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USA: Facebook et Instagram accusés de nuire à la santé mentale des plus jeunes

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

41 États démocrates et républicains ont porté plainte contre la multinationale Meta pour avoir sciemment inciter les plus jeunes à utiliser ses réseaux sociaux et pour avoir négligé l’impact sur leur santé mentale et physique.

En 2021, France Haugen, une ingénieure et ancienne employée américaine de Meta avait alerté les utilisateurs de Facebook, indiquant que le réseau social faisait passer les profits avant la sécurité des utilisateurs. La lanceuse d’alerte avait fourni au Wall Street Journal plus de 20.000 documents internes qui prouvaient que les contenus du réseau social avaient un impact négatif sur la santé mentale des adolescents, en particulier celle des jeunes filles.

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Aujourd’hui, 41 États américains ont décidé de poursuivre le géant des médias. Dans leur plainte, déposée mardi auprès du tribunal d’Oakland, ils accusent Facebook et Instagram de “nuire à la santé mentale et physique de la jeunesse du pays”, et Meta d’avoir incité les plus jeunes à utiliser ses réseaux sociaux de manière compulsive.

Négligences dans le chef de Meta

Toujours d’après cette plainte, consultée par l’AFP, “Meta a exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer (…) et finalement piéger les jeunes et les adolescents, afin de faire des profits”. Les États signataires, aussi bien démocrates que républicains, estiment, par ailleurs, que l’entreprise basée à Menlo Park, en Califiornie, a “négligé les dommages considérables que ces plateformes ont causés à la santé mentale et physique des jeunes” Américains. Les 41 États demandent notamment à la justice américaine d’obliger l’entreprise de mettre fin à ses pratiques.

La multinationale a fait savoir, par voie de communiqué, qu’elle était déçue “qu’au lieu de travailler de manière productive avec les entreprises du secteur pour créer des normes claires et adaptées à l’âge pour les nombreuses applications utilisées par les adolescents, les procureurs généraux aient choisi [la voie de la justice]”, rapporte l’agence Reuters.

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