
Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes.
Jolien, 28 ans, est passée d’un petit nuage rose à un nuage fragile. Kenneth, 30 ans, et elle sont aujourd’hui les heureux parents de Louise.
« Kenneth et moi étions connus dans notre cercle d’amis et parmi notre famille comme le couple qui n’aurait jamais d’enfants. Nous n’avions pas un vrai réseau de soutien. Kenneth avait jusqu’à récemment un travail très prenant qui le tenait souvent éloigné de la maison et il n’était pas du tout fan d’enfants. Moi, j’avais envie d’un enfant, mais je savais que, compte tenu de notre situation, il serait mieux de ne pas lancer le processus.
Kenneth et moi étions connus dans notre cercle d’amis et parmi notre famille comme le couple qui n’aurait jamais d’enfants.
Fatigue extrême
Quand l’une de mes meilleures amies a eu son premier bébé, ce petit bout de chou a fait fondre nos cœurs. C’est alors que j’ai ressenti le tic-tac de mon horloge biologique. J’avais un peu peur de le dire à Kenneth, mais, à ma grande surprise, il a réagi très positivement! Deux mois plus tard, j’étais enceinte.
Je n’avais pas beaucoup de symptômes de grossesse, j’étais juste extrêmement fatiguée. Je combinais un travail à temps plein, les tâches ménagères et la grossesse, avec un Master en parallèle. Du coup, mes moments libres, je les passais surtout dans mon lit (rires). En y repensant maintenant, je ne sais pas comment j’ai fait pour tout gérer.
Diabète gestationnel et repos
Quand j’étais enceinte de 28 semaines, le gynécologue m’a diagnostiqué un diabète gestationnel. Ça a été un choc, car je me disais que je mettais mon bébé en danger et je me sentais déjà comme une mauvaise mère, avant même que le bébé soit là. Je devais me piquer 4 fois par jour pour vérifier ma glycémie et m’injecter de l’insuline une fois par jour. À 35 semaines, le gynécologue m’a prescrit du repos, mais je me sentais physiquement bien, ce qui m’a vite rendue impatiente. Les journées chez moi passaient très lentement et j’en avais assez de la grossesse. Pourtant, j’adorais être enceinte, car pour la première fois depuis des années, j’avais une image positive de moi-même, mais j’étais tellement impatiente de rencontrer notre bébé! Alors, je cherchais des petites sources de plaisir, comme participer à des séances de yoga prénatal et à de l’aquagym.
J’ai adoré être enceinte, car pour la première fois depuis des années, j’avais une image positive de moi-même.
Accouchement
Le jour avant mon accouchement, je suis allée à l’aquagym. J’étais alors à 38 semaines de grossesse et, en théorie, on ne devrait plus y aller, mais j’ai décidé de ne pas tenir compte de cela.
Cette nuit-là, j’ai commencé à avoir des contractions. Je n’étais pas sûre que ce soit réellement des contractions, mais quand je me suis levée du lit, la poche des eaux s’est rompue. Je suis restée calme, mais mon petit ami était complètement paniqué. Je l’ai même entendu pleurer dans la salle de bains, ce que je n’avais jamais entendu en 14 ans de relation. Il était très excité à l’idée de l’arrivée de notre bébé, mais aussi effrayé que quelque chose se passe mal.
À l’hôpital, on a découvert que mon col était déjà dilaté à 6 centimètres. Malheureusement, après cela, les choses sont allées beaucoup plus lentement. Pendant les 5 heures qui ont suivi, je n’ai eu qu’un centimètre de dilatation supplémentaire.
Un petit nuage fragile
Ce petit nuage rose sur lequel on était avec la naissance de notre fille s’est vite transformé en un nuage fragile, car au bout de quelques jours, notre fille était devenue ce bébé qui pleurait tout le temps. Louise hurlait jusqu’à 8 heures par jour. Ce qui a suivi a été un parcours hospitalier intense, avec de très nombreuses visites chez le médecin. Je voyais mon bébé souffrir et je ne pouvais rien faire, je me sentais désemparée! Nous connaissions notre fille de 2 façons: soit en train de dormir et joyeuse, ou bien éveillée et en colère. Je me sentais souvent comme une mauvaise maman, car je ne pouvais pas offrir à mon bébé la sécurité, la stabilité et le réconfort dont elle avait besoin. Heureusement, depuis, ça va beaucoup mieux!
J’avais une idée claire du genre de maman que je voulais être. Être mère me semble tellement naturel. Quand nous n’avions pas encore d’enfants, je ne comprenais pas que les femmes puissent perdre leur identité après la naissance d’un enfant. Maintenant que je suis moi-même mère, je comprends mieux que quiconque à quel point on change complètement, et on adopte de nouvelles valeurs et normes de vie. »
Annonce de grossesse

« Nous étions très enthousiastes et un peu maladroits en prenant cette photo. »
Gender reveal

« C’est une fille! Pourtant, au début, j’étais vraiment convaincue que nous attendions un garçon. »
Amies et mamans

« Une de mes meilleures amies était enceinte en même temps que moi. Nos bébés sont nés avec 10 jours d’écart. »
Séance photo nouveau-né

« 10 jours après sa naissance, nous avions prévu une séance photo nouveau-né pour immortaliser les premiers moments avec Louise. »
Matchy matchy

« J’adore cette photo de Louise et moi. C’était nos premières vacances en famille et comme vous pouvez le voir, nos maillots sont assortis. »
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