Julie Taton doit conjuguer maternité et notoriété. Une réalité qui rend son quotidien de maman et de femme un peu différent du nôtre. À travers ce témoignage, elle dévoile ses failles mais surtout une force incroyable.
"Assez naturellement, j'ai décidé de protéger Côme. Il est là, il fait partie de moi, de ma vie, je ne le cache pas, mais je ne l'expose pas. Sur Instagram, je dévoile des petits bouts de lui, mais on ne le voit jamais de face. C'est une décision qu'on a prise avec mon homme, Harold. Être dans la lumière, faire la couverture de magazines, ce n'est pas son délire. Moi, j'ai toujours tout partagé avec le public. Il m'arrive encore d'être surprise quand la caissière d'un petit magasin me demande comment va Côme.
Côme m'a apaisée, transformée. Je ne suis plus en quête de reconnaissance perpétuelle"
Côme m'a apaisée, il m'a transformée. À 20 ans, je rêvais qu'on m'appelle, je rêvais de faire carrière en France, d'être dans la lumière. Je courais partout, j'étais angoissée à l'idée de ne pas exister, j'allais à des rendez-vous, je passais des castings. Aujourd'hui, je n'attends plus que le téléphone sonne. Je ne suis plus en quête de reconnaissance perpétuelle. Pour percer en France, il faut habiter à Paris. Tu dois être là, te montrer. Ce n'est plus ce dont j'ai envie. Peut-être que ça reviendra dans 2 ou 3 ans, peut-être qu'à ce moment-là il sera trop tard. Je suis assez sereine quant à mon avenir. Je fais confiance aux décisions que je prends avec mon cœur. Côme, c'est ma plus belle rencontre. Tout se passe bien, je touche du bois, et ça me donne envie d'avoir d'autres enfants. On verra ce que la vie nous réserve, j'ai confiance en elle.
Auprès de Côme
Dans ce métier, tu vis des moments très calmes et d'autres très intenses. Être à Paris pour Secret Story pendant trois mois, c'était très difficile. J'avais envie d'être avec mon bébé en permanence, je n'arrivais pas à profiter pleinement de la chouette énergie de cette émission. Je n'étais ni ici ni là-bas. Je faisais des allers retours très réguliers pour aller respirer Côme, pour le déposer à la crèche. Je ne regrette pas de ne pas l'avoir pris avec moi, même si, égoïstement, ça a été très difficile. À Bruxelles, il était avec son papa, son grand frère, ses grands-parents. À Paris, il aurait été gardé par une inconnue. J'ai pris sur moi. Si je repars cette année pour une nouvelle saison de Secret Story, je prendrai Côme avec moi. Il a 1 an maintenant, c'est un petit bonhomme.
Maman
Côme est un enfant très zen, mais il a du caractère. Quand tout ne va pas comme il veut, il peut s'énerver. Je me retrouve un petit peu en lui. D'après ce que raconte ma mère, j'étais une enfant très facile, gentille, polie, qu'on pouvait emmener partout. Je n'ai jamais été dans la rébellion. Par contre, quand je suis face à une injustice, je peux exploser, je m'affirme. J'ai quitté la maison à 18 ans. J'ai coupé le cordon très vite, peut-être trop vite pour mes parents. J'ai eu un parcours particulier, un peu atypique. J'en ai voulu à mes parents pour des raisons diverses et variées. Mais, au final, il n'y a rien de plus beau que l'amour d'une maman. Même si nous n'avons pas la même vision de la vie parce que nous sommes des êtres humains avec nos fragilités, nos failles. Je réalise que je ne dis pas assez à maman à quel point elle m'est précieuse. Il faudrait pourtant. On fait tout pour nos enfants, même si on se trompe parfois, qu'on fait des bêtises qu'ils nous reprocheront un jour. Quand tu serres ton enfant dans tes bras, quand ton bébé te regarde dans les yeux, il n'y a pas de tricherie. Être maman, c'est le plus beau rôle d'une vie."
Retrouvez aussi les témoignages de Sandrine Dans et Emilie Dupuis dans votre Flair.
Ceci pourrait aussi vous intéresser:
