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© Jeff Pachoud/AFP via Getty Images

Le village olympique est-il un gigantesque baisodrome? Une athlète répond

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Le village olympique est-il vraiment le temple du sexe que beaucoup de personnes croient? Selon cette ancienne athlète, la réponse est oui. Mais pourquoi, exactement?

Un mythe veut que les athlètes olympiques s’adonnent très volontiers aux plaisirs de la chair entre les compétitions. Un mythe qui n’en est pas vraiment un, selon l’ancienne championne de saut en longueur allemande, Susen Tiedtke. Et ce ne sont pas les lits en cartons inaugurés à Tokyo, en 2021, et de retour cette année à Paris, qui empêcheront les athlètes internationaux de s’envoyer en l’air. Selon l’Allemande, le sexe durant les JO est inévitable.

“Les athlètes sont au sommet de leur forme aux Jeux olympiques. Une fois la compétition terminée, ils veulent libérer leur énergie”, a expliqué Susen Tiedtke au journal Bild. “Tous les jours, vous entendez les ‘fêtes’ des autres, et souvent, vous avez du mal à vous endormir.”

Il y a ce que disent les coachs et ce que dit la science

En fait, une certaine forme de frustration naîtrait chez certains athlètes, dont les coachs préconiseraient parfois l’abstinence totale avant une compétition. Par exemple, selon les dires de l’entraîneur de la sauteuse allemande, “quand on fait l’amour, le corps doit d’abord se recharger en énergie”. Et il serait dommage d’user inutilement de son énergie, alors que leur but à toutes et tous est d’être le·la plus performant·e sur le terrain ou la piste.

Susen Tiedtke
L’athlète allemande Susen Tiedtke, en 1997. © Bongarts/Getty Images

Cette croyance selon laquelle le sexe altérerait les performances sportives est pourtant un mythe. Dans le livre “Des idées reçues en santé mondiale“, un chapitre entier est dédié au sexe et au sport. Ses auteurs affirment qu’un sportif ayant pratiqué le coït avant une compétition est aussi performant qu’un autre qui n’aurait pas eu de relation sexuelle. Cette affirmation a ensuite été corroborée par une étude publiée par la National Library of Medecine.

Quoi qu’il en soit, cet été, que les athlètes décident de succomber aux plaisirs de la chair ou non, plus de 200.000 préservatifs masculins et féminins seront distribués sur le village olympique.

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