Amandine Renaud a dédié son quotidien à la protection des primates au Congo. La primatologue recueille les animaux victimes de la chasse ou de la déforestation dans son centre de réhabilitation afin de pouvoir leur rendre leur liberté dans la forêt. Un projet pour lequel elle a besoin de votre solidarité !
Après une mission volontaire en Afrique à 22 ans, Amandine Renaud est tombée amoureuse des chimpanzés. Le coup de foudre est tel, que la jeune femme décide de dédier sa vie à leur sauvetage et leur protection. Aujourd’hui, les primates sont de plus en danger en raison de la déforestation massive qui s’opère, mais également du trafic, du braconnage qui existe pour la viande ou pour réduire ces primates sauvages à des animaux de compagnie. Des menaces contre lesquelles Amandine Renaud lutte en recueillant les primates dans son refuge afin de « les réhabiliter à la vie sauvage et les réintroduire en milieu naturel, avec l’appui des communautés locales ». Dans ce but, elle a créé en 2015 en République démocratique du Congo, l’association P-WAC (Project for Wildlife and Apes Conservation).
Lire aussi : Barbie lance une poupée à l’effigie de la primatologue Jane Goodall
Un appel aux dons pour protéger la forêt et les singes
L’association fondée par la primatologue a débuté une campagne d’appel aux dons nommée « Protégeons les forêts du Congo ». Elle appelle à la solidarité de tous et toutes afin de financer l’achat de forêts qui seront ensuite sécurisées et dans lesquelles les singes soignés seront réintroduits en liberté. Un projet qui représente un budget de 30 000 euros par an afin de pouvoir acheter ses précieux hectares de forêt qui ne font que disparaître depuis des dizaines d’années. Le but de cette collecte est de récolter 5000 euros afin de pouvoir aider l’association à offrir un refuge naturel à ces primates et à préserver leur habitat : les forêts tropicales humides du Bassin du Congo. Les fonds récoltés serviront à « assurer le suivi de chimpanzés sauvages » grâce à des équipements technologiques : GPS, caméras spécifiques, batteries, etc… Mais également de financer le reboisement de ces zones parfois très endommagées et d’assurer sa protection en finançant « le salaire de nouveaux écogardes et le soutien des agents de police afin de multiplier la fréquence des patrouilles dans les nouvelles terres de P-WAC », explique l’association. Une façon de servir la cause animale et environnementale en adéquation avec les populations locales.
Pour faire un don à l’association P-WAC, rendez-vous ici !
Lire aussi :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici