Quelle est la différence entre un orgaste et un orgasme?
Défini comme la jouissance absolue, l’orgasme est souvent une quête lors des rapports sexuels. Il est considéré comme l’aboutissement du plaisir, tant pour l’homme que la femme. Mais pour certaines personnes, ces sensations ne sont pas très claires, elles viennent alors à douter: était-ce vraiment un orgasme?
Vous n’aviez jamais entendu parler de l’orgaste? C’est normal. Ce concept est surtout connu des sexologues qui se sont penchés sur l’approche sexocorporelle. La sexocorporelle est l’une des “branches” de la sexologie développée par Jean-Yves Desjardins. Elle se concentre davantage sur les sensations corporelles, les mécanismes du corps et l’aspect scientifique des réactions physiologiques.
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C’est ainsi qu’est né le terme orgaste, par opposition à l’orgasme
Orgaste versus orgasme
Pour bien comprendre cette notion, revenons d’abord sur celle de l’orgasme. Késako finalement, un orgasme? L’orgasme est le fruit d’une stimulation d’une ou des zones érogènes. Certains professionnels de la santé appuient l’argument que l’orgasme est cérébral. C’est-à-dire que les stimulations vont envoyer des informations d’excitation au cerveau qui, par réponse, offrira l’orgasme comme aboutissement. Il permettra d’obtenir un “soulagement” à la tension sexuelle et à la réduire. Si l’orgasme est cérébral, cela signifierait qu’il n’est pas obligatoire de stimuler les zones génitales et qu’on peut tout à fait avoir un orgasme par stimulation des seins par exemple. Une théorie qu’on pourrait tout à fait appuyer par le fait que l’on peut avoir des orgasmes en dormant, sans se stimuler donc. Incroyable, n’est-ce pas?
Toujours est-il que la majorité de la population estime qu’un orgasme survient après excitation des zones génitales. Chez la femme, on parle de stimulation de la partie externe du clitoris ou interne via une pénétration ou l’insertion de doigts ou d’objets divers. Et dans notre corps, comment ça se passe? Quand l’excitation atteint son comble, soit le pic ultime, le corps provoque une décharge accompagnée d’un plaisir intense. C’est l’orgasme.
Selon Jean-Yves Desjardins, à la différence de l’orgasme, l’orgaste provoque bien une décharge mais celle-ci n’est pas accompagnée de plaisir. À travers son approche sexocorporelle, il a mis en place différents protocoles pour accompagner cette décharge physiologique d’un lâcher-prise émotionnel et percevoir les sensations de plaisir qui y sont liées.
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