Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Getty Images

DANS MON PORTEFEUILLE: ““Je n’aurais jamais imaginé qu’on se retrouverait un jour au cœur d’une tempête financière””

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

  • Prénom Sara
  • Âge 35 ans
  • Situationen couple, avec une fille de 8 ans
  • Études master en droit
  • Emploi Scrum Master à temps plein, coach budgétaire à temps partiel
  • Salaire net ± 3150 €
  • Avantages extra-légaux 8 € par jour en chèques-repas, assurance hospitalisation et groupe, éco-chèques, voiture de société + carte carburant
  • Revenus du partenaire 3250 €
  • Extras 120 € d’allocations familiales
  • Revenus du ménage ± 6250 €
  • Frais fixes 2300 €/mois
  • Épargne 12.000 €

Sara: « Bien que je possède un master en droit, c’est finalement dans le monde de l’entreprise que j’ai atterri. Actuellement, je travaille comme Scrum Master, ce qui signifie que je coordonne des équipes, en les aidant à optimiser la gestion de leur planning et de leur budget. Je travaille avec des personnes passionnées qui donnent le meilleur d’elles-mêmes chaque jour, ce qui crée une ambiance super agréable et motivante au travail. Ce n’est pas négligeable, car comme beaucoup, je passe plus de temps au travail que chez moi. Il est donc important que le job me corresponde parfaitement, et heureusement, c’est le cas. »

Un potentiel de croissance suffisant

« Je fais en sorte de préserver une frontière aussi nette que possible entre ma vie professionnelle et ma vie privée. Ma famille passe toujours en priorité. Heureusement, mon employeur est très flexible. Par exemple, si j’ai du mal à arriver au bureau un après-midi, ce n’est pas un problème tant que je rattrape le travail. Bien sûr, je fais beaucoup d’heures, mais la flexibilité énorme de mon travail permet de jongler avec ma vie professionnelle et familiale, ce qui est un vrai avantage. Et le salaire de 3 150 € n’est pas mal du tout, surtout en tenant compte de mes avantages extra-légaux et du fait que je suis encore une débutante dans cette fonction. Dans les années à venir, il y a un potentiel de croissance assez important côté rémunération. »

Coach budgétaire

« Mon mari et moi avons des finances totalement séparées. C’est un choix conscient, car nous avons des antécédents financiers différents et nous gérons notre argent de manière différente. Lui investit plutôt dans des actions, des ETF et des cryptos, tandis que je préfère mettre de l’argent sur mon compte d’épargne et investir à long terme dans l’immobilier. Toutes les dépenses communes sont partagées équitablement. Par exemple, nous consacrons 2300 € par mois aux frais fixes, ce qui inclut les impôts fonciers et les taxes locales. Il est important pour moi de savoir exactement où va notre argent. D’autant plus que je suis également coach budgétaire à temps partiel. Pour l’instant, je ne gagne rien de ce côté-là, mais c’est une passion née de la situation médicale de notre fille, qui a besoin de soins supplémentaires. En Belgique, nous avons un bon système de sécurité sociale, mais c’est seulement quand on est confronté à une telle situation qu’on réalise combien il reste à payer de sa poche, avec toutes les conséquences que cela peut avoir... »

Toujours vigilante

« Pendant un certain temps, les finances ont été difficiles et mon mari et moi avons dû réfléchir à chaque euro dépensé. Cette période a été le déclencheur pour que nous suivions pendant au moins un an où allait exactement notre argent. Je n’aurais jamais imaginé qu’on se retrouverait un jour au cœur d’une tempête financière. J’ai toujours été vigilante à ce sujet, surtout parce que mes parents ont traversé une période difficile quand leur entreprise a dû fermer. Mais parfois, on ne contrôle pas son destin et on se retrouve dos au mur. Heureusement, mon mari et moi avons réagi rapidement et évité le pire. Mais je veux éviter que cela se reproduise, ne serait-ce que pour pouvoir garantir à notre fille les thérapies nécessaires pour qu’elle puisse vivre de manière autonome plus tard. Nous travaillons tous les deux très dur pour cela, et cela en vaut la peine.

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires