Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Elke nous raconte son histoire.
L’accouchement de Elke, 28 ans, a duré pas moins de 4 longues journées. Sven, 32 ans, et elle sont maintenant les heureux parents de Fienn.
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«Ma grossesse s’est déroulée sans problème. J’ai eu quelques nausées au début et je ne pouvais pas tout manger. Certaines odeurs me faisaient vomir, mais je pense que presque toutes les femmes enceintes se reconnaissent dans ce phénomène. À la fin, j’étais également fatiguée de marcher avec ce ventre rond et j’avais juste envie de tenir notre bébé dans mes bras.
2 parrains
Sven et moi étions convaincus que nous allions avoir un fils, car il n’y a pratiquement pas de filles dans nos 2 familles. Lorsque j’ai reçu les résultats du NIPT (Test prénatal non invasif, ndlr), nous étions fous de joie car ils indiquaient que j’étais enceinte d’une petite fille! Des larmes de bonheur ont coulé sur mes joues. Nous avons choisi 2 parrains, car j’ai un frère et Sven en a 2. Nous nous entendons très bien avec nos frères, ce choix s’est donc rapidement imposé. Nous voulions leur demander de façon originale, alors nous avons demandé à l’un en lui offrant un grand pot de bonbons et à l’autre une serviette avec un message dessus. Ils ont tous les 2 été très enthousiastes et ont dit oui sans hésitation.
J’étais vidée de mes forces, mais le plus dur restait à faire…
Peu de force
Je suis diabétique et l’accouchement a commencé à 38 semaines de grossesse. On m’avait dit à l’avance que ce serait rapide, mais cela a finalement duré 4 jours. On m’a d’abord posé un ballon et on m’a donné des pilules, mais le lendemain matin, on s’est aperçu que je n’étais dilatée que de 2 centimètres. J’ai dû reprendre des comprimés pendant les 12 heures suivantes, mais je suis restée bloquée à ces 2 centimètres. J’ai essayé de donner un coup de pouce au destin en restant dans une piscine d’accouchement, mais c’était également une perte de temps. Un ballon plus grand a alors été placé et j’ai dû attendre 12 heures de plus. Heureusement, j’avais alors 4 centimètres d’ouverture et j’ai enfin perdu les eaux. Après 3 jours de travail, j’étais complètement épuisée et le plus dur restait à faire! J’avais peu de force, mais 4 jours après mon entrée à la maternité, j’ai été autorisée à commencer à pousser. Notre bébé ne voulait pas vraiment sortir, le gynécologue a dû utiliser une ventouse. Lorsqu’il a posé ma petite fille sur moi, j’étais épuisée, mais tellement satisfaite.
J’adore voir les progrès de ma fille et assister à ses premières fois, comme son premier sourire.
Petits progrès
Nous avons appelé notre petite fille Fienn. Elle porte d’une part le nom de Josefine, ma grand-mère décédée, et de l’autre de Josefin, une femme douce qui venait souvent chez Sven quand il était petit et dont il se soucie toujours. Être mère me semble tout à fait naturel. C’est comme si j’étais née pour ça, parce que tout vient naturellement. Je n’ai pas vraiment changé en tant que personne, car ma famille et mes amis me trouvent très attentionnée. Ce que j’aime le plus, ce sont les petits progrès que ma fille fait à chaque fois, comme lorsqu’elle a fait son premier sourire. Je me sens toujours privilégiée de pouvoir assister à tout ça depuis le premier rang. »
Ventre rond
C’est la seule photo que j’ai de mon ventre de femme enceinte. Je l’ai vite prise dans ma chambre car j’ai soudain réalisé que je n’en n’avais encore aucune.
Annonce de grossesse
Nous avons annoncé l’arrivée de notre bébé avec l’aide de notre chien Daisy et de notre chat Milly.
Première photo
C’est la toute première photo de notre fille à la maternité.
Famille heureuse
Nous sommes rayonnants.© Dreambaby
Rayon de soleil
Fienn sourit beaucoup. Elle est notre rayon de soleil dans la maison.
Infection
Fienn avait une infection de la vessie et des reins, elle est donc restée à l’hôpital pendant 10 jours. On lui a posé une sonde gastrique et donné des antibiotiques. Mon cœur de maman s’est brisé car je voyais bien qu’elle souffrait, mais je ne pouvais rien faire pour la soulager.
Texte de Herlinde Matthys et Ana Michelot
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