Le 17 mai, c’est la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Et on vous explique pourquoi elle est et reste encore et toujours importante.
Les personnes LGBTQIA+ sont la cible de violence, mais aussi de discrimination et de stigmatisation aux quatre coins du monde, encore aujourd’hui en 2024.
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Il suffit de jeter un oeil à l’actualité pour s’en rendre compte: selon le nouveau rapport de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, les violences et le harcèlement scolaire LGBTphobes ont augmenté en Europe. Un constat déplorable, qui vient mettre en lumière l’importance d’une journée comme celle du 17 mai.
Encore beaucoup d’efforts à fournir pour les droits des personnes LGBTQIA+
Être attaqué.e pour ce que l’on est. Se faire violenter pour ce que l’on est. Vivre caché.e pour dissimuler ce que l’on est. Être exclu.e pour ce que l’on est. Subir des discriminations pour ce que l’on est. Être persécuté pour ce que l’on est. Nous pourrions continuer cette énumération pendant encore longtemps. Dans le monde entier, plus de 60 pays répriment encore l’homosexualité, prévoyant des sanctions à l’égard des personnes homosexuelles.
Dans onze pays, les relations entre personnes du même sexe y sont même passibles de peine de mort. Chaque jour, des personnes risquent leur vie, simplement en étant ce qu’elles sont.
Et ceci est inadmissible, incompréhensible, et inconcevable à l’heure où l’ouverture d’esprit devrait être l’une des plus grandes qualités de ce monde.
En Europe, malgré de jolies avancées, à l’instar de la légalisation du mariage homosexuel et pour les couples du même sexe en Grèce en février 2024, les efforts à fournir restent nombreux. “À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie (IDAHOTB), et chaque jour, nous invitons les gouvernements du monde entier à abroger les dispositions législatives discriminatoires, à prendre des mesures pour combattre et éliminer les crimes et discours de haine, à prévenir toutes les formes de violence à l’égard des personnes LGBTI et à s’attaquer aux obstacles et préjugés structurels et institutionnels qui limitent toujours la participation des personnes LGBTI aux processus décisionnel et politique” explique le” Conseil européen.
Se mobiliser ensemble
Ce samedi 18 mai se tiendra la Pride à Bruxelles. Si l’événement prend les traits d’une fête, il ne faut pas pour autant en oublier qu’il s’agit aussi et surtout d’une mobilisation pour faire valoir les droits des personnes LGBTQIA+. Participer à la Pride, c’est montrer son soutien, et oser devenir un.e allié.e. Car même si la Belgique s’impose comme un pays avancé en la matière, les inégalités et discriminations n’en restent pas moins nombreuses pour autant. Unia, le centre pour l’égalité et contre la discrimination expliquait en 2022 que le centre traite aussi des dossiers relatifs à des actes de haine contre les personnes LGBTI+ sur la base de leur orientation sexuelle (supposée). “Sur les 54 dossiers clôturés en 2022, près de la moitié (44%) concernent de la violence physique. Cette proportion est beaucoup plus élevée que pour les autres critères de discrimination protégés. C’est aussi le pourcentage le plus haut depuis 5 ans” explique Unia.
Le combat n’est jamais fini, et la lutte continue. Ensemble!
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