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Mieke célibat
© D.R.

VIE DE CÉLIB: ““Le célibat est le meilleur moment pour découvrir ce que vous voulez dans la vie””

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Chez Flair, on est convaincues que le célibat rime avec bonheur, ­richesse et expériences! Chaque semaine, dans Vie de célib’, on vous emmène à la rencontre d’une célibataire fière de l’être.

  • Nom: Mieke
  • Âge: 39 ans
  • Célibataire depuis… 4,5 ans.
  • Ma dernière relation a duré… 16 ans.
  • Prête à se remettre en couple? « Je suis dans une relation sans engagement, je me considère donc toujours comme étant célibataire et je suis prête à rencontrer de nouvelles personnes. »

Ce que je préfère dans le célibat: « Je peux être fière des choses que j’ai accomplies par moi-même. Comme l’achat de ma maison, ou le fait de partir en week-end avec mes enfants. Chaque euro que je dépense pour un tel week-end à trois, je l’ai durement gagné, et cela me rend fière. Beaucoup de gens autour de moi disent que je suis une femme forte, et je me rends compte, aujourd’hui, que c’est effectivement le cas. »

Ce que le célibat m’a appris: « Beaucoup de choses sur moi-même. Je pense que c’est un processus par lequel passent beaucoup de célibataires, car lorsqu’on se retrouve seul, on a soudain beaucoup de temps et d’espace pour chercher qui on est et ce que l’on veut dans la vie. C’est ce que j’ai fait en suivant une thérapie, en lisant beaucoup et en créant une page Instagram où je publie des articles sur la vie après le divorce. C’est devenu un exutoire pour moi, et c’est aussi comme ça que j’aide les autres. Parce que, même si beaucoup de gens passent par là, nous nous sentons toujours très seuls durant cette épreuve. »

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Ce qui me manque le plus dans une relation: « Ça me manque d’être la priorité de quelqu’un. J’ai un très bon réseau d’amis et une super famille, j’en suis très reconnaissante, mais je ne suis la priorité de personne. Je le remarque surtout pendant les vacances, lorsque tout le monde a des projets. Pendant la pandémie, c’était encore plus flagrant, car je devais demander à mes proches s’ils avaient encore un peu de place pour moi dans leur bulle sociale. »

Ce que je pense des rencontres: « J’ai le sentiment qu’il sera de plus en plus difficile de faire des rencontres une fois que j’aurai passé la quarantaine. Il y a quelque temps, j’ai lu un livre qui abordait le sujet du “dating gap”, un phénomène selon lequel les hommes d’un certain âge – généralement entre quarante et cinquante ans – choisissent principalement des femmes plus jeunes. Cela signifie que les femmes ne trouvent plus d’hommes de leur âge. Heureusement, je ne rencontre pas encore ce problème, mais j’y serai forcément confrontée. Quoi qu’il en soit, je suis très impliquée dans les rencontres. J’ai eu plein de dates avec des hommes. Ce n’est pas par obsession, mais par crainte de ne jamais être avec quelqu’un. Si on pouvait me promettre, maintenant, que je croiserai bientôt le chemin de quelqu’un, cela me rassurerait. L’ignorance me cause beaucoup de stress. Par conséquent, je suis toujours très nerveuse avant les rendez-vous et doublement déçue si le déclic ne se produit pas. »

En partageant le lit avec quelqu’un avec qui j’avais un lien physique très fort, j’ai appris à mieux me connaître sexuellement et le feu s’est ravivé.

Ma vie sexuelle en tant que célibataire… « Est un peu mieux aujourd’hui que dans ma relation précédente. Mais cela n’a rien de vraiment surprenant. La vie avec deux enfants en bas âge fait des ravages dans la chambre à coucher. De plus, nous étions ensemble depuis très longtemps, ce qui signifiait que nous expérimentions moins de choses. Le sexe en tant que célibataire a ravivé ce côté de moi. En partageant le lit avec quelqu’un avec qui j’avais un lien physique très fort, j’ai appris à mieux me connaître sexuellement et ce feu s’est ravivé. Le safe sex est un sujet compliqué pour ma génération. J’ai connu au moins quatre hommes qui n’avaient pas de préservatifs sur eux, ou qui étaient incapables de le mettre eux-mêmes. Ils ont peur des grossesses non désirées, mais l’existence des IST est un élément qu’ils semblent avoir oublié. Il y a encore du travail à faire à ce niveau-là. »

Mon pire date: « Il y a quelque temps, je discutais avec un homme. C’était agréable, jusqu’à ce qu’il m’informe qu’il était célibataire depuis huit semaines, après une relation de dix ans. Il a dit qu’il était prêt pour quelque chose de nouveau. Moi, je savais qu’avec lui, je perdrais mon temps. Ce que je voulais éviter. Les projets sur le court terme, ce n’est plus pour moi (rires). »

Mon conseil en or: « Faites le point sur vous-même. Votre célibat est le meilleur moment pour le faire et pour découvrir ce que vous voulez dans la vie et ce que vous attendez d’une relation. »

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