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© Youtube – Maison Louve Lingerie

ELLE NOUS INSPIRE : Caroline Ida Ours, mannequin à 63 ans et militante contre l’âgisme

Caroline Ida Ours et sa chevelure argentée, prouvent qu’il est possible d’avoir des rides et des cheveux gris tout en étant en Une des magazines. La militante française se bat contre l’invisibilité des femmes de plus de 50 ans dans la société et pour plus d’inclusivité dans le secteur de la mode.

À 57 ans encore, en 2017, Caroline Ida Ours n’était ni mannequin ni influenceuse. Commerciale dans son entreprise familiale, elle décide de changer de vie suite à une rupture d’anévrisme. “Quand je me suis réveillée du coma, je me suis dit ma Caro, il faut que tu arrêtes d’être une suiveuse. Il faut que tu fasses quelque chose pour toi” raconte-elle dans une interview accordée à Notre Temps.

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Elle crée alors un compte Instagram et, pendant le Covid, poste ainsi régulièrement sur son profil @fiftyyearsofawoman et sur son blog éponyme. Dédié aux femmes de 50 ans et plus, celui-ci aborde de nombreux sujets, souvent encore tabous : ménopause, relation amoureuse avec des personnes plus jeunes, maladies rares, etc.

Plus d’inclusivité dans le monde et la mode

Il suffit de regarder autour de soi et plus particulièrement dans les médias et les magazines pour réaliser la faible proportion de femmes de plus de 50 ans. On parle alors d’âgisme, une forme de discrimination selon l’âge d’une personne en lien avec son physique et sa beauté. De nombreuses femmes en sont victimes. Quant au monde du mannequinat, s’il représente de plus en plus la diversité, ce principe reste tout de même minoritaire. Et encore plus lorsqu’il s’agît de « seniors ». C’est pourquoi Caroline se bat contre ce phénomène.

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Sous les projecteurs à 63 ans

Suite à son succès rencontré sur les réseaux sociaux, Caroline est contactée, en 2019, par différentes marques que ce soit pour des défilés ou des shootings photos. Elle fait ainsi ses premiers pas sur les podiums lors du défilé « body-positif » du Salon International de la lingerie. L’année d’après, elle en devient la tête d’affiche et apparaît lors du défilé principal. Cette femme engagée est depuis également devenue l’égérie de nombreuses marques bien connues, telles que Darjeeling, Nivea ou encore Damart. Et son succès ne cesse de croitre.

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Belle à tout âge

Apparaissant dénudée en couverture du magazine Paulette, Caroline y défend l’idée qu’il n’y a pas d’âge pour être belle. Nous sommes toutes belles à notre façon. La féministe prône le body positivisme car pour elle, il est temps de montrer le vrai corps de la femme, soit un corps imparfait avec des rides, des taches de vieillesse ou encore de la cellulite. Elle tente de prouver que les femmes mûres ne devraient pas être cantonnées seulement dans les publicités consacrées aux problèmes de santé ou au ménage. Et le moins qu’on puisse dire est qu’elle rencontre face à elle l’engouement du public, puisque cette photo notamment a fait le tour du monde et suscité de nombreuses réactions positives.

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De par son combat, Caroline Ida Ours tente aussi de rassurer les jeunes femmes qui, un jour elles aussi, verront apparaître ces marques du temps. Voulant les préparer à l’acceptation de leur corps. « Je n’ai aucune appréhension par rapport à la vieillesse et comme je dis toujours : vieillir est une chance et les jeunes ont besoin de voir des femmes qui vieillissent pour pouvoir se projeter dans le futur et ne pas s’angoisser ! » raconte-elle au magazine Marie-France.

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Caroline a donc réussi à créer une vraie communauté avec laquelle elle espère donner voix et place à ces femmes à qui on ne les donne pas ou peu. “Les femmes me remercient et m’expliquent que grâce à moi, elles acceptent leurs corps. Certains hommes aussi. On me reconnaît dans la rue et on me dit “Bravo !“, on m’encourage“. Mais le combat n’est évidemment pas terminé. Il y a encore du chemin à faire.

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