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Le rendez-vous de l’été : les vlogs d’août de Lena Mahfouf

Lena Situation victime de deepfake porn

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

Il y a quelques jours dans ses vlogs d’août, Lena Situation découvre qu’elle est victime de deepfake porn, une pratique illégale considérée comme du cyberharcèlement. Mais c’est quoi exactement?

L’influenceuse, souvent victime de harcèlement sexiste en ligne, a une nouvelle fois fait une découverte très déplaisante la concernant.

Dans le cinquième épisode de ses vlogs d’août, Lena Mahfouf explique qu’elle a découvert des photos d’elle truquée sur le net. Une photo de sa tête aurait été collée sur le corps nu d’une autre femme. Une pratique illégale qu’elle dénonce.

Il y a tellement de meufs sur Internet qui vivent ça. C’est horrible, c’est vraiment dégueulasse.

Lire aussi : Lena Situations lance la saison 7 des vlogs d’août

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Le deepfake, qu’est ce que c’est?

Il s’agit d’un contenu multimédia utilisant l’intelligence artificielle pour modifier ou truquer un contenu visuel. Si ces trucages sont parfois utilisés à des fins humoristiques, cette technique est souvent utilisée à des fins malveillantes: désinformations, nudités, moqueries. Les options sont infinies et les résultats bluffants!

La majorité des deepfakes sont pornographiques, comme dans la situation de Lena Mahfouf, utilisant le visage d’une célébrité pour la mettre dans des situations extrêmement malaisantes. Les images sont,en général, tellement bien faites qu’elles sont d’autant plus violentes pour la victime.

Une pratique qui touche principalement les femmes

Cette pratique de désinformation, qui vise principalement à harceler, décrédibiliser et humilier, touche principalement les femmes.

Selon une étude réalisée en 2019 par la société néerlandaise Sensity, “96% des fausses vidéos en ligne sont de la pornographie non consensuelle, et la plupart d’entre elles représentent des femmes”.

Dernièrement, la streameuse française Maghla dévoilait avoir, elle aussi, été victime de deepfakes pornographiques, tout comme la journaliste Enora Malagré, ou encore l’influenceuse Juju Fitcat.

Une pratique qui fait de plus en plus de victimes, et qui, depuis 2017, est considérée comme du cyberharcèlement, et est donc punissable par la loi, même s’il est très difficile de trouver l’auteur de ces images indécentes.

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