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À partir de 11h25, ce lundi, les femmes travaillent gratuitement

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Selon la campagne annuelle des Glorieuses, à partir de ce lundi 6 novembre, 11h25, les femmes françaises commenceraient à travailler gratuitement. Pour réduire les inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes, la newsletter féministe avance trois propositions.

L’égalité salariale entre les femmes et les hommes est un problème encore très (trop) prégnant. Chaque année depuis huit ans, Les Glorieuses communiquent à ce propos, pour alerter sur les inégalités entre les femmes et les hommes au travail. Selon la newsletter féministe et culturelle, cette année, c’est à partir de ce lundi 6 novembre, 11h25, que les femmes françaises travailleraient gratuitement.

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Un écart moyen de 12,7%

Selon Eurostat, à l’échelle européenne, l’écart de rémunération moyen est de 12,7%. En France, où sont basées Les Glorieuses, cet écart salarial grimpe à 15,4%. “Les femmes pourraient s’arrêter de travailler le 6 novembre à 11h25 si elles étaient payées avec un taux horaire moyen similaire aux hommes, tout en gagnant ce qu’elles gagnent aujourd’hui à l’année”, indique la lettre d’information féministe par voie de communiqué. “C’est une moyenne, bien évidemment, et c’est un symbole, bien sûr”, souligne-t-elle.

Si l’on note une infime amélioration par rapport à l’année passée, avec un écart salarial, en France, de 15,8% et une date symbolique au 3 novembre 2022 à 9h10, cela “varie très peu, il y a une vraie stagnation”, observe Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter à l’origine d’une pétition en ligne.

Trois propositions pour une plus grande égalité

À travers celles-ci, Les Glorieuses veulent mettre fin aux inégalités et proposent trois pistes, toutes inspirées de pays où l’écart salarial est plus faible. La première en appliquant le principe d’éga-conditionnalité, c’est-à-dire en conditionnant l’accès des entreprises à des subventions publiques et autres incitations fiscales à condition qu’elles respectent l’égalité salariale. La deuxième en revalorisant les minima salariaux des métiers où il y a une prépondérance de femmes. Enfin, la troisième, en offrant la possibilité d’un congé parental post-accouchement obligatoire et équivalent pour tous les parents.

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