““LE POINT G”” épisode 135: le sexe zéro déchet
Gaëlle, 28 ans, en a bavé côté cœur. Après avoir épluché Tinder et vécu mille et une nuits parfois torrides, parfois étranges, il semblerait qu’elle ait trouvé le bon. Avec Ben, elle explore toutes les facettes de la sexualité. Avec amour, mais surtout avec humour.
L’autre jour, je fouillais Internet pour découvrir des alternatives au lubrifiant industriel. J’ai découvert pas mal d’astuce pour ce qu’on appelle « le sexe zéro déchet ». Vous savez, c’est très en vogue pour l’instant ce mouvement qui vise à polluer moins. Et c’est tant mieux. Même si ça peut paraître complètement anodin, quand on est friands du lubrifiant, non seulement ça revient vite très cher mais en plus, ça crée beaucoup de déchets. Dans mon cas, j’en utilise rarement. À vrai dire, je n’ai même pas le souvenir d’en avoir acheté un pot. Tout simplement parce qu’avec Ben, on a découvert la joie de la salive. Et pour le coup, zéro contenant veut dire zéro déchet ! La salive a l’avantage d’être toujours présente en quantité, et à volonté, et permet de ne pas devoir fouiller la table de nuit quand on en a besoin. Que des avantages ! Mais voilà…
Après ma découverte du clitoris capuchonné, je me suis beaucoup questionnée sur les possibilités de favoriser les frottements pendant les rapports et donc de me servir un peu moins de mes mains et de faire moins de fixettes sur l’orgasme.
Il s’avère qu’être très lubrifiée serait l’une des clés à essayer en premier lieu. Pourquoi ? Parce que quand c’est un peu plus mouillé, le corps est plus réceptif aux sensations. C’est chaud, ça glisse, ça stimule, ça permet de cocher une case en moins de charge mentale et donc de se laisser aller davantage.
Mais la salive est considérée comme un cors aqueux, à base d’eau donc. Ce qui lui donne une durée de vie assez courte et nécessite donc d’être sans cesse reproduite. Un petit crachat par-ci, une petite lèche par-là… C’est vite chiant, disons-le clairement.
L’idéal pour lubrifier sur le long terme (entendez plus de 2 minutes), c’est d’utiliser un corps un peu plus gras.
Comme je vous le disais, hors de question de commencer à acheter des packs de 5 bouteilles pour garantir du sexe caliente toutes les semaines. C’est ainsi que j’ai découvert une alternative qui titille ma curiosité : l’huile de coco. Je l’utilise déjà pour cuisiner mes pancakes le dimanche. Je la préfère mille fois à l’huile d’olive parce qu’elle ne donne aucun goût mais permet de rendre les extrémités de mes crêpes plus croustillantes. Elle a aussi de nombreuses vertus hydratantes et démaquillantes. Et puis surtout, c’est naturel.
Quid du sexe ? Eh bien sachez que l’huile de coco serait très réputée comme lubrifiant.
Elle aiderait Monsieur à tenir plus longtemps et à rendre les rapports plus agréables. Son avantage non-négligeable, c’est qu’elle est comestible. On peut donc largement s’en servir pendant les “préliminaires” (vous savez comme je déteste ce mot) sans risquer de se prendre un goût suspect en bouche (comme la fameuse fraise chimique que je trouve immonde). En plus, elle ne crée pas de petits amas grisâtres en boulochant, ceux que vous connaissez bien depuis que le gel hydro-alcoolique est entré dans nos vies.
Bref, a priori, que des avantages ? Pas tout à fait !
Je préfère vous le dire : elle est fortement déconseillée en cas d’utilisation de préservatif parce qu’elle a tendance à le dégrader et augmente donc fortement les risques de déchirures et donc d’IST et de grossesse non-désirée. Mauvaise idée donc. Aussi, je pense que si vous êtes sujette aux mycoses, elle est aussi à éviter. Le mieux serait, dans tous les cas, de pouvoir se rincer l’extérieur (pas le vagin) après pour éviter le moindre problème par là-bas. Toujours est-il qu’en situation, c’est un délice à utiliser ! Elle peut aussi servir à se masser tout le corps, son potentiel érotique est donc multiple. Choisissez-la naturelle, vierge et non raffinée. Et c’est parti pour la séance de glisse ! Vous m’en direz des nouvelles.
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