Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Annelies nous raconte son parcours.
Annelies, 26 ans, a trouvé que son accouchement était la sensation la plus belle et la plus douloureuse au monde. Yannick, 26 ans, et elle sont les heureux parents de Morris.
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«Je n’ai pas aimé être enceinte. J’étais très limitée dans mes mouvements. Et j’ai rencontré beaucoup de complications dès le début de la grossesse. J’ai souffert de douleurs abdominales infernales pendant 9 mois. À 24 semaines de grossesse, un kyste est apparu sur mon ovaire. Quelques semaines plus tard, j’ai développé une coronaropathie (la forme la plus courante de maladie du cœur, ndlr), pour laquelle on m’a fait des injections. Mais ensuite, j’ai eu une réaction allergique à ces injections. Bref, la grossesse n’a pas été une partie de plaisir.
Ma grossesse a été difficile: 9 mois de douleurs abdominales infernales, un kyste sur mon ovaire, des réactions allergiques…
Bien dans le ventre
Yannick et moi n’avons rien fait de spécial pour annoncer notre grossesse. Nous avons demandé à la marraine et au parrain s’ils acceptaient ce rôle lors d’une soirée tranquille à la maison, sans chichis. Une baby shower? Très peu pour moi. J’avais trop mal au ventre pour profiter de toutes ces choses. Avec le recul, c’est un peu dommage, mais à l’époque, je n’avais pas la tête à ça. On a provoqué mon accouchement, un peu par erreur parce que notre bébé se plaisait bien dans mon ventre et ne voulait pas sortir. En fait, j’ai trouvé l’accouchement en lui-même assez effrayant, parce que je continuais à pousser, mais Morris ne pointait toujours pas le bout du nez. J’ai demandé une péridurale, mais elle n’a fonctionné que d’un côté de mon corps, ce qui m’a laissé beaucoup de douleurs.
Ventouse
Finalement, le gynécologue a décidé de pratiquer une césarienne, mais il n’y avait plus de salles d’opération disponibles. Notre fils est venu au monde dans les cris, à l’aide d’une ventouse. C’était la sensation la plus belle, mais aussi la plus douloureuse au monde. Nous l’avons baptisé Morris, parce que nous aimons la lettre M. La période de maternité, comme ma grossesse, a été difficile. Morris pleurait 12 à 16 heures par jour parce que sa tête était restée coincée pendant l’accouchement, ce qui avait provoqué un pincement des nerfs. Les gens venaient nous rendre visite pour faire connaissance avec lui, mais nous ne pouvions pas nous comprendre parce qu’il criait tout le temps très fort. La première année, il a également été très malade.
Je fais confiance à mon instinct maternel, même si le médecin n’est pas toujours d’accord avec mon diagnostic.
Instinct maternel
J’aime vraiment être mère, mais c’est tellement dur de voir son enfant souffrir et de ne rien pouvoir faire. Mais grâce à tout ce que j’ai vécu pendant et après la grossesse, je me sens plus forte en tant que maman et je remarque vite quand Morris n’est pas dans son état normal. Je fais confiance à mon instinct maternel, même si le médecin n’est pas toujours d’accord avec mon diagnostic. Ce que j’aime le plus, c’est de voir Morris évoluer chaque jour. Yannick et moi voulons d’autres enfants, mais pas tout de suite. Nous devons d’abord nous remettre de cette aventure (rires). »
Entre les vaches
Juste avant la naissance de Morris, Yannick et moi nous sommes mariés civilement.
Petit chéri
On est complètement dingues de notre petit garçon.
Un an
Morris a un an et se porte comme un charme.
Belle petite famille
Voir Yannick avec Morris me fait vraiment chaud au cœur.
Fière maman
Morris est vraiment un fils à sa maman.
Grands yeux
Notre fils fait chavirer tous les cœurs avec ses grands yeux bleus.
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