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Abregefrere, accusé de misogynie, répond aux critiques

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

Abregefrere, le compte Tiktok qui raccourcit les histoires trop longues sur les réseaux, est accusé depuis quelques jours de misogynie par certaines créatrices de contenu. Il répond à ces accusations.

Il y a plusieurs semaines, on vous présentait le compte d’Abregefrere, qui raccourcit des vidéos Tiktok, bien trop longues et qui pourraient se résumer en quelques mots. Il nous fait ainsi gagner un temps précieux, et son compte a d’ailleurs pris de l’ampleur très vite. Suivi par maintenant plus d’un million d’abonnés sur Tiktok (qu’il a dû recommencer suite au piratage de son compte), le concept connait pourtant quelques critiques.

Des commentaires misogynes

Chaque succès a ses limites, et c’est ce que le créateur du compte Abregefrere vient de réaliser. Alors que tout le monde criait au génie il y a encore quelques semaines, certaines créatrices de contenu accusent désormais le Tiktokeur d’engendrer de la misogynie et du harcèlement sur les réseaux.

En effet, nombreuses sont les influenceuses qui aiment raconter leur vie sur les réseaux, à coup de “story time“, comme elles appellent ça. Sauf que depuis l’apogée du concept d’Abregefrere, de nombreux (jeunes) hommes s’amusent à commenter toutes ces vidéos par “Abrège” ou “on peut l’abréger celle-là”. Et encore, on ne vous parle que des plus polis! Une tendance qui a été relevée par Chloë Gervais, une créatrice de contenu particulièrement touchée par ces commentaires. Sans accuser le Tiktokeur, elle remarque tout de même que la majorité des vidéos raccourcies sont celles de femmes et que le concept “normalise le fait de dire à des meufs qui font leur petite story time de fermer leur bouche”.

@chloegervaisspam

Ma réponse

♬ original sound – Chloë 🤫
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Réponse du principal intéressé

Dans une vidéo postée par Le Parisien sur la plateforme, le créateur s’exprime sur la polémique. Il explique être pris pas son travail à temps plein, et n’avait pas réalisé l’ampleur que cela avait pris. Il se défend en affirmant qu’il n’est pas misogyne, et qu’il respecte homme, femme et Humain avant tout. Il explique qu’il ne sélectionne pas ses vidéos sur le sexe ou les origines de la personne concernée, mais sur le contenu. Il a toujours voulu faire du contenu second degré et ne s’attendait pas à de tels débats. Statistiquement, il est vrai que les femmes sont plus nombreuses à faire de longues vidéos que les hommes, il est donc normal que ce type de contenu se retrouve en majorité sur sa page.

Il clôture avec une demande :

A toutes les personnes qui font du cyber harcèlement, s’il vous plait, stoppez (...) C’est vraiment contre mes valeurs, si vous le souhaitez, vous pouvez vous désabonner de mon compte parce que ça n’a strictement rien à voir avec ce que je suis en train de faire

@leparisien

Accusé de misogynie par des créatrices de contenu, @abregefrere répond se défend. sinformersurtiktok

♬ son original – Le Parisien – Le Parisien
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