Et si la tromperie faisait durer un mariage ?
Si se marier veut aussi dire se jurer fidélité, selon une étude américaine, la tromperie permettrait à une relation de perdurer. On vous explique.
Selon une étude Yougov réalisée pour le site de rencontres Gleeden en 2022, 82 % des Belges pensent qu’il est possible d’être fidèle toute sa vie. Pourtant, 45 % des hommes et 41% des femmes belges ont déjà été infidèles au cours de leur vie. Qu’on le veuille ou non, la tromperie fait partie intégrante de notre société, et Susan Shapiro Barash l’a étudié pendant 30 ans aux Etats-Unis.
L’auteure américaine a interviewé plus de 70 femmes ayant trompé leurs partenaires, a discuté avec elles des raisons qui les ont poussées à commettre cette infidélité, et a rassemblé leurs témoignages dans un livre intitulé « A Passion For More ». Contre toute attente, nombreuses sont les femmes qui ont choisi d’avouer leur écart à leur moitié.
Lire aussi : Voici le temps qu’il faudrait en moyenne pour oublier son ex
La tromperie, source de renouveau plutôt que de rupture ?
Ces femmes ont expliqué à l’auteure qu’en avouant leur tromperie, elles avaient pu avoir une vraie conversation sur leur couple, que leur infidélité avait été le déclencheur d’une remise en question au sein de leur mariage et d’une mise au point où chacun·e avait pu exprimer ce qui ne lui convenait plus, ce qu’il ou elle voulait changer, et leur avait permis d’avancer ensemble plutôt que de rompre. Des femmes de milieux sociaux et géographiques différentes ont assuré que cela avait amélioré leur relation. « Pour elles, c’est une façon de dire : “Voici ce dont j’ai besoin et que je n’obtiens pas” », décrit Susan Barash. Le choc de l’infidélité fait l’effet d’un signal d’alarme et force les deux parties à discuter de ce qui ne fonctionne plus entre eux, pour repartir sur un nouveau départ selon elle.
Lire aussi :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici