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© Getty

SOUS LA COUETTE: ““je sens des regards brûlants sur ma peau, mais au lieu de la honte, je ressens du désir””

La rédaction

Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Qui sait, ça pourrait vous donner des idées...

Amina, 27 ans est une célibataire heureuse qui aime l’aventure.

Elle grimpe aux rideaux lorsque... elle voit des hommes et des femmes très élégant·e·s.

Elle rêve parfois... de participer à une fête sexuelle.

“Hauts plafonds, lustres de cristal opulents et murs ornés de décorations dorées, tel est le cadre dans lequel je me suis retrouvée ce soir. La musique de l’orchestre se mêle parfaitement au murmure des invités. Je bois une gorgée de champagne et regarde autour de moi. Tout le monde a l’air impeccable: les hommes sont bien habillés, les femmes portent des robes sexy. Mon regard s’attarde sur un groupe de personnes dans un coin. Leur conversation a quelque chose de mystérieux. Lorsqu’une des femmes me remarque, elle me regarde un peu trop longtemps. Un serveur me distrait en me demandant si je veux encore du champagne. J’acquiesce, mais avant de pouvoir boire une gorgée, je sens une main dans mon dos.

Une voix chaleureuse me demande si la fête me plaît. Je me retourne et je croise le regard d’un homme que je ne connais pas. Il est grand, a les cheveux noirs et porte un costume étroit qui met en valeur ses larges épaules. Je souris. Je commence à aimer ça de plus en plus, « oui », dis-je en flirtant. Il sourit et me prend la main. Je peux t’emmener? demande-t-il. Les battements de mon cœur s’accélèrent tandis qu’il m’entraîne dans le couloir, jusqu’à ce que j’atteigne une grande porte à double battant.

Il l’ouvre et nous nous retrouvons soudain dans une pièce plus petite et plus intime. Des bougies brûlent, il y a des canapés en velours et d’autres invités sont éparpillés dans la pièce. Certains sont assis, d’autres sont debout. Et certains sont... à moitié nus. J’arrête de respirer un instant. Une femme vêtue d’une robe vert émeraude se penche en arrière tandis qu’un homme fait glisser sa jupe. Plus loin, un autre couple s’embrasse, les mains hâtivement occupées par les vêtements de l’autre.

« La vraie fête commence ici »

, me chuchote à l’oreille l’homme à côté de moi. Il se tient maintenant derrière moi et ses mains glissent lentement le long de mes hanches. Une poussée d’excitation me traverse. Je me retourne et l’embrasse. C’est comme un feu d’artifice. Ses mains serrent plus fort ma taille et sa langue cherche la mienne. Mon corps est en feu et j’en veux encore plus. Il descend la fermeture éclair de ma robe. Le tissu glisse sur ma peau et tombe sur le sol. Je suis maintenant en lingerie et je me fiche de savoir qui me regarde. Je sens des regards brûlants sur ma peau, mais au lieu de la honte, je ressens du désir. L’homme s’agenouille devant moi, embrasse mon ventre et passe ses mains sur mes cuisses. Mes genoux fléchissent lorsque sa langue passe entre mes jambes.

Alors que je m’abandonne à lui, je vois du coin de l’œil le reste de la pièce bouger. Deux hommes se tiennent maintenant derrière la femme en robe verte. L’un d’eux la tient tandis que l’autre baisse son pantalon et vient se placer derrière elle. Ses gémissements m’excitent au plus haut point tandis qu’il la prend par derrière. Sur un autre canapé, je vois une femme agenouillée devant un groupe d’hommes. Sa bouche est grande ouverte, prête à sucer n’importe qui comme si c’était sa vocation. Mon partenaire de tout à l’heure m’allonge sur une banquette et enlève sa chemise. Son torse musclé me fait rêver. Mais avant même qu’il ait enlevé le reste de ses vêtements, je sens quelqu’un d’autre à côté de moi.

Une femme aux lèvres pulpeuses et aux boucles sombres me regarde. Elle passe ses doigts sur mes seins et m’embrasse avec douceur et sensualité. Sa langue trouve la mienne, et pendant ce temps, je sens l’homme se blottir entre mes jambes. Ses poussées sont profondes et intenses, tandis qu’elle embrasse doucement mes seins et les mord à pleines dents. Mon corps se tord de plaisir. Je sens des doigts, des lèvres, des corps partout.... J’ai l’impression que de plus en plus de mains et de bouches se joignent à moi. Et quand je regarde autour de moi, il semble que ce soit le cas. J’entends les gens soupirer, chuchoter et gémir.

“Dans chaque coin de la pièce, quelqu’un se fait prendre d’une manière ou d’une autre.”

Mon corps, lui aussi, ne m’appartient plus depuis longtemps. L’homme entre mes jambes accélère son rythme, la femme me suçote les seins et je sens la tension monter en moi. Mon corps tremble et se détend en même temps que mon premier orgasme me traverse, mais cela ne s’arrête pas là. Je ne me souviens plus par qui ni par quoi, mais les orgasmes se succèdent. C’est sûr ce n’est pas une fête ordinaire, c’est glorieux.

Texte: Elien Geboers

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