MEAN GIRLS: on a interviewé les acteurs de cette nouvelle version
Les Plastiques sont de retour! Exit Lindsay Lohan et Rachel McAdams, la nouvelle génération revisite ce grand classique de la culture populaire, façon comédie musicale.
La nouvelle version musicale du film “Mean Girls” est actuellement en salle avec un tout nouveau casting, mais aussi des acteurs de la version originale. Flair est allé à la rencontre des nouveaux interprètes de nos personnages favoris: Angourie Rice, Renée Rapp et Christopher Briney.
Vos personnages ressemblent-ils à ceux de 2003?
Angourie Rice: « Oui. Moi, je joue le personnage de Cady Heron (interprété par Lindsay Lohan à l’époque, ndlr). C’est la petite nouvelle. Elle n’a jamais mis les pieds à l’école de sa vie. Elle suivait jusqu’ici des cours à domicile. Quand elle débarque à North Shore High, elle est déboussolée par les alliances qui existent entre les élèves, les règles à suivre… Elle ne sait pas vraiment comment se comporter au sein du groupe, mais elle veut faire partie de celui de Regina George. »
Renée Rapp: « C’est moi qui joue Regina (interprétée par Rachel McAdams à l’époque, ndlr). C’est un personnage tellement dingue, tellement iconique à mon sens. Elle est sexy, drôle, sarcastique, franche. C’est une vraie peste, elle a le mauvais rôle, et pourtant tout le monde l’adore. »
Christopher Briney: « Moi, je joue Aaron Samuels. Je trouve qu’il se démarque vraiment des personnages masculins qu’on voit habituellement dans les comédies romantiques et qui se retrouvent au cœur d’un triangle amoureux. C’est un personnage très complexe. Ce n’est pas juste le sportif hyper populaire ou l’intello de la classe. Il coche un peu toutes les cases, sans exceller dans aucune (rires). Je crois que c’est juste un mec bien qui vit au jour le jour. C’est quelqu’un de profondément gentil, qui se soucie des autres. Il est sincère même si on le charrie souvent à propos de ça. »
Lolita, malgré moi” représente une grande partie de mon enfance.
Christopher Briney
Que représente pour vous ce film iconique?
A.R. « Je suis une très grande fan de “Lolita, malgré moi”. À la maison, on n’avait que trois ou quatre DVD quand j’étais petite, et celui-ci en faisait partie. Mes sœurs et moi avions un lecteur DVD portable qu’on emportait partout avec nous. Et, je me souviens que quand mes parents devaient travailler, on se mettait dans un coin et on regardait “Lolita, malgré moi” en boucle. Quand on regarde un film autant de fois si jeune, il reste ancré en vous. »
C.B. « Moi aussi, j’ai vu le film original plusieurs fois. C’était, comme pour beaucoup d’entre nous, une grande partie de mon enfance. Je n’ai pas voulu le revoir après avoir intégré le casting du reboot, car j’avais peur d’être influencé. »
Pourquoi, selon vous, cette comédie a-t-elle réussi à traverser les époques?
A.R. « C’est grâce au style de Tina Fey, la scénariste. Elle a réussi à créer un langage intemporel, propre au film, qui n’a pas pris une ride. »
R.R. « C’était d’ailleurs une grosse pression de rejoindre le casting de ce film qui fait partie de la culture populaire depuis vingt ans. Tout le monde connaît “Lolita, malgré moi”, et c’était un honneur d’interpréter Regina devant la caméra, et plus seulement sur les planches (en 2019, Renée Rapp campait déjà Regina George dans une comédie musicale jouée à Broadway, ndlr). »
Justement, comment se sont passés les tournages avec Tina Fey, qui est aussi actrice?
A.R. « J’ai adoré travailler avec elle! Elle est incroyable, intelligente, elle a beaucoup d’esprit. Ce que j’ai adoré sur les tournages, c’est qu’elle ajoutait parfois des blagues à notre texte juste avant une scène. Elle jugeait nos réactions, juste pour voir si ça nous faisait rire. Elle essayait, jusqu’à la dernière minute, de rendre une scène plus drôle, plus intéressante. J’adore son côté spontané, passionné, l’énergie qu’elle dégage. »
C.B. « Oui, elle est géniale. On a grandi avec elle devant nos écrans. »
R.R. « Elle nous a prouvé que les humoristes font partie des gens les plus intelligents sur Terre. Elle est intelligente et hilarante à la fois! Elle m’inspire énormément, et c’est le cas depuis mon adolescence. »
Comment avez-vous rejoint le projet?
A.R. « J’ai reçu un email de Tina Fey, je n’en revenais pas! Elle m’écrivait pour me présenter le film et pour me dire qu’elle pensait que je serais parfaite dans le rôle de Cady Heron. J’étais tellement flattée. »
Ce reboot va-t-il surprendre les aficionados de la version originale?
C.B. « Je crois que les fans de la version originale retrouveront les ingrédients qui ont fait le succès de “Lolita, malgré moi” et découvriront aussi des éléments de nouveauté. C’est rafraîchissant, moderne, absurde par moments, drôle. Toujours dans cet univers rose! »
Les réseaux sociaux ont un impact énorme sur le harcèlement scolaire et c’est un élément qu’on a voulu intégrer à notre version.
Angourie Rice
Quelle est la plus grosse différence entre ce long-métrage et celui avec Lindsay Lohan?
A.R. « En 2024, on a les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux ont un impact énorme sur le harcèlement scolaire et c’est un élément qu’on a voulu intégrer à notre version. »
C.B. « Oui, la grosse différence, c’est la technologie qui n’était pas aussi avancée en 2003. En vingt ans, c’est devenu une partie importante de nos vies. Avec les réseaux sociaux, les rumeurs se propagent beaucoup plus vite. »
Angourie, Renée, avez-vous le même genre de relation que Cady et Regina?
R.R. « Je crois que le problème entre Cady et Regina, c’est qu’elles se voient tantôt comme des amies, tantôt comme des ennemies. Il y a beaucoup d’ego et de manque de confiance en soi dans leur histoire! Angourie, elle, est comme une adorable petite grand-mère. Elle coud, elle lit des livres. Franchement, elle est trop mignonne, et c’est l’une des personnes les plus gentilles que j’ai pu rencontrer dans ma vie. J’ai des amis qui jugent beaucoup les autres. Et, quand je rencontre quelqu’un pour la première fois, je peux directement dire si mes amis l’aimeront ou pas et, évidemment, en voyant Angourie, j’ai tout de suite su que tout le monde l’adorerait. »
A.R. « J’ai adoré travailler avec Renée. On a beaucoup de scènes ensemble et j’ai pu découvrir quelle incroyable personne, mais aussi quelle incroyable musicienne, elle était. Elle nous a bien fait rire sur les tournages! »
Auriez-vous aimé faire partie des Plastiques dans la vraie vie?
A.R. « Dans le film, elles ont le rôle des “méchantes”. Et, pourtant, dans la culture populaire, elles sont devenues des icônes. On s’inspire de leurs looks, on se déguise comme elles pour Halloween, et c’est plutôt de ça qu’on se souvient aujourd’hui. Alors, certes, ce sont les méchantes, mais, au fond, elles portent un masque et, à la fin du film, elles nous prouvent toutes qu’elles sont bien plus que des Plastiques. »
J’adore les filles comme Regina George: des pestes qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer.
Renée Rapp
Saviez-vous danser avant d’intégrer le casting du film?
A.R. « J’étais très nerveuse à l’idée de devoir danser, mais Kyle, notre chorégraphe, s’est montré patient avec moi. Ce que j’adore dans ce film, c’est qu’on peut comprendre les chorégraphies, le message qu’on tente de faire passer, même sans écouter la musique. »
Pourquoi devrait-on aller voir “Lolita, malgré moi” au cinéma?
A.R. « Parce que c’est un véritable spectacle! Tant au niveau des chorégraphies, que des costumes, c’est un bonheur pour les yeux. »
C.B. « Pour le casting! À l’affiche, il y a beaucoup de jeunes acteurs très talentueux à qui j’ai adoré donner la réplique. »
R.R. « Je crois aussi que le timing était idéal pour qu’un film comme celui-ci soit remis au goût du jour. »
Mean Girls: Lolita, malgré moi, actuellement en salles.
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