Beyoncé menace de mettre en demeure Donald Trump pour avoir utilisé l’une de ses chansons
Beyoncé est remontée. L’une de ses chansons a été utilisée sans son accord dans une vidéo promotionnelle de la campagne de Donald Trump. La chanteuse menace de mettre en demeure l’ancien président américain. Elle est loin d’être la première artiste à faire part de son mécontentement.
Si Beyoncé a donné son accord à Kamala Harris pour utiliser son morceau “Freedom” comme hymne non officiel de sa campagne électorale, ce n’est pas le cas pour Donald Trump. Or, l’ancien président américain a récemment employée la chanson de Queen B, sortie en 2016, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
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Résultat, la chanteuse aux 32 Grammy Awards menace de mettre en demeure Donald Trump, a indiqué une source proche de la star à Rolling Stone. La vidéo en question, postée sur X par l’un des porte-paroles de ce dernier, a été supprimée peu de temps avant la publication de l’article de nos confrères. Selon le magazine musical, dans ce clip de treize secondes, on apercevait l’ex-président descendre d’un avion.
Plusieurs autres artistes dans le même cas
Trump n’en est pas à son coup d’essai. Au fil des années, plusieurs artistes se sont opposés à l’utilisation non autorisée de leurs musiques par Trump. Citons Adele, avec “Rolling in the Deep” et “Skyfall”, utilisées lors de rallies en 2016, Aerosmith, pour “Dream On”, en 2015, et “Living on the Edge”, en 2018 – ce qui lui a d’ailleurs valu deux mises en demeure de la part du groupe américain – mais aussi Elton John, les Guns N’ Roses, Linkin Park, Leonard Cohen, ou encore Pharrell Williams. Et la liste est encore longue.
“Comme c’est ironique”
Plus récemment, dans le cadre de sa campagne actuelle pour la course à la maison blanche, le candidat républicain a utilisé, sans qu’ils n’en aient donné la permission, les chansons “My Heart Will Go On”, de Céline Dion, et “Run Boy Run”, de Wookid. Les deux artistes ont chacun dénoncé l’utilisation de leur titre dans les vidéos de la campagne de Donald Trump.
“Je n’ai jamais donné ma permission pour l’utilisation de ma musique dans les vidéos de Donald Trump”, avait écrit le musicien français sur X. “‘Run Boy Run’ est un hymne LGBT écrit par moi, un fier musicien LGBT. Comme c’est ironique.” De son côté, l’équipe de Céline Dion s’est payé la tête du Républicain: “À aucun moment, l’utilisation [de ‘My Heart Will Go On’] n’a été autorisée, et Céline Dion ne cautionne pas cette utilisation ou toute autre utilisation similaire… Et franchement, CETTE chanson?”, peut-on lire sur une publication Instagram postée le 10 août dernier.
Les internautes ont salué l’ironie, comparant la campagne de Trump au Titanic, dont le titre de la Québécoise en est la chanson phare. “Belle métaphore du bateau qui coule”, commente l’un d’eux. “Trumptanic”, ajoute un autre.
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