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Vie de célib, Alexandra. Histoire sans lendemain.
© D.R.

VIE DE CÉLIB: ““Je ne me lance pas dans quelque chose que je vais regretter le lendemain””

La rédaction

Chez Flair, on est convaincues que le célibat rime avec bonheur, ­richesse et expériences! Chaque semaine, dans Vie de célib’, on vous emmène à la rencontre d’une célibataire fière de l’être.

  • Nom: Alexandra
  • Âge: 32 ans
  • Célibataire depuis… 9 ans.
  • Ma dernière relation a duré… 2,5 ans.
  • Prête à se remettre en couple? « Je sors actuellement avec quelqu’un, mais il est encore un peu tôt pour s’emballer. »

Ce que je préfère dans le célibat: « J’ai beaucoup plus de temps pour développer ma carrière professionnelle. Je combine un emploi de consultante en cybersécurité, un poste d’échevine à Wilrijk et la création de contenu. J’ai beaucoup de choses à gérer, mais parce que je suis célibataire, je peux travailler plus longtemps et planifier mon temps différemment. »

Ce que le célibat m’a appris: « À m’aimer davantage. Je ne pense pas que j’aurais autant évolué sur le plan personnel si j’avais été en couple pendant ces neuf dernières années. Je me serais peut-être davantage appuyée sur l’autre personne, alors qu’aujourd’hui, j’ai appris à affronter mes problèmes seule, et à me satisfaire de ma propre compagnie. Cela n’a pas toujours été facile, mais je suis fière du chemin parcouru. »

Me lever le week-end et n’avoir aucune idée de ce que je vais faire peut parfois être difficile.

Ce qui me manque le plus dans une relation: « C’est de pouvoir compter sur quelqu’un de temps en temps, ne serait-ce que pour cuisiner pour moi, m’aider à faire le ménage ou pour ne pas avoir à prendre toutes les décisions. Je me débrouille très bien, mais tout faire seule demande de l’énergie. Puis, me lever le week-end et n’avoir aucune idée de ce que je vais faire peut parfois être difficile. Pour les gens en couple, la personne avec laquelle ils vont passer du temps est déjà considérée comme acquise, tout comme les activités de la journée. En tant que célibataire, c’est complètement différent. »

Ce que je pense des rencontres: « Parfois, c’est un peu difficile, parce que je souffre d’un attachement anxieux. J’ai déjà fait beaucoup de progrès grâce à la thérapie, mais il m’arrive encore d’être envahie par des insécurités et des peurs lorsque je rencontre quelqu’un. En neuf ans, je suis sortie avec des hommes, mais il n’en résulte rien d’autre que des relations de trois mois, ici et là. Je n’ai toujours pas trouvé la formule magique pour briser ce schéma. »

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Ma vie sexuelle en tant que célibataire… « Est plutôt bien, même si ce serait plus agréable de faire l’amour avec quelqu’un avec qui j’ai une relation durable. J’ai appris à faire confiance en mon intuition et, par conséquent, je suis devenue plus exigeante lorsqu’il s’agit de mes partenaires sexuels. Il est important qu’il y ait un respect mutuel et que je me sente en sécurité avec cette personne. Je ne m’aventurerai pas dans quelque chose que je vais à l’avance regretter le lendemain. »

J’ai été honnête en lui disant que je n’étais pas intéressée et en décidant de ne pas le ghoster, mais il s’est fâché.

Mon pire date: « Une fois, je suis sortie avec quelqu’un qui ne ressemblait vraiment pas à sa photo de profil. Nous étions allés boire un verre dans un bar à vin et je n’ai pas du tout ressenti le déclic. Alors que je m’apprêtais à payer, il m’a proposé de le faire. Mais j’étais déjà debout, ma carte en main, et je ne me sentais pas à l’aise à l’idée de le laisser payer. Par ailleurs, je ne suis pas du genre à oser dire que je ne suis pas intéressée, parce qu’on ne sait jamais, la personne pourrait finir par me plaire. J’ai accepté d’aller boire un autre verre ailleurs, où il paierait. À la fin du date, j’ai fini par lui avouer que je n’étais pas intéressée. J’ai été honnête en lui disant et en décidant de ne pas le ghoster, mais il s’est fâché. »

Mon conseil en or: « Faites confiance à votre intuition et suivez-la! »

Texte: Annelies Hart. Traduction: Sarah Moran Garcia.

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