Un arbre sera planté au Bangladesh pour chaque nouvel étudiant de l’ULiège
À travers son bureau Green Office et en collaboration avec l’ONG Friendship, l’Université de Liège va planter 4.000 arbres dans une mangrove du Bangladesh, soit autant que le nombre de nouveaux inscrits en Bac 1. Une belle initiative qui vise aussi à promouvoir l’émancipation des femmes.
Après une première expérience en 2020 à Luki, en République Démocratique du Congo, l’Université de Liège s’est une nouvelle fois engagée à offrir à chaque nouvel étudiant inscrit en Bac 1 un arbre symbolique. Celui-ci sera planté vers la fin du mois d’octobre dans une mangrove située le long du fleuve Kholpetua, au Bangladesh. À travers Green Office, son bureau de développement durable, l’université veut ainsi marquer son engagement en faveur de l’environnement et de la durabilité.
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Pour ce faire, l’ULiège s’est associée à l’ONG Friendship, basée depuis 2002 au Bangladesh. Sa mission est de renforcer l’autonomie des communautés marginalisées à travers quatre engagements: sauver des vies, réduire la pauvreté, s’adapter au changement climatique et promouvoir l’émancipation, en particulier celle des femmes.
4.000 arbres, 32 tonnes de CO2
Pour cette rentrée 2023-2024, ce ne sont pas moins de 4.000 nouveaux étudiants qui se sont inscrits auprès de l’université liégeoise, ce qui représente autant d’arbres plantés cet automne. Par cette initiative, il est question de reboiser une mangrove d’une superficie de 1,33 hectare. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard, précise l’université: “Ce reboisement contribuera à la protection des digues contre l’érosion et aura un impact direct sur la vie de nombreux habitants vivant dans des villages pauvres, isolés et extrêmement vulnérables aux catastrophes climatiques.”
Les mangroves ont la capacité d’absorber plus rapidement le CO2 que d’autres types de forêts. “Elles stockent trois à cinq fois plus de carbone par surface équivalente que les forêts tropicales, et huit fois plus que les forêts tempérées”, ajoute l’ULiège. L’ONG Friendship et l’université estiment que cette plantation permettrait d’absorber en moyenne 32 tonnes de CO2 par année.
Participation des femmes
Cette collaboration va bien au-delà de la simple plantation, puisque l’organisation mènera, sur le terrain, des activités participatives avec les communautés locales, en mettant l’accent sur les femmes, afin de garantir la pérennité de la plantation. Ces plantations feront l’objet de cinq années de protection active.
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