Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
Rupture à l'ère des réseaux sociaux
© Getty Images

Comment gère-t-on une rupture à l’ère des réseaux sociaux?

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Avec les réseaux sociaux, on sait tout (ou presque) sur les personnes que l’on suit. Ce qui est vrai pour un·e ancien·ne camarade de classe, l’est aussi pour un·e ex. Gérer une rupture à l’heure d’Internet n’est pas toujours facile, ce qui peut mener à des comportements toxiques.

Depuis leur développement, les réseaux sociaux ont littéralement bouleversé les interactions entre les personnes. Nés dans un monde hyperconnecté, les moins de 35 ans font partie de la première génération qui combine tout autant relations physiques que virtuelles. Le comparateur de forfaits mobiles Lemon.fr et l’agence Flashs se sont interrogés sur la façon qu’avaient les “digital natives” de gérer leurs relations et de maintenir des rapports avec leurs exs.

Lire aussi : Pourquoi je n’arrive pas à oublier mon ex?

En effet, habitués à partager leur vie privée sur les réseaux sociaux, les moins de 35 ans font face, en cas de rupture amoureuse, à des problématiques inconnues de leurs aînés. Là où ces derniers pouvaient plus facilement couper les ponts, eux doivent gérer la présence en ligne de leur ex, ou de l’ex de leur partenaire du moment. Pour mieux les comprendre, l’Ifop a interrogé mille jeunes Français·es de moins de 35 ans.

40% gardent contact après une rupture

Bien que la majorité des personnes interrogées (64 %) aient déclaré vouloir maintenir le contact avec leurs anciens·nes partenaires, ils ne sont en réalité que 40 % à effectivement garder des liens. Par ailleurs, il ressort de cette étude que 81 % des jeunes en couple seraient mal à l’aise si leur moitié fréquentait son ex dans la vie réelle. Et 80 % d’entre eux désapprouveraient même des échanges en ligne entre leur partenaire et un ex.

Souvent, les interactions sur les réseaux sociaux sont perçues comme des sources potentielles de conflit. 43 % des jeunes interrogés ont admis avoir déjà regardé le profil de leur ex, et 21 % le font de manière régulière. Certains ont avoué avoir espionné le profil de leur ex pour découvrir si elle ou il avait un·e nouveau·elle partenaire, et 29 % des personnes interrogées ont même indiqué avoir créé un faux profil dans le seul but d’espionner.

Problématique du revenge porn

75 % des répondants ont indiqué user de divers stratagèmes pour rendre leur ex jaloux·se, en se montrant proche d’une autre personne après la rupture, par exemple, ou en publiant des photos et des vidéos dans lesquelles ils apparaissent heureux. L’étude parle aussi d’actions toxiques comme le revenge porn, une pratique répandue sur Internet, surtout auprès de la gent masculine. 38% des hommes ont, en effet, déclaré avoir déjà transmis des photos intimes d’une ex à des tiers. Un revenge porn illégal et toxique assumé par 14% des jeunes femmes également.

Tourner la page

À l’inverse, il y a celles et ceux qui tournent la page. 62 % des personnes interrogées ont indiqué avoir bloqué leur ex et supprimé les échanges après une rupture. 76 % effacent les photos partagées et 31 % demandent à leurs amis de bloquer leur ex. À ce propos, les hommes (41 %) sont plus nombreux que les femmes (22 %).

Et vous, comment gérez-vous ou avez-vous géré les ruptures avec d’anciens·nes partenaires?

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires