JO: les cadreurs rappelés à l’ordre pour sexisme
Le diffuseur des Jeux olympiques a procédé à un rappel à l’ordre auprès des cadreurs, pour leur rappeler de filmer les athlètes masculins et féminines de la même manière.
Cette édition des Jeux olympiques 2024 est marquée par la parité hommes-femmes des athlètes. Une première dans l’histoire de la compétition. Malgré tout, certains efforts sont toujours à faire sur le sexisme, qui transparait toujours à l’écran, parfois de manière involontaire ou non consciente. Notamment le cadrage des femmes athlètes, qui ont tendance à s’arrêter sur les corps plutôt que sur l’épreuve en elle-même. L’Olympic Broadcasting Service (OBS), qui gère la diffusion de l’événement, a dû procéder à un rappel à l’ordre auprès des cadreurs.
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Certaines épreuves en particulier
Alors que les cadreurs sont principalement des hommes, il semblerait que leur manière de cadrer soit quelque peu différente lorsqu’il s’agit d’une épreuve masculine ou féminine. L’épreuve de beach-volley en est le parfait exemple. Lors de cette compétition féminine, les regards et caméras auraient été un peu plus tournés vers les bikinis, que vers la prestation des athlètes. Un constat que déplore Yiannis Exarchos, le directeur d’OBS: “Malheureusement, dans certains sports, les femmes sont toujours filmées d’une manière stéréotypée et sexiste. Ne serait-ce que dans les différences de cadrage”. L’organisation rappelle: “Les femmes athlètes ne sont pas là parce qu’elles sont plus attirantes, plus sexy ou quoi que ce soit d’autre. Elles sont là parce qu’elles sont des athlètes de très haut niveau.”
Des cadrages qui provoquent également des commentaires et remarques déplacées sur les réseaux sociaux.
Alors que les beach-volleyeuses jouent traditionnellement en bikini, cela fait deux ans que cet équipement n’est plus obligatoire en compétition, même s’il reste la tenue préférée lorsqu’il fait chaud. Cette année, les joueuses françaises Alexia Richard et Lézana Placette ont été le premier binôme du tournoi à arborer un short et une brassière. Lézana Placette a expliqué ce choix à L’Équipe: “On a envie que dans le beach-volley, les femmes aient le choix (…), on a envie d’éduquer le public et qu’il ne se dise pas: ‘Tiens, c’est deux nanas en bikini, on va venir les voir jouer pour voir leurs fesses.'”
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