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9 idées fausses sur l’orgasme féminin

Barbara Wesoly

De nombreux malentendus et mythes entourent le plaisir féminin. Alors, histoire d’y voir enfin plus clair et faire mentir l’idée qu’il s’agit d’un domaine imprévisible et mystérieux, on envoie valser les clichés et les quiproquos. #VéritéTouteNue.

 

Sexe est forcément synonyme d’orgasme


Si seulement 30% des femmes atteignent la jouissance par la pénétration, il n’existe pas uniquement les deux extrêmes consistant à s’ennuyer ou à s’éclater. Contrairement à l’orgasme masculin qui sera vécu comme un aboutissement et une conclusion, les femmes sont capables de ressentir de très nombreux degrés de plaisir, même si la relation sexuelle ne conduit pas à jouir. Affirmer que l’orgasme est nécessaire à une partie de jambes en l’air réussie ne fera que frustrer chacun des deux partenaires et risque de créer uniquement l’insatisfaction là où il pourrait être possible d’apprendre progressivement à se donner toujours plus de plaisir.

Simuler l’orgasme pour ne pas vexer son compagnon est une bonne solution


Feindre de jouir est tout sauf une solution. Cela fausse d’emblée les relations sexuelles et empêche toute amélioration puisque le partenaire pense que tout se déroule à merveille. Cela amène également à un rapport à sens unique, ou le plaisir de l’autre devient la seule préoccupation, le sien est mis entre parenthèses. Et, le sexe étant avant tout une affaire de complicité et de partage, simuler risque à court ou long terme d’éteindre totalement votre flamme.

Les femmes sont capables d’atteindre très facilement l’orgasme


Il faut en effet en moyenne 20 minutes pour être en état d’excitation maximale. Bien loin des stéréotypes souvent véhiculés par les films X et l’industrie du porno. Raison supplémentaire de faire durer les préliminaires!

La masturbation diminue le plaisir ressenti lors des rapports


Que du contraire! En se caressant, l’on découvre ce qui nous excite vraiment et cela permet alors d’aguiller son partenaire pour qu’il nous fasse plus facilement du bien.

L’éjaculation féminine n’existe pas


Quoique toujours méconnu, le phénomène est pourtant bien réel. Ce qui n’empêche pas les scientifiques de peiner à définir avec certitude son origine. Ce liquide serait émis par un équivalent de prostate féminine et, si toutes les femmes n’éjaculent pas, nous serions toutes physiologiquement en mesure d’y parvenir.

Les orgasmes multiples sont accessibles à chaque femme


Si, contrairement aux hommes, nous avons la chance de ne pas avoir besoin d’une période de repos avant de pouvoir jouir à nouveau, seules 15% des femmes profitent d’orgasmes multiples. Pour pouvoir décupler son plaisir, il faut commencer par se connaître suffisamment et savoir ce qui est véritablement source de satisfaction. Parvenir d’abord à atteindre facilement un orgasme est la clé pour ensuite pouvoir recommencer à plusieurs reprises.

L’on est soit vaginale soit clitoridienne


Le principe même est un mythe. En effet, il a été démontré que tout type d’orgasme féminin est clitoridien car il est le prolongement d’un plaisir ressenti au niveau du clitoris. Ce qui n’empêche pas certaines femmes de jouir plus facilement lors de la pénétration et d’autres de se sentir particulièrement excitées par des caresses. Il est essentiel de se rappeler que tous les vagins sont différents et qu’il n’existe pas de mode d’emploi général. À chacune de parvenir à reconnaître ses zones les plus érogènes et ce qu’elle préfère.

Certaines positions sont idéales pour avoir un orgasme


Si toutes les positions ne stimulent pas les mêmes zones, aucune n’offre la garantie de jouir. On range donc au placard les idées reçues transformant trop souvent la levrette en position sexuelle ultime. Si vous ne l’appréciez pas, ne vous forcez donc surtout pas à l’adopter, la base du plaisir étant le lâcher-prise.

Une femme qui n’a pas d’orgasme est frigide


La frigidité est caractérisée par une absence de désir. Or, ne pas jouir n’est en rien causé par un manque de libido. Il s’agit de deux questions totalement différentes bien que le terme frigide soit devenu un mot fourre-tout que l’on utilise bien souvent pour parler d’insatisfaction sexuelle. Leur seul point commun est le fait que, dans une majorité des cas, l’un comme l’autre dépendent de la relation entretenue avec le partenaire.

 

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On continue à faire grimper la température:


 

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