Les obstacles au sommeil peuvent entraver considérablement vos nuits, mais grâce à ces conseils, vous pouvez les surmonter et vous envoyer, vous et votre enfant, au pays des rêves.
Vous rêvez de dormir plus de quelques heures par nuit sans que votre tout petit ne vous réveille en hurlant ? Voici nos meilleurs conseils pour y parvenir.
Lire aussi: Voici nos 11 produits de soins préférés pour bébé
Réduire l’angoisse de séparation
Certains enfants ont simplement besoin d’une plus grande proximité et le font savoir en pleurant ou en trouvant des excuses pour que vous restiez avec eux. Tous les enfants n’ont pas le même besoin de proximité, mais pour ceux qui en ont besoin, voici quelques conseils utiles:
- Contact physique: gardez votre enfant près de vous, laissez-le s’endormir sur votre poitrine ou portez-le dans un porte-bébé. Vous êtes l’un pour l’autre un havre de paix.
- Comblez la séparation: laissez votre odeur sur une peluche ou une taie d’oreiller, chantez ou fredonnez doucement à proximité ou laissez la porte ouverte pour que votre enfant puisse vous entendre. De cette façon, votre enfant sent que vous êtes toujours là, même si vous n’êtes pas directement dans la pièce.
Détendre son bébé et soi-même
Le repos est parfois plus important que le sommeil. Anne, mère d’une petite fille qui ne parvenait pas à dormir, a constaté que le fait de se concentrer sur le repos plutôt que sur le sommeil était essentiel pour elle. Essayez d’abord de jouer activement avec votre enfant, puis de le bercer pour qu’il retrouve son calme. Un système nerveux calme est essentiel et peut être soutenu de nombreuses façons:
- Soyez à l’écoute des besoins de votre enfant: aidez-le à s’endormir aussi longtemps que nécessaire.
- Créez une atmosphère détendue: utilisez un rituel du coucher avec beaucoup de contacts corporels et de mots doux. Créez un environnement calme dans lequel votre enfant se sentira en sécurité.
- Autorégulation: veillez à vous détendre. Essayez de marcher, de respirer profondément ou même de danser pour réduire votre stress.
- Et n’oubliez pas: alternez avec votre partenaire lorsque ça devient trop difficile. Ensemble, vous serez plus forts!
Assurer les besoins de stimulation
Les enfants apprennent et grandissent en explorant leur environnement et en absorbant des stimuli. Cela leur permet aussi de s’endormir plus facilement. Créez un environnement stimulant, à moins que votre enfant n’y soit très sensible. Emmenez votre enfant à l’extérieur et proposez-lui différentes activités que vous appréciez tous les deux. Au cours des premières semaines, lorsque votre enfant ne peut pas encore explorer activement le monde, vous pouvez lui offrir une stimulation sensorielle par le contact peau à peau et des interactions telles que le contact visuel et la parole. Cela permet à votre bébé de se sentir en sécurité et en contact avec les autres.
Éliminer les problèmes d’alimentation et nourrir à la demande
L’alimentation et le sommeil vont de pair. Si vous remarquez que votre enfant boit mal ou souffre souvent de crampes, il est judicieux de consulter une experte en lactation ou un pédiatre. L’alimentation à la demande permet de créer une routine de sommeil facile et agréable. En fait, l’alimentation et le sommeil sont inextricablement liés chez les bébés. Rien de mieux que le lait pour se reposer! En répondant aux signaux de votre enfant, vous ferez de l’alimentation et du sommeil une expérience agréable et relaxante.
Les chiffres
Les chercheurs ont tenté de décrire le développement normatif du sommeil à l’âge de 3, 6, 8, 12, 18 et 24 mois. Sur une période de deux ans, ils ont suivi deux groupes – totalisant plus de 3.000 nourrissons – et ont examiné divers paramètres du sommeil, notamment le pourcentage de nourrissons capables de s’endormir (et se rendormir) de manière autonome.
Voici les résultats: 31 % des bébés de 3 mois, 49 % des bébés de 8 mois, 50 % des bambins de 18 mois et 47 % des enfants de 2 ans s’endorment (à nouveau) souvent ou toujours seuls. Environ un enfant sur deux âgé de moins de 2 ans ne s’endort donc pas régulièrement ou pas toujours de manière autonome. Source: Paavonen et al., 2020
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici