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© Getty Images

2500 phoques retrouvés morts sur les côtes russes, que s’est-il passé ?

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Une triste découverte a été faite sur les côtes de la mer Caspienne en Russie ce 4 décembre dernier. 2500 phoques se sont échoués sur les plages du Daghestan, sans réelle explication sur leurs décès.

2500, c’est le nombre de phoques qui ont été retrouvés morts sur les plages du Daghestan, république russe du Caucase, comme l’a déclaré le ministère de l’écologie local. Il est précisé que « les corps des mammifères ont été découverts sur des dizaines de kilomètres de côtes au Daghestan au bord de la mer Caspienne ». La cause de leur mort n’a pas encore été déterminée, mais des équipes d’experts œuvrent en laboratoire afin de découvrir ce qui a pu causer ces décès massifs. De son côté, le ministre de l’Ecologie du Daghestan affirme qu’ils sont morts de « causes naturelles » comme le relaye « CNN ». Les analyses sont encore en cours, mais la cheffe de l’Agence russe de surveillance de la nature, Svetlana Radionova, a expliqué que la cause « principale » envisagée est celle d’une mort par asphyxie de ces animaux marins, causée par un rejet de gaz au fond de la mer Caspienne. Lors de son passage dans l’émission russe de la chaîne « Rossia 24 », elle a déclaré que les premiers résultats des analyses seraient donnés à la fin de la semaine. Il faudra donc attendre quelques jours pour savoir si une pollution de l’eau est en cause.

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Des animaux en voie d’extinction

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que cette espèce de phoques, seule espèce que l’on trouve dans la mer Caspienne située entre l’Iran, le Kazakhstan, la Russie, le Turkménistan et l’Azerbaïdjan, est victime d’un tel événement. En 2020, des centaines de phoques de la même espèce avaient été retrouvés morts sur les plages du Daghestan et d’Azerbaïdjan. Des animaux menacés par la pollution des milieux naturels, mais aussi par le braconnage. L’espèce a été classée sur la liste rouge des animaux en voie d’extinction de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) depuis 2008. Si le ministère local de l’Écologie affirme que le nombre de phoques dans la région reste stable avec environ « 270 000 à 300 000 animaux au total », selon l’UICN, aujourd’hui l’espèce ne compte plus que 68 000 spécimens adultes, alors qu’elle en comptait plus d’un million au XXe siècle.

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