Avez-vous déjà pratiqué la tendance amoureuse de ““l’éco-dumping”” sans le savoir ?
Vous vous souciez énormément des problématiques environnementales et ne pouvez pas envisager de construire une relation avec quelqu’un qui ne partage pas ces préoccupations ? Vous avez déjà mis fin à un date en découvrant que la personne n’en avait rien à faire de l’écologie ? Vous pratiquez l’éco-dumping.
En amour, nous avons tous·tes des attentes, pour certains le critère principal est d’avoir les mêmes idéaux politiques, pour d’autres, il s’agit que leur partenaire partage la même passion qu’eux ou encore qu’iel soit extrêmement ouvert d’esprit ou à l’écoute. Mais pour un grand nombre de gens, le critère principal est que la personne possède une véritable conscience écologique, autrement dit qu’elle se soucie du sort de la planète. En effet, selon un sondage réalisé par le site de rencontres anglophone « Plenty of Fish », 39 % des célibataires déclarent qu’un partenaire qui se soucie de l’environnement est essentiel pour eux. Parmi eux, 23 % accorde plus d’importance à l’engagement environnemental de la personne qu’à son apparence physique et 7 % se focalisent plus sur la conscience écologique de la personne plutôt que sa profession. Des chiffres qui justifient l’ampleur d’un tout nouveau phénomène en matière de relation : l’éco-dumping.
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Larguer son partenaire car iel ne se soucie pas de la planète, c’est quoi l’eco-dumping ?
Le terme anglais a été créé par le site de rencontre face à ces résultats, grâce au mot “ecology” et “dumping” qui veut dire « jeter » en anglais. Le mot signifie tout simplement l’action de quitter quelqu’un en raison de son manque de considération pour l’écologie. Loin d’être un phénomène isolé, l’éco-dumping serait l’une des causes principales de rupture en cette fin 2022. Les jeunes générations étant de plus en plus sensibles à la cause écologique. Face à cette préoccupation au sein des relations, le site de rencontre Tinder a récemment ajouté des filtres à mentionner dans son profil, comme « véganisme » ou encore « changement climatique ». Cela permet aux autres utilisateur·trices de savoir que cette personne s’intéresse à ces sujets. Selon le sondage du site « Plenty of Fish », un célibataire sur cinq a déjà quitté quelqu’un parce qu’iel n’avait pas suffisamment de conscience écologique ou ne partageait pas son point de vue sur le changement climatique et l’environnement. Le site de rencontres donne comme exemple, le témoignage d’une utilisatrice qui explique :
Il ne mange que des fast-foods et de la viande rouge, et ne se soucie pas de savoir si c’est mauvais pour la planète. S’il ne commence pas à essayer de changer bientôt, je vais devoir le larguer.
De son côté, l’application américaine « OkCupid » qui permet à des personnes de matcher grâce à leurs centres d’intérêts communs, a observé que la première thématique abordée par les utilisateurs de la Gen Z (génération née entre 1997 et 2012), est le changement climatique. L’éco-dumping n’en serait donc qu’à ses débuts.
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