besoin. Mon compagnon fait beaucoup d’heures au travail et c’est donc presque entièrement à moi de m’occuper de Milou. Combiné à mon travail à temps plein et aux tâches ménagères, ce n’est pas facile, mais quand je vois notre petite fille, j’oublie tous ces soucis. Je profite de chaque moment passé ensemble et même si tout le monde dit qu’il ne faut pas trop gâter son bébé, c’est ce que nous faisons (rires)! »
Ventre rond
“Je voulais que mon ventre de femme enceinte soit immortalisé. Nous vivons au bord de la mer, c’était donc la toile de fond idéale.
Écho
C’est la plus belle échographie que nous ayons de notre petite fille. Vous pouvez voir sa silhouette et j’en suis immédiatement tombée amoureuse.
Annonce de grossesse
Je voulais une annonce de grossesse originale, alors j’ai acheté un t-shirt avec un rébus dessus pour que tout le monde puisse le déchiffrer. C’est ma sœur qui a pris la photo.
Home sweet home
Nous avons bien emmitouflé Milou, lorsque nous avons enfin pu la ramener à la maison.
Stress à la maternité
J’étais à l’hôpital en observation. Heureusement, son cœur continuait à bien battre et nous avons été autorisés à rentrer chez nous au bout de 4 jours.
Bienvenue
Milou, le plus beau des cadeaux.
Shooting de naissance
Comme pour mon shooting de maternité, mon amie a également fait un shooting naissance. Parmi les nombreuses photos, celle-ci est l’une de mes préférées.
Baby Wellness
Milou adore barboter dans l’eau chaude avec des bulles.
Première fête des Mères
En 2021, j’ai célébré ma toute première fête des Mères. Ce fut un moment très spécial.
Notre petite merveille
Cela fait déjà un an que nous profitons de ta présence. Tous tes sourires et tes premiers sons. Comme cette année est vite passée, j’aimerais la revivre! Papa et maman t’aiment tant.”
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