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Zara Larsson
© Jack Bridgland

Zara Larsson: ““Je me sens puissante quand je me trouve belle et sexy””

Zara Larsson est à l’affiche d’une comédie romantique sur Netflix (“Une partie de toi”) et elle incarne Venus, la déesse de l’amour, sur la pochette de son dernier album. On a logiquement parlé de ce sentiment universel avec la chanteuse suédoise.

L’amour, pour vous, c’est quoi, Zara Larsson ?

« Il peut se présenter sous tellement de formes! Il y a l’amour romantique, bien sûr, mais aussi l’amour que l’on porte à un proche. Le titre “On My Love”, par exemple, est dédié à ma sœur. Il y a aussi l’amour de soi, le fait de réapprendre à s’aimer après une rupture. »

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Venus est aussi la déesse de la beauté féminine...

« L’énergie de cet album est d’ailleurs très féminine. Sur scène, je n’ai que des danseuses, des musiciennes… On est une bande de nanas qui s’éclatent. ​​​​​​​»

Il ne faut pas toujours assimiler la nudité avec la sexualité.

Quel rapport entretenez-vous avec votre corps?

« J’ai toujours eu un rapport sain avec mon corps. Je suis très à l’aise avec la nudité, j’adore faire des spas coréens où tout le monde est nu, mais ne se juge pas. Il ne faut pas toujours ­assimiler la nudité à la sexualité. Sur la pochette de cet album, je pose d’ailleurs nue. J’aime me sentir sexy, belle, ça me fait me sentir puissante. C’est un sentiment incroyable. Et je crois que personne n’a le droit de me dire ce qui est sexy ou non, c’est juste quelque chose que je ressens. J’ai toujours accepté mon corps et je ne le compare pas à celui des autres sur Instagram. ​​​​​​​»

Un conseil à donner à celles et ceux qui souffrent de complexes?

« Déjà, il faut commencer par arrêter de suivre des personnes qui ne vous ressemblent pas sur les réseaux ­sociaux. Ensuite, répétez les phrases suivantes plusieurs fois par jour: “Je suis belle”, “Je me sens bien”, et vous finirez par le penser ­sincèrement. Je pense que si je n’ai jamais eu de rapport conflictuel avec mon corps, c’est avant toute chose parce que je me sens bien dans ma peau de manière générale. Quand j’avais dix ans, je portais tout le temps un t-shirt sur lequel il était écrit: “I’m the best”. Et ça peut paraître idiot, mais à force de me dire que j’allais y arriver, que j’avais du talent, que j’étais belle, j’ai gagné en confiance en moi. ​​​​​​​»

Est-ce qu’on vous a déjà reproché d’avoir trop confiance en vous?

« Non. Car je garde les pieds sur terre. Je n’ai pas attendu que le succès me tombe dessus en me répétant que j’étais la meilleure pour y arriver (rires). J’ai travaillé d’arrache-pied. J’ai aussi la chance d’avoir un entourage très humble. On s’encourage beaucoup et il n’y a jamais de jalousie entre nous. ​​​​​​​»

Dans “You Love Who You Love”, vous parlez d’une copine qui ignore les red flags chez son mec. Selon vous, faut-il dire à un proche qu’il est dans une relation toxique et qu’il doit s’en échapper?

« C’est une question difficile... J’ai été dans les deux situations. Je suis ­longtemps sortie avec un mec toxique que mes proches ­détestaient. Il était méchant, il me trompait, tout le monde me disait de le quitter, mais moi, je leur répondais: “Vous ne comprenez pas, je l’aime”. En fait, peu importe ce que vos amies vous disent, le déclic doit venir de vous-même. Votre entourage aura beau vous ­répéter qu’il n’est pas fait pour vous, ça ne changera rien… Jusqu’au matin où vous réaliserez que trop, c’est trop. Aujourd’hui, j’ai une copine qui est dans la même situation que moi à l’époque. Et je crois que la meilleure chose que je puisse faire, c’est d’être présente, d’être une bonne amie pour elle afin qu’elle ne s’isole pas. ​​​​​​​»

Vous qui avez été dans le cas, est-ce qu’on se remet de ce genre de relation?

« Il faut s’autoriser à retomber ­amoureux et même à rencontrer quelqu’un d’autre pour se distraire, juste pour voir qu’on peut être traité autrement. Aujourd’hui, je suis en couple et je suis tellement heureuse. Je crois que j’ai rencontré l’amour de ma vie. C’est mon meilleur ami. Nous sommes ensemble depuis quatre ans. Si on était amenés à se séparer, je ­serais dévastée, mais je sais ­aujourd’hui que je pourrai à nouveau être heureuse, que je retrouverai quelqu’un qui me correspondra. Car l’amour est partout. ​​​​​​​»

Un dernier mot sur vos débuts sur Netflix, dans “Une partie de toi”?

« C’est un tout petit rôle, mais j’ai ­adoré l’expérience et j’adorerais ­pouvoir recommencer. J’ai toujours rêvé d’être chanteuse, mais la vie est longue, et ça me plaît aussi de faire d’autres choses. »

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Zara Larsson sera le 7 juillet à Rock Werchter. Rockwerchter.be

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