Diplo, le DJ star, ami de Sia et Madonna... et prédateur sexuel?
Le groupe LSD, avec Sia et Labirinth? Diplo. Les collabs’ avec Ariana Grande ou Ellie Goulding sous l’égide de Major Lazer? Lui aussi. Un palmarès impressionnant désormais entaché d’agressions sexuelles à l’encontre du DJ et producteur star.
Diplo, de son vrai nom Thomas Wesley Penz, est accusé par une fan de l’avoir contrainte à lui faire une fellation en échange de sa liberté, la jeune femme affirmant avoir été séquestrée par le producteur américain dans une chambre d’hôtel de Vegas en 2019. Selon ses dires, elle et ses amis auraient été invités par Diplo à venir continuer la fête dans sa chambre après un concert qu’il donnait à Sin City, et après que l’artiste leur ait proposé alcool et cannabis, les compagnons de son accusatrice auraient été mis dehors de force tandis que cette dernière était agressée sexuellement par l’ex de la chanteuse M.I.A.
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Diplo, prédateur ou victime?
En juin dernier, une autre jeune femme, Shelly Auguste, avait déjà accusé le producteur âgé de 42 ans de faits similaires. Une similitude sur laquelle l’avocat de l’artiste se base pour discréditer les accusations à l’encontre de son client: si Diplo a gardé le silence jusqu’ici, son avocat, Bryan Freedman, affirme que les deux accusatrices se connaitraient et seraient de mèche contre le DJ. Prédateur ou victime? Ce sera à la justice de trancher, une plainte ayant été déposée.
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À l’automne dernier, le producteur originaire du Mississippi, qui a collaboré, entre autres, avec Madonna, Britney Spears, Beyoncé ou encore Justin Bieber, avait déjà été au coeur d’une polémique après qu’il ait été révélé que la Tiktokeuse star Quenlin Blackwell, de 23 ans sa cadette, vivait à son domicile. À l’époque, tous deux avait nié être autre chose qu’amis, mais la tempête médiatique suscitée avait fait ressortir une interview dans laquelle la chanteuse M.I.A, avec laquelle il est sorti plusieurs années, confiait que leur couple avait été miné par ses accès de jalousie, et qu’il avait notamment trashé complètement sa chambre d’hôtel quand elle avait décroché un contrat avec Interscope. Dans la foulée, des internautes avaient exhumé un tweet dans lequel il confiait devoir “arrêter de coucher avec des filles nées dans les années 90”, posté à l’époque où il avait déjà la trentaine et où les filles en question, elles, étaient encore adolescentes. Avec ou sans aboutissement de la plainte pour agression sexuelle, le tribunal populaire semble avoir déjà rendu son verdict sur l’artiste.
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